Ce contre quoi râlenet les messages au dessus, c’est le retour forcé dans les cas où le télétravail fonctionne très bien.
Ça a aussi un impact sur ceux pour qui le télétravail est impossible, ne serait-ce qu’en terme de saturation des transports en commun en IdF.
Une solution difficile à mettre en œuvre mais qui serait une bonne chose pas seulement pour cette pandémie serait faire des temps de travail desynchronisés, ne pas pas tous arriver à 9h-12h 14h-18h. Ça dédensifierait les lieux de travail mais aussi les transports.
Mais avec le présentiel psychorigide français dans une majorité d’entreprises…
Les raisons économiques, c’est qu’un salarié qui se déplace est susceptible de plus dépenser qu’un salarié chez lui ? (dans les restaus le midi, ce genre de chose ?).
Si c’est le cas, on voit à quel point notre système économique est au final fragile, et repose sur des interactions entre tous !
Ça n’a pas pris visiblement, l’idée tourne depuis longtemps (et est logiquement revenue avec la pandémie).
2013
2020
J’ai eu le malheur de pas pouvoir être en horaires décalés 2 jours cette semaine pour ma promenade en RER A et c’est effectivement bien rempli, je dirais 70 à 80% du remplissage habituel. On y est donc clairement pas.
Il me semblait que c’était plus la discussion qu’on avait dans le thread Covid-19: et après? : réorganisation du travail et de la société dans un monde post-Covid.
On peut creuser la question dans l’autre thread et peut être garder celui ci pour parler de séquelles neurologiques, cardiaques, et des masques.
Maintenant, sur le présentéisme, pour avoir bossé en France, au Royaume Uni et en Espagne, ça n’est pas une exclusivité française, ou quelque chose de « bien plus marqué chez nous »: c’est plus un problème de conservatisme managérial. Ceux qui ont le plus à perdre dans le télétravail ne sont pas les exécutants, mais ceux dont l’existence au travail dépend du contrôle des exécutants.
C’est quelque chose dont David Graeber, qui vient malheureusement de nous quitter, abordait entre autres choses dans son travail quand il parlait de Bullshit Jobs.
Bon point, je vire ce bout du post, moins pertinent que la partie sur le remplissage des transports en commun.
Tu rigoles mais hier, il y en a un qui a fait un speech sur un campus il me semble et il a failli s’étouffer… Il a « avalé » quelque chose qui était dans le masque… :facepalm:
(edit: merge de 2 messages)
Toujours pour @Ewi au sujet des conditions à la fac:
Roh punaise… :’(
Gestes barrières, masque.
Le plus possible, comme tu dis, on fait « au maximum pour limiter les risques ».
Les personnes de notre entourage (je pense à une nana en particulier) qui s’en cogne est tout simplement banni de la maison. De part son comportement, c’est trop risqué.
Ma copine vient de démarrer une formation d’aide-soigante qu’elle voulait vraiment faire. Le risque que l’IFSI de Bagnol-sur-Cèze ferme en cas de cas avéré la stress énormément (puisque du-coup, ça stoperait net la formation).
Et c’est assez effarant de voir que des personnes de sa formation ne prennent pas ça au sérieux : pas de distance en dehors du cadre de la formation, le masque qui saute dès qu’elles sont dehors, etc. Alors qu’il s’agit d’une formation dans le sanitaire. Et ça nous flingue …
Pour les petites à l’école (6 et 9 ans), c’est évidement plus compliqué de leur faire comprendre pourquoi les jeux entre copains / copines ne doivent pas être trop collés. Enfin, encore la plus grande ça va, mais pour la plus petite …
Et puis, une fois dans l’école, nous n’avons plus aucun pouvoir sur elles.
Bref, comme beaucoup : on fait comme on peut, et comme souvent, l’enfer c’est les autres.
Un peu pareil, en gros, j’ai la sensation de plutôt bien contrôler mon environnement, sauf les enfants.
Pour le grand, il est au collège et le principal est un maniaque, ça déconne pas sur la discipline du masque et les gestes barrières, en cas de manquement, les sanctions tombent drues, je ne suis pas trop inquiet.
Pour le petit, en primaire, c’est plus compliqué. Vu le nombre de classes qui ferment autour de nous, depuis aujourd’hui on l’a équipé en masque et on lui demande de le porter pendant les cours. Pour les récrés et la cantine, on peut pas faire grand chose.
Dans l’idée, on attend pas que l’État le rende obligatoire pour les primaires, on prend les choses en main nous même, quitte à se planter.
C’est plutot une bonne nouvelle parce que je crois que le nez qui coule ne fait pas parti des symptomes du covid
À force je sais plus. Mais tant mieux alors. Parce que cet après-midi c’était une véritable épidémie de mouchage…
Tu n’es pas le seul.
Encore une preuve qu’une communication simple et claire est indispensable dans ce genre de situation : beaucoup de monde a l’air de ne pas savoir quoi faire, a peur de mal faire, a peur qu on puisse lui reprocher des choses et donc ça commence visiblement à pas mal surcharger les médecins « pour rien » 
Je vois bien comment c’est vite la panique, l’école de la fille de ma compagne a appelé ce midi, médecin ce soir pour probablement le rhume ou assimilé qu’elle attrape tous les ans à cette période.
Oui, ca devient la parano. A la moindre toux, ça y est c’est le COVID…
Remarque, même les professionnels ne savent plus quoi faire : un copain prof d’EPS me dissait qu’il a eu une élève avec toux sèche, fièvre, senstion d’étouffement à la poitrine, hier pendant son cours. Bref, les symptomes du COVID entre autre.
Il appelle les pompiers, qui viennent donc et qui… ne savaient pas trop quoi faire.
Du coup elle a eu des Doliprane et la gamine est retournée à l’école le lendemain.
Elle n’a même pas eu de test parce que de toute façon c’est saturé pour l’instant…
Il y en a 524 en France actuellement. Ce qui reste relativement faible comparé au nombre de classe total.
Tu dois donc habiter un coin particulièrement touché si tu en as tant que ça autour de chez toi, mais relativisons aussi : ça reste une proportion assez faible, et on est (pour l’instant) encore loin de l’explosion prédite à la rentrée.
D’autrant qu’on les ferme rapidement lorsqu’il y a 1 cas ou 2, ce qui est une mesure de précaution. De là à en déduire que tous les autres de la classe sont touchés…
Oui alors niveau cohérence, les personnes qui sont contre le port permanent du masque au travail et les plus véhémentes que je croise en ce moment et sont… le personnel hospitalier (constaté dans 3 sites différents en 15 jours, j’étais sur le cul, palme à un CHU que je ne nommerai pas, où l’on s’est ouvertement moqué du fait que je garde le mien pendant toute la journée). Je me doute que ce ne sont que des cas isolés et que je n’ai pas eu de chance, mais ça me désespère un peu.
Ah et ceux que j’ai en cours qui t’expliquent que non ils ne renonceront pas aux soirées médecine, car c’est ultra important… Bref.
Alors que les centres de formation ne prennent pas les choses complètement au sérieux ne me surprend pas plus que ça 
.
Le site du gouvernement sur le coronavirus notamment les cartes et courbes par départements : à première vue assez bien fait, en tout cas pour le menu des cartes et données.
Et ben que le karma fasse son oeuvre et qu’ils le choppent !
Alors, je me suis mal exprimé : ce sont les élèves (car oui, pas de titre d’étudiant pour eux) qui globalement s’en cognent.
Le personnel rappel à l’ordre, et aujourd’hui une des profs en a remis une couche assez sévèrement en expliquant que ceux en hosto en prenaient plein la tronche.
Très stricte sur les protocoles alors que, ben ce sont des protocoles sanitaires de bases.
Ya rien de stricte dans son comportement, mais c’est globalement comme ça qu’il est perçu. WTF people.
La nouvelle du jour étant que les enfants et le mari d’une élève ont été « bien malades », avec de la fièvre et de la toux, ya quelque temps de ça.
Cool. Et cette info s’est su par des messes-basses. Comme si l’avoir chopé était honteux alors que c’est plutôt de cacher cette info qui est « honteuse » en plus d’être dangereuse et irresponsable.
Donc le centre de formation est peut-être sur le point de fermer.
Parce que les gens préfèrent se taire.
COOL.
