[ECOLE D'ING] laquelle choisir

Yop les gens.
Bon j’ai pas tout lu avant (c’etait trop long :stuck_out_tongue: )
Mais je suis à Grenoble et j’ai vu que ça causait Ensimag.
Ca tombe bien je suis dans leur locaux vu que je suis au departement telecom de l’INPG. C’est une ecole comme les autres sauf pour les recruteurs : on est de l’ENSIMAG pour eux :stuck_out_tongue: et on va pas s’en plaindre.

Alors il y a trois filières chez nous mais ça bosse plutot orienté Info/Reseau.
On a aussi des projets communs a l’ENSIMAG et pour la partie plus électronique on a des TP’s et profs de ENSERG (electronique).
Les trois options : Appli reparties et reseau , Applications Communicantes Embarquées, et Telecommunication et Systeme de transmission (des ondes et de l’elec quoi).

Pour ma part je viens d’un DEUG ils en prennent deux chaque année (en 1ère année) ils prennent des DUT (6 en moyenne) Il y a aussi des admi sur titre en deuxième année mais je sais pas combien

Puis c’est Grenoble merde : le ski la montagne les erasmus enfin tout quoi :stuck_out_tongue:

Si tu veux d’autres renseignements hésite pas (mais par PM qu’on pollue pas trop) même pour l’ENSIMAG j’ai plein de potes chez « les autres »

[quote=« rolyat, post:40, topic: 29037 »]Attention Tiennos, dire qu’un PhD pourra t’être utile, c’est plus ou moins à double tranchant… Il faut voir ce que tu veux en faire de ta thèse. Si c’est pour avoir un boulot de super ingénieur, c’est un peu gâché amha.

Pour moi, la thèse, c’est ouvrir l’esprit et développer le sens critique, et surtout faire de la recherche (et en plus pour moi, enseigner a une place importante dans « mon objectif de carrière », au même niveau que la recherche).

Euh… quand je parle d’« objectif de carrière », il faut pas voir ça comme les business men, etc… là, ça serait objectif idéal.

Je plussoie aussi Koubiak et Deneb: faire la thèse à l’étranger (comme dans mon cas) ou avoir une expérience à l’étranger est un plus indéniable… Tout dépend encore de ton sujet de thèse si tu cherches un job en France. Dans notre beau pays, il y a des sujets porteurs - le graphisme et la visualisation entre autres - et d’autres moins (middleware distribué par exemple :sigh:).

Faudra que je me relise, là, c’est miam miam.[/quote]
Ben justement je me tâte… faire une thèse ou pas ? Je suis juste stagiaire pour l’instant, presque ingénieur et je bosse sur des trucs qui m’intéressent à fond. Alors je me demande si ça serait une bonne idée de rempiler pour 3 ans ou de me mettre « vraiment » au boulot. Surtout que maintenant que j’ai travaillé dans les services R&D de grosses entreprises avec des moyens, je pourrai jamais aller dans un labo public où il faut pleurer 6 mois pour avoir une machine d’occase pour cause de pas de budget. :stuck_out_tongue: (Nota : je fais pas de l’info, mais de la physique et les machines ont tendance à coûter une fortune, voire deux)

Là encore, à l’étranger, les choses ne sont pas (trop) pareil qu’en France. En Allemagne, si il faut quelque chose tu l’as tout de suite (ou presque), bon c’est clair faut que ça rentre dans le budget, mais au pire ça dure une semaine.

Le salaire que j’avais en tant que doctorant en Allemagne en ferait au moins baver trois ou quatre doctorants en France (d’ailleurs je me demande pourquoi j’ai voulu retourner en France moi ! :stuck_out_tongue: ).

Et pour info, j’ai fait un parcours assez atypique: Bac Comptabilité, BTS Comptabilité, IUP MIAGE, DESS Info, armée (bah oui, j’avais pas le choix, mais c’était super), DEA Info, et Doctorat d’Info… Faut de la volonté, mais ça marche!

En France, pas d’inscription en thèse de doctorat sans DEA ou son équivalent actuel (mastère recherche?). Pour les ingés qui veulent une bourse BDE voire MENRT, il est indispensable qu’ils suivent une ‘double formation’ intégrée à leur cursus. Avant la réforme, à l’ENSEIRB tout au moins, les cours de second semestre étaient communs au DEA LaBRI et aux ingés qui avaient choisi la spécialité. Et ce fut le cas dans au moins une autre ENSI, donc je pense que c’est le cas de la majorité quand meme…

Pour le reste, il n’y a pas 2 thèses identiques, tant les conditions sont difficilement comparables. La direction et l’encadrement sont très importants (ne pas se lancer sans des gens ‘que tu ne sens pas’, bien qu’il n’y ait pas de fatalité). Les qualités du candidat aussi, bien entendu, vu que c’est lui qui fait le gros du travail (souvent).
Mais le plus important, c’est encore d’avoir une putain de motivation de devenir docteur. Sur 3 ans (mini), pour mener à bien un projet qui reste assez personnel, il faut quand meme en vouloir, vu qu’il y a forcément des hauts et des bas. En ce sens, la préparation fournie par le DEA (quelle que soit sa forme) n’est pas de trop (le mémoire et la soutenance sont des tests intéressants).

Une solution à ne pas négliger: la thèse CIFRE. Des sujets circulent régulièrement, et au pire, vous pouvez proposer le votre. Il n’y a pas de date fixe pour commencer une CIFRE. Une cifre implique un labo public et une entreprise privée, le thésard partageant son temps entre les deux pour un sujet qui intéresse les deux (genre recherche appliquée, souvent). Je connais un thésard CIFRE qui a fait une thèse bien académique avec plein de publis et qui a fini maitre de conf, et j’en connais un autre dont la boite a coulé entretemps et qui a rédigé un manuscrit lamentable. Entre deux, il y a de tout… Pour info, le premier était dans une grosse boite avec une tradition R&D, l’autre dans une start-up.

Juste pour dire qu’à mon époque (il y a 6 ans) les écoles télécoms ENST/ENSTB/INT, prennaient beaucoup plus d’admissions (60) parrallèles que les autres.

Pour le CIFRE, autant que la boîte soit en béton: ou ils signent tout de suite (et donc s’engage) ou le doctorant les oublit tout de suite. Y’a des boîtes qui font durer la signature pour, ni plus ni moins, faire du doctorant un « stagiaire » utilisable pour tout (j’ai des adresses :stuck_out_tongue: ).

Sinon, toujours en ce qui concerne la thèse, il est ultra, ultra, ultra important (clair?) que les rapporteurs (souvent externes) soient des sommités dans leur domaine : ils seront souvent pris plus au sérieux qu’un autre gars. Mais l’autre côté de la chose :

  1. ça coûte de l’argent de les faire venir de l’autre bout du monde - et tous les labos en France ne peuvent se permettre ça
  2. ils sont plus exigeants que d’autres (mais bon, c’est pas plus mal ça, pour la suite).

Je confirme que l’INT prend pas mal d’élèves en parallèle (les admissions sur titre comme ils disent). Tu rentres direct en deuxième année donc.

Par contre, l’INT c’est à Evry, et c’est pas super funky comme cadre… (doux euphémisme)
My two cents :stuck_out_tongue:

Tiens, t’es à l’ESIEE toi ? Je me souvient d’avoir passer le concours d’entrée en 2005.

Pour détruire une idée fausse actuellement (mais Koubiak l’a déjà dit):
Le DEA ou Master Recherche n’est plus un prérequis indispensable, d’un point de vue administratif, à une thèse. Point barre, j’ai rien de plus à ajouter :P.

Ah si p’tre un plussoiage pour rolyat et les commissions pour les postes (qui a dit “magouilles” ? )

[quote=“Khin, post:49, topic: 29037”]Pour détruire une idée fausse actuellement (mais Koubiak l’a déjà dit):
Le DEA ou Master Recherche n’est plus un prérequis indispensable, d’un point de vue administratif, à une thèse. Point barre, j’ai rien de plus à ajouter :P.[/quote]

Je n’irai pas vérifier, mais c’est une connerie bizarreté d’avoir (récemment) modifié cette loi. Point barre. Faire mariner un étudiant en thèse pendant 2 ans pour qu’il se rende compte qu’il n’est pas fait pour la recherche quand bien meme il est très bon, c’est pas du genre malin. Les formations doctorales n’ont rien de forteresses fermées ou élitistes (mais alors rien)…

En meme temps, vu que des modes de financement de these ou les bourses de theses ne se sont pas multipliées par parthénogénèse, j’ose supputer que cette modification aura une influence minime. En effet, on ne confie pas une bourse à n’importe qui: c’est la guerre totale pour en avoir, très souvent. Celui qui postule à une thèse sans même être passé par la voie normale va avoir bien du mal a arracher une bourse déjà disputée âprement par des étudiants qui ont fait leurs preuves… C’est déjà presque impossible (ou rare) d’obtenir une bourse hors de son DEA d’origine, sauf forte recommandation d’huiles.

En gros, cette modif ou rien, c’est un peu la même chose. Allez, tiens, dodo time!

Euh… commissions pour les postes de maîtres de conférence, j’ai pas de preuve que ça soit des magouilles… Mais rien qu’à voir qu’il n’y a pas moyen de défendre son dossier de vive voix, ça fout surtout les nerfs.

Par contre c’est sans doute vrai qu’il préfère un candidat qu’ils connaissent… C’est aussi le double tranchant de faire sa thèse à l’étranger: toutes mes publis, y compris la thèse, sont en anglais, car les conférences du domaine sont internationales (puis bon, 7-8 publis en 4 ans, c’est pas mal :stuck_out_tongue: ).

La cooptation fait partie intégrante du système de recherche. Point barre. Et pour couper court à d’éventuelles remarques, ca n’a rien à voir avec la France en particulier. J’ai pas dit que j’approuvais, j’ai noté que c’était largement généralisé à tous les niveaux.

Un établissement peut décider de filer le poste à un local une année (sauf si un très bon extérieur se présente, sachant en meme temps qu’il risquera de choisir un un autre établissement), et ouvrir largement la compétition une autre année si une nouvelle activité se lance. Des établissements ne recrutent que des locaux (comme ca, ils sont sûrs du bonhomme, ce qui sert plus qu’on ne le pense), d’autres que des extérieurs (parce qu’ils négligent leurs propres étudiants et que, vue la pénurie de postes, ils peuvent assez facilement trouver des candidats très doués en grand nombre).

Je ne pense pas que la langue joue: pour la thèse, à l’extrème rigueur, mais pour les publis…
Par contre, faut des contacts préalables avec le labo visé: si tu débarques de l’étranger le jour de ton audition, ca peut ne servir à pas grand-chose…

C’est clair ça aussi, pas forcément fair non plus ce système. Par contre faut encore arriver à l’audition. Dans les retours que j’ai eus, par exemple pour un poste, places offertes: 1 candidats: 62…"

Par contre, ce que je critique du système français, c’est le système à la *** où tu ne peux même pas faire une lettre de motivation mais aussi l’obligation d’envoyer ton dossier en lettre recommandé, alors que le ministère a instauré un site Web où le passage est obligé. Bon, ça c’est la partie administrative bien chia*te.

concernant la these , ma petite experience

une these c’est bien mais il faut savoir pourquoi on la fait . Pour l’industrie ? pour la recherche l’enseignement ?
les sujets devront etres en adequation avec tes aspirations pro

ensuite si tu choisit l’industrie c’est simple :

  • premier boulot super dur à trouver mais apres que tu l’ai , que tu as engrangé 3-4 ans d’exp …JACKPOT !

( bon faut le choper ce putain de premier taf de docingé , vraiment pas gagné d’où l’importance du sujet , reste terre à terre je dirais )

Si tu pouvais develloper cela pourrait m’interesser aussi.
Je suis personellement à l’ESIEE depuis 4 ans (admission apres bac) et meme si il est evident que cette ecole ne vaut pas centrale ou autre INSA, je pense que cela reste école d’ingénieurs correcte avec de reelles possibilités de partir à l’étranger (a peu pres un quart de la promo fait son stage autour du globe actuellement).
De plus la formation est à mon sens de plutot bonne qualité et avec de réelles perspectives d’embauches derriere ( a partir du moment ou tu es motivé par ce que tu fais. Normal me dira t’on)

Bref pour en revenir au sujet initial, comme l’ont déjà dit quelques personnes, ton dossier d’IUT sera surement scruté à la loupe lors de l’admission parallèle. Apres si jamais tes résultats n’étaient pas si géniaux qu’ils devraient l’etre, ce sera à toi de mettre en avant ce coté expérience humanitaire lors d’un probable entretien.
Bon courage à toi dans tous les cas : :stuck_out_tongue:

Jamais soutenu ce système…
Et c’est clair qu’arriver à l’audition, c’est déjà pas mal, même si tu as 3 chances sur 4 d’être là pour meubler.

Oui, ca fait très cher au final. Mais moins que les billets de train pour les auditions…

Dans ce système, tout est bon pour décourager le candidat surnuméraire. Et visiblement, tous les filtres mis en place (en partant de la qualif que tu évoques dans ton blog) suffisent à peine à limiter le flux. Il faudrait tout remettre à plat depuis le début, ne serait-ce que pour indiquer clairement aux candidats qui n’ont raisonnablement aucune chance d’être pris sur le poste d’arrêter les frais (et donc de forcer là où il y aurait une chance). Très clairement, les bases de ce système datent de l’époque où il y avait très très peu de doctorants et ou les postes proposés étaient en rapport avec le nombre de candidats (de nos jours, les postes publiés sont aussi nombreux qu’avant, c’est juste que les départs à la retraite ne sont pas réellement compensés).

Sinon, pour la lettre de motivation, elle est requise pour certains ATER et pour tous les post-doc. Mais, pour les MdC, elle prend une autre forme: le projet scientifique et pédagogique. Tu dois expliquer sur plusieurs pages ce que tu feras une fois recruté dans le labo. C’est bien plus complet (et difficile) qu’une LM standard, car ca suppose que tu as bien étudié ta cible…

Ce qui est bien crado, c’est que le candidat libre sent qu’il est souvent là pour meubler. Le candidat « pressenti » (quand il existe, et c’est loin d’être toujours le cas, et ce n’est pas forcément un local), lui, n’a pas trop à s’embêter: il connait sa cible depuis un moment vu ses contacts, et parfois on l’aide à rédiger le dossier. C’est dégueu pour le libéro qui se casse la tête à pondre un dossier moins bien réussi et qui partait déjà avec un handicap.

Voilà pour les choses telles qu’elles me semblent. Pour le reste, tu n’as pas le choix: tu veux un poste? Fonce, tu verras bien… Il y a toujours des cas où des compétences très précises sont recherchées, et donc où le bol peut aider. Et si ca foire la première année (comme souvent), les auditions t’auront permis de créer des contacts qui te serviront l’année suivante, voire dans la suite de ta carrière (si tu finis ingé dans le même domaine, par exemple).