Eolas Technologies se sent pousser des ailes : après avoir réussi à faire <a href=http://www.cafzone.net/ipb/index.php?showtopic=11545 target="_blank">cracher 521 millions de dollars à Microsoft, elle trouve que tant qu’à faire, elle pourrait interdire la diffusion de l’horrible logiciel qui viole un de ses brevets.
Eolas a en effet déposé en 1994 un <a href=http://patft.uspto.gov/netacgi/nph-Parser?Sect1=PTO1&Sect2=HITOFF&d=PALL&p=1&u=/netahtml/srchnum.htm&r=1&f=G&l=50&s1=5838906.WKU.&OS=PN/5838906&RS=PN/5838906 target="_blank">brevet sur la “méthode de distribution hypermédia pour invoquer une application externe permettant d’interagir et d’afficher des objets intégrés dans des documents hypermédia” (un plugin comme Flash, Real Player ou Acrobat quoi). Ce brevet a été accordé en novembre 1998. Sûr de son bon droit, Eolas a déposé une demande d’injonction auprès d’un tribunal de Chicago afin d’empêcher la distribution des navigateurs Internet Explorer supportant les plugins.
Le W3C, l’organisme qui définit les standards du Net, a annoncé réfléchir à une nouvelle version du code HTML qui permettrait de régler le problème.
Microsoft, de son côté, a sorti une nouvelle version d’IE (la 6.01) à des fins de tests. Cette version permettrait de contourner le brevet d’Eolas. Les changements sont assez mineurs et devraient, selon l’éditeur, permettre de continuer à exploiter les technologies utilisées actuellement.
Eolas, pas chien, annonce être prêt à stopper les poursuites si Microsoft se décide à lui acheter une licence pour utiliser “sa” technologie. Espérons qu’Eolas se brûlera les ailes sur ce coup (hum… désolé mais c’était trop tentant).
Source : <a href=http://www.vnunet.fr/svm/actu/article.htm?numero=11451&date=2003-10-09 target="_blank">VNUnet