Et de façon générale, l’automatisation des composants Infra nécessite une base d’algorithmique.
Tu devrais essayer de jeter un coup d’œil plus neuf sur la chose, tu t’es peut être fait une fausse idée à l’époque de tes études !
1 « J'aime »
Une manière d’aborder l’algorithmie comme un jeu de réflexion :
3 « J'aime »
Ça me fait penser à Minecraft Hour of Code. C’est une vraie initiation à la programmation, mais aussi un vrai jeu de réflexion.
Les métiers de l’informatique sont très interconnectés. C’est très difficile d’échapper à toutes les facettes en même temps.
Infra/sysadmin tu va devoir faire de la programmation pour automatiser les tâches ingrates. Tu vas avoir aussi besoin de bonnes compétences en réseau.
À un testeur qui a testé 3 fois le même scénario à la main, on va lui demander s’il peut automatiser, quitte à ce que ça soit un travail collaboratif avec un développeur. On peut de programmer des tests de charge et ça passe souvent par du scripting.
Côté fonctionnel et gestion de projet, tu peux avoir besoin de faire des requêtes SQL ou simili SQL pour en savoir plus sur l’utilisation de tes applis par tes utilisateurs.
Côté web design, faut un bon niveau en CSS et des bases de javascript. Tu peux même être amené à construire une maquette à peu près fonctionnelle de site, dans certains cas.
Côté dev, faut connaître de l’administration système, pour déployer tes applis, les observer et comprendre comment elles se comportent en production. Faut aussi avoir des notions d’administration des bases de données. S’y connaître en tests ça aide aussi, parce que certains tests automatisés sont la responsabilité des développeurs.
Chez les DBAs, faut savoir programmer pour automatiser et faut connaître de l’administration système. Ça aide de savoir comment les machines physiques ou les VMs se comportent à différent niveau de charge, d’en savoir au moins un peu sur les accès disques et leurs limitations.
Côté support niveau 3, faut que tu connaissent les bases de l’administration système et du scripting ou ta vie va être misérable. Et faut généralement connaître aussi le SQL plutôt bien.
Bref, faut picorer un peu partout, c’est ça qui est amusant aussi 
2 « J'aime »
Je tempère grandement cette affirmation. Si on vise l’expertise sysadmin effectivement faut mettre un peu les mains sur la programmation, ou au moins savoir pondre un script (bash/powershell) correct, mais on est très loin d’un « vrai » dev comme la plupart des gens l’entendent.
A coté de ça, j’ai croisé énormément de « sysadmin » junior ou non qui n’avait même jamais ouvert un terminal ou taper une ligne de commande. (je ne le conseil pas, c’est comme pour l’anglais, si on veut un tant soit peu pouvoir progresser dans ce metier c’est une connaissance à avoir à un moment quand même.)
My 2 cents :
Ma formation initiale : mathématiques (statistiques spécifiquement)
Mon expérience professionnelle :
- secteurs : assurance, produits de grande consommation et enfin distribution/logistique
- activités : pour l’essentiel reporting (avec mise en place des outils, donc un peu de scripting/prog par ci par là) et analyse
En 2019 j’ai été contactée par un organisme de formation pour faire une POEI (Préparation Opérationnelle à l’Emploi Individuelle), il s’agit d’une formation financée par l’entreprise qui te propose ensuite un emploi. Quelqu’un en a parlé plus haut dans le sujet avec une certaine réticence. Le système n’est pas parfait certes, mais en attendant tu te formes (et c’est toujours bon à prendre), tu continues de recevoir tes allocations chômage et à la fin tu as un job, que tu as le droit de refuser (3 personnes sur 12 de la POEI que j’ai suivie l’ont fait)
Niveau contenu, c’est l’entreprise qui décide du programme. En ce qui me concerne le voici :
Evidemment en 3 mois tu ne deviens pas spécialiste, mais la variété des sujets permet de mettre un pied à l’étrier. Dans l’ESN pour laquelle je bosse, on est globalement bien entouré, les juniors sont bien accompagnés.
Quand j’ai effectivement pris mon poste, j’ai commencé sur un projet d’installation de SAP. J’installais des VM pour les différents environnements en ligne de commande sur Linux.
Rapidement j’ai été abordée par un chef de projet pour une mission concernant un outil de calculs de complétude sur la CMDB (Configuration Management Database du client = base de données qui répertorie tous les items du système informatique de l’entreprise physiques (serveurs, workstations,…) ou non (instances applicatives, bases de données,…) Au départ c’était juste la mise en place et la maintenance de l’outil : classeur Excel avec du VBA et Power Query derrière (oué y a encore malheureusement des boîtes qui construisent des « applications » avec Excel…)
De fil en aiguille, le mi-temps est devenu un temps plein, puis j’ai pris la place du référent sur le sujet CMDB dans mon équipe (suite à l’ingérance du client, mais c’est une autre histoire). Aujourd’hui (ce n’est pas mon titre officiel, mais c’est tout comme) je suis process manager Configuration Management.
Mon job en quelques lignes :
- Gestion de la qualité des données en CMDB : contrôles de complétude et de cohérence, suivi du respect des règles de modélisation
- Sessions d’information + support utilisateur
- Pilotage des chantiers d’évolution (par exemple en ce moment on est sur la modélisation des out-of-band devices et des volumes de stockage)
Au final j’ai pu garder ma casquette initiale, mais en l’appliquant au domaine de l’infiormatique. La POEI est venue compléter des trous. Après je continue d’en apprendre tous les jours, je suis toujours des formations, je passe des certifications. C’est assez riche, je dois comprendre les architectures, comment tous les équipements s’articulent entre eux.
Je n’avais pas spécialement construit de projet par rapport à cette reconversion, j’ai saisi une opportunité qui s’est présentée. Au pire, je pouvais toujours me retourner (je continue de recevoir régulièrement des propositions sur mes activités précédentes, notamment en approvisionnement) Mais ça a plutôt réussi finalement.
Pour donner un autre exemple : dans mon équipe, il y a une personne qui a été directeur commercial pendant plus de 20 ans et qui a lui aussi fait une reconversion. Il s’est autoformé et spécialisé sur les pratiques ITIL et sur Service Now (l’outil de gestion de SI qui est actuellement utilisé sur ma mission) Pour lui ça a été aussi un apport personnel, ITIL l’ai aidé à structurer son esprit un peu brouillon 
Voilà ça peut être des idées pour toi aussi. Y a vraiment plein de domaines possibles. Ma boîte ne parvient pas à atteindre ses objectifs de recrutement (on nous offre très régulièrement de très grosses primes de cooptation), donc y a de quoi faire et ils ne sont pas forcément super regardants sur les profils d’où des gros moyens mis en oeuvre pour les formations (notamment partenariats) Et c’est sûrement le cas ailleurs aussi.
Après bosser pour une grosse ESN, c’est pas forcément super sexy, mais quand t’as pas l’XP, c’est aussi un moyen d’ouvrir une porte.
11 « J'aime »
C’est un super outil pour apprendre sur le tas si la structure accompagne correctement ! Je plussoie
Et pareil pour cette remarque :
90% des jeunes que j’ai pu accompagner ne voulaient pas aller en ESN. Ceux qui ont accepté sont ceux qui ont bossé le plus rapidement et qui ont bougé ensuite vers un structure plus classique…
EDIT : Attention, les POE (I ou C) ne sont ouvertes qu’aux demandeurs d’emploi. Donc c’est à étudier une fois le projet pro validé, ou la rupture conventionnelle négociée…
Tiens tiens, vous êtes combien (on utilise SNow aussi là où je bosse)
Comment ça combien ? En nombre de personnes dans l’équipe ? (Ca me paraît bizarre comme question alors je demande précision :D)
Les deux mon capitaine, c’est pour avoir une idée du dimensionnement de l’équipe qui utilise SNow et du nombre de clients en face. On avait SM9 avant, et je ne suis pas super convaincu par SNow.
On est une petite dizaine, avec des personnes dédiées à chaque pratique (Incident//Problem Management, SRM, Change Management et puis moi sur Configuration Management) Après c’est du support renforcé pour les acteurs métiers ou des secteurs spécifiques (SOX, trésorerie…)
Service Now il est comme beaucoup d’outils : il a les défauts de ses qualités. De fait, le client est dans une démarche « back to standard », ils se sont tirés une balle dans le pied en voulant trop de personnalisation, ce qui a complexifié le système à outrance et donc détérioré son usage. J’ai pas de point de comparaison (oui je suis en reconversion, n’oublions pas :D) Mais globalement j’aime bien l’outil (même si y a quelques trucs qui me font péter un câble en terme de navigation et d’ergonomie)
Mais on dévie du sujet 
Si tu veux échanger là dessus, je suis dispo par ailleurs.
Pour revenir dans le sujet, Service Now, c’est un sujet à lui tout seul, usage, évolution (avec éventuellement la partie développement/interfaçage), y a de quoi faire Et tu peux demander à avoir un compte Bac à sable pour faire mumuse (c’est gratuit sur une durée limitée) Ce sont des compétences prisées dans ma boîte d’ailleurs.
1 « J'aime »
Haha, chez nous c’est en Access les applications 
Et depuis que je m’en occupe on a dépassé la limite de pérennité évidemment 
Been there, done that :’(
Merci beaucoup pour ton retour.
Mais du coup j’ai du mal à identifier ton travail avec les sous entendu techniques que je ne maitrise pas bien, quel serait l’intitulé de ton poste ?
Peux tu préciser le fonds de ta pensée, je ne saisie pas bien.
Je connais une clinique qui en 2005 utilisait Access 97 pour gérer les séjours des patients, hors facturation. Avec moult pertes de données. 
2 « J'aime »
Dans ma boite actuelle, il y a 3 ans, on a INVESTI dans un logiciel de dématérialisation.
IE11 et silverlight only… et ce n’est même pas une blague.
4 « J'aime »
Comme toujours, ça veut rien dire sans contexte. Je travaille avec une boîte qui fait de l’injection plastique et tout les OF sont planifiés et gérés grâce à une appli access. Ca marche très très bien. L’outil est jamais mauvais quand on sait l’utiliser et qu’il est dans le rôle pour lequel il a été fait.
Ya 3ans, c’etait deja une erreur hein. 0 excuses.
Mouais. C’est l’exception qui confirme la règle. J’ai vu tellement de projet usines à gaz en Access que j’ai supprimé cet outil de mon CV il y a des siècles.
Je me souviens d’un projet, comme Access gère très mal les accès concurrents, où j’avais rajouté après chaque commit une vérification que la donnée avait bien été sauvée vu qu’il y avait beaucoup trop d’ utilisateurs. Cet outil avait été choisi pour éviter la DSI et être sur le budget Bureautique.
En plus les projets Access sont souvent initiés à l’arrache et de préférence par des non informaticiens.
C’est vraiment à fuir sauf pour créer des rapports ou faire des IHM et avoir une vraie base de donnée en dessous.
Mais je connais quelqu’un qui fait des applications Access aux petits oignons. C’est à dire qu’il l’utilise dans son domaine de vol en quelque sorte. C’est effectivement comme Excel qui ne devrait pas être utilisé pour des applications mais comme un tableur.
À fuir en 2021 sauf cas particulier.
Édit : Bon y’a bien pire: W.nd.v (je met des points pour éviter les avocats de cette société 
)
1 « J'aime »
On est bien d’accord.
Mais quand tu choisis un produit informatique et que tu ne mets pas au courant le responsable du service informatique du logiciel qui va être installé sur ces serveurs… voila ce qui arrive.
Comme indiqué dans mon message initial. Je pensais à toute la gestion de projet autour du développement. Il y a beaucoup de métiers qui gravitent autour du développement et certains ne demandent pas de compétence en développement.
De plus en plus d’entreprises appliquent la méthodologie agile, ça veut tout dire et rien dire à la fois 
ça veut surtout dire qu’on sort de l’image de chef de projet des années 2000, on est + flexible. Dans ces métiers de supervision sdu processus de développement, on trouve souvent des personnes sans backgrounds IT qui apprennent sur le tas, il faut surtout être pragmatique et de l’expérience de management est un plus indéniable. Attention que généralement l’équipe de supervision n’est pas supérieure dans la hiérarchie mais au même niveau.
Sinon l’implémentation d’un ERP permet d’allier connaissance business et l’IT.
Édit: question importante que je ne pense pas avoir été soulevée dans le topic, veux tu travailler en interne (r&d) ou bien pour/chez des clients ? Car la manière d’approcher les différents métiers de l’it est bien différente.
1 « J'aime »