Histoire à suite

Des etoiles filantes venait s’écraser sur le champ magnétique. Bastide a toujours aimé regarder mourrir ces météorites de son balcon. Elle disparaissent dans un dernier soupir rouge, bleu, vert et toutes les autre couleurs de l’arc en ciel. Les plus frequentes étaient les rouges car le météorites étaient souvent composés de fer et le champ magnétique réagissait en fonction des mineraux, au fer une gerbe rouge, au cuivre une gerbe verte et ainsi de suite…
A chaque fois qu’un météorite venait mourrir il ne pouvait s’empecher de penser à son fils… “Oh la belle rouge, Papa ya beaucoup de fer c’est ca ??” “Oui mon fils” repondait il avec amour.

Mais voilà,cela faisait 5ans qu’il n’avait plus de nouvelle… emporté par la mort. Son fils n’avait que 15 ans… 5 ans qu’il n’arrivait pas à oublier Jack. Il aurait pu en faire des choses à 20 ans sur ce vaisseau, il y avait en effet de quoi s’amuser… soupir foutu electronique defectueuse… L’image du vaisseau explosant dans l’espace était gravé à jamais dans sa memoire…

Un bip le ramena à la réalité, son ordinateur personnel venait de lui annoncer l’arrivée d’un PM, forme nouvelle de l’email.
A sa lecture, il devint bleme…

“Y a t il toujours autant de fer dans les étoiles filantes ???”
signé J

J comme Jack ???
J comme qui ???

Il ne pouvait y croire !! Son esprit lui rappela la triste nouvelle et Bastide conclua que c’etait du à un mauvais plaisantin… mais qui pouvait connaitre cette reflexion… sa femme etait morte à la naissance de son fils et personne d’autre n’avait regardé à ce point les météroite et surtout personne à sa connaissance ne lui avait posé des questions sur ces etoiles filantes…

Il s’essaya sur son fauteuil et sorti un verre pour son Bowmore, un antique whiskey terrien qu’il avait réussi a récuperer aupres de pirates lors de ses divers expeditions… Il se versa une rasade pour y reflechir mais, à peine assit, un deuxiemme bip se fit entendre.

“N’en parle à Personne”
signé J

[NEXT]

PS : les commentaires se font ici

[Edité le 3/2/2003 par Donjohn]

Ses derniers souriaient, comme seuls ceux de leur clan savaient le faire.
Bastide feint de regarder si Tobias était mort, et en profita pour enclencher un signal durgence de vaisseau en détresse. Il se tourna ensuite vers ce qu’il restait de son ancien clan et leur dit en souriant:
“Bien vu, il est mort! Vous n’avez pas été très discrets en montant à bord… J’ai vraiment eut peur qu’il vous entende!”
Le sourire s’effaca des visages de Jack et Jeoffrey. Un silence long s’instaura, ce fut Jack qui le rompit.
“Qu… Quoi? Que veux tu dire?”
“Un sanguinaire reste un sanguinaire! Sombre idiot… Tu penses qu’un gamin comme toi aurait pu me berner? Et toi mon ancien frère d’arme… Je t’ai toujours été supérieur!”
Jeoffrey ne savait plus quoi répondre, il resta prostré un long moment. Il se tourna enfin vers Jack qui ne savait pas plus que lui quoi penser.
Un bruit sourd se fit entendre. Le vaisseau amiral venait de récuperer le cargo, ils étaient en train de les tracter.
Ce fut Bastide qui réagit en premier.
“Donnez moi une arme! Vite! On a plus le temps de jouer.”
Mais aucun d’eux ne bougea. Ils restèrent là encore un moment, jusqu’au choc suivant. Le cargo était maintenant solidement arrimé aux quais du vaisseau amiral. Il leur serait impossible de fuir sans sortir du vaisseau.
“Votre seule chance de survie, c’est de me faire confiance.”
Jack s’avanca vers son père, lui tendant son arme.
“Je vais te prendre en otage, et nous sortirons comme cela. Les quais doiventêtres remplis de vaisseaux prêts à décoller.”
Il se placa derrière son fils, le pris par le coup et lui posa le canon sur la tempe. S’adressant ensuite à Jeoffrey il lui dit :
“Va donc voir par le pare-brise du cockpit si un vaisseau rapide a l’air prêt à décoller.”
Jeoffrey hésita un moment, mais il était tellemement dépassé par la réaction innatendue de Bastide qu’il s’éxécuta.
Une fois son ancien compère arrivé à hauteur du cockpit, Bastide hurla:
“TOBIAS! Maintenant!”
Jeoffrey sentit un bras s’enrouler autour de son coup et le contact froid du métal sur sa tempe. Derrière lui, Jack criait. Un cri transpirant de désespoir.
On entendait les troupes se rassembler devant le sas du cargo, pour les acceuillir.
Bastide intima à Tobias de le suivre, ils se dirigèrent vers le sas. Bastide l’ouvrit d’un coup de pied dans le mécanisme.

Sur le quai, le colonel Vance et ses hommes attendaient.
Ils avaient recu des codes amicaux du cargo, des codes mis à jour une fois par semaine. Seul un pilote terrien pouvait les connaitre. Ils avaent donc commencé une phase de récupération. Mais un message de détresse avait suivi. Ils attendaient donc avec une certaine appréhension l’ouverture des portes.
Quand celles ci commencèrent à s’ouvrir, seul la vapeur causée par la dépressurisation apparut.
Sur le quai, la peur s’instaura. Qu’allait il sortir de ce vaisseau? Tous les soldat mirent le sas en joue.

Tobias entreprit de sortir en premier. Une fois le nuage de vapeur passé, son visage fut éclaboussé. Il en lâcha prise sur Jeoffrey. Et se tourna en s’essuyant le visage. Il leva les yeux pour voir les visages horrifiés de Bastide et Jack. Il regarda ses mains, elles étaient couvertes de sang.
Il cherchait encore d’où pouvait venir ce sangquand Bastide jeta son fils au sol en hurlant.
“Couchez vous! Tout de suite!”
Tobia obéit. Et il ne regretta pas une seule seconde. Une balle passa à quelques centimètres de son corps tandis qu’il se jettait au sol. A l’edroit même où se trouvait sa tête une seconde plus tôt.

Lorsque le visage de Jeoffrey était apparu des nuées, Vance n’avait pas hésité et avait tiré.
Ses hommes avaient alors suivi. Ils mitraillaient le sas.
Le colonel regardait le vaisseau cherchant un indice quand apparu au pare brise du cargo un t-shirt blanc. Quelque chose semblait écrit dessus.
Il ordonna à ses homme de cesser le feu puis s’empara de jumelles.

Bastide agitait le t-shirt avec tout l’énergie qui lui restait. Il y avait écrit en vitesse “AMIS”.
Le son d’un porte voix retentit au dehors.
“Ici le colonel Vance! Sortez les mains en l’air.”
Bastide sortit supportant Tobias, Jack les suivait l’air penaud, pris au piège.
Les soldats leurs firent un acceuil chaleureux. Mais ils furent interrompus pas l’alarme générale.
Bastide comprit qu’il se passait quelque chose de grave. Il demanda à vance de les emmener sur le pont.
Le speeder fonca vers le poste de pilotage.
Ils entrèrent alors que la bombe anti-matière approchait dangereusement.
Bastide comprit immédiatement la situation et se tournant vers Jack il lui dit :
“Tu es le seul à connaitre cette technologie! Que pouvons nous faire?”
Jack comprit que sa survie en dépandait.
“La bombe poursuit le code d’identification du vaisseau, qui est émit par radio. Nous ne pouvons rien faire!”
Bastide regarda Nès et lui dit :
“Changez le code d’identification du vaisseau avec celui d’une torpille et envoyons la au vaisseau monde. Ils seront ainsi détruit par leur propre bombe.”
Nès sourit et transforma cette demande en ordre.
Le technicien réalisa l’opération très rapidement, mais la bombe approchait.
Lorsque la torpille fut propulsée, la bome n’était plus qu’à 10 kilomètres. Elle entreprit une coube dans sa trajectoire pour essayer de rattraper la torpille.

A bord du vaisseau monde, les sourires se transformerent en grimaces.
La bombe les rattrapait. Ils n’auraient pas le temps d’atteindre l’hyper-espace

Des cris de joie retentirent. LE vaisseau mère venait d’être happé par la bombe anti matière.
Tobias s’écroula, il avait perdu beaucoup de sang. Des infirmiers vinrent l’emporter. Il regarda depuis sa civière les gardes s’emparer de Jack et le menotter.
Bastide était toujours sur le pont. Il ne saivait qui suivre… Son nouvel ami blessé ou son fils qui avait voulu le tuer…
Il regarda Nès en souriant, il avait fait son choix.
“Nès, vous auriez une bouteille de Bowmore?”

La bouteille de Bowmore était à présent vide. Les deux amis, vautrés dans les fauteuils sur la terasse de bastide, regardaient le ciel. Une étoile filante passa. Bien rouge.
Tobias regarda Bastide et lui dit :
“Les bien rouges c’est parce qu’il y a beaucoup de fer c’est ca?”

[The end]

[Edité le 8/2/2003 par maune666]

Tobias et Bastide n’eurent aucun mal à se faufiler jusqu’à une plate forme de décollage. La panique était devenue générale, et les Zaärgs en proie à la confusion agissaient de façon désordonnée.
-“Regardez Bastide, enfin la chance nous sourit, ce vaisseau est d’origine terrienne, j’ai fait mes classes sur un appareil de ce modèle. Je vous le sort d’ici en moins d’une minute” dit Tobias avec un large sourire.
Bastide le lui rendit.

  • “Je prends le pari. Une bouteille de Bowmore ?”
  • “tenu !”
    Ils s’engouffrèrent dans le vaisseau.

Les pilotes Zaargs avaient tout le mal du monde à manœuvrer la vaisseau monde privé de son interface vivante. Leur flotte en déroute ne les protégeait plus des attaques incessantes des chasseurs humains. Le vaisseau, d’une résistance hors du commun, encaissait les uns après les autres les chocs des torpilles protoniques et des canons à ions qui armaient les croiseurs.
Geësklye entrevoyait toutefois une issue à ce combat. Le coup de traître que ces chiens d’humains venaient de leur asséner semblait avoir mis leur vaisseau amiral hors d’état de nuire. Les procédures d’entrée dans l’hyperespace étaient pratiquement achevées et le vaisseau pourrait partir dans quelques minutes. Si puissantes que soient les armes de la chasse terrienne, le vaisseau monde était capable d’en encaisser bien plus avant d’être mis hors d’état de nuire.
Et il n’avait pas encore utilisé son atout maître.
Il prononça quelques mots dans sa langue natale à l’attention du pilote en charge des armements.
Celui-ci eût un sourire sadique et appuya sur le gros bouton rouge.

Nès sourit. Le vaisseau monde était toujours à portée de tir, et les canons seraient rechargés dans quelques secondes. L’ordinateur de bord avait finalement réussi à identifier la partie du vaisseau qui alimentait les propulseurs hyperspaciaux, et il avait bien l’intention d’y laisser sa marque. Une marque d’une trentaine de mètres de diamètre…
« Commandant, un objet non identifié vient de se détacher du vaisseau-monde » lui annonça Harrison. « L’objet se déplace lentement dans notre direction ».
-« senseurs actifs braqués sur cet engin !» cria Nès.
Le visage d’Harrison se décomposait au fur et à mesure qu’il lisait les données que lui envoyaient les senseurs.
-« Commandant. Les senseurs indiquent une masse qui croit de façon exponentielle. Bon Dieu ! Une bombe anti-matière ! Ces horreurs sont interdites par la convention galactique depuis 20 ans ! »
-« Parce que vous pensez que ces saloperies d’extra-terrestres l’ont signée ? » grimaça Nès.

Bastide arriva jusqu’au poste de pilotage. Le vaisseau, un cargo léger, pouvait sans problème être manœuvré par deux personnes. Il se mit au poste de navigateur, laissant Tobias occuper la place du pilote. Celui-ci paraissait revigoré par la tournure que prenait le combat.
La confusion dans le hangar était totale. Des Zaargs abandonnaient leurs postes, laissant le champ libre au vaisseau terrien.
Ils décollèrent rapidement, et n’eurent aucune difficulté à trouver un sas ouvert. Tobias était effectivement à son aise aux commandes et le dirigeait habilement. Ils furent vite hors du gigantesque vaisseau mère.
La situation au dehors était chaotique. Des nuées de chasseurs terriens parfaitement coordonnés pilonnaient sans cesse le vaisseau Zaarg. Bastide pianota sur son clavier des codes de reconnaissance afin de n’être pas pris pour cible.

  • “Enfin nous voilà en sécurité” dit Bastide. “Notre flotte semble avoir le dessus, nous n’avons plus qu’à rejoindre le vaisseau amiral une fois la bataille terminée”.
  • “En effet” répondit Tobias. Quand ma jambe sera remis, j’apprécierais volontiers de partager avec vous cette bouteille que vous me devez".
    Il gratifia Bastide d’un large sourire qui disparut aussitôt. Il s’écroula sur ses commandes, un poignard planté entre les omoplates. La garde du poignard était sculptée en forme de tête de mort. Bastide connaissait bien cette arme. Il vit du coin de l’œil que Tobias respirait encore, puis se tourna vers Joffrey et son fils…

[NEXT]

[Edité le 7/2/2003 par Cortes]

4 nouveaux gardes Zaärg entrèrent dans la cabines. Mais leur uniforme était différent.
Le maitre Geësklye leur siffla des ordres dans sa langue natale. Les gardes qui étaient en fait des pilotes dégagèrent violemment Joffrey et s’installèrent à différents postes pour prendre les commandes du vaisseau monde.
Bastide fut violement projeté contre un mur par le mouvement que les pilotes imprimèrent au vaisseau. Visiblement, ils étaient bien plus efficace que Joffrey pour le manoeuvrer. Les deux pirates se tenaient tant bien que mal aux murs, alors que les Zaärg semblaient faire corps avec le vaisseau : Le maitre Geësklye restait debout malgré les mouvements de celui-ci.
Comme personne ne semblait lui préter attention, Bastide rampa vers Tobias. Les deux coupures sur sa joue droite étaient profondes et allaient faire de belles cicatrices :
-“Vous pouvez marcher ?” Chuchota Tobias
-“Faudra bien.”

-“Bon dieu ! Comment un vaisseau aussi énorme peut-il manoeuvrer aussi vite ?” Hurla Nès “Harrison ! Envoyez moi deux croiseurs lui barrer le chemin. Et que nos chasseurs défendent mieux ce putain de secteur 4 ! Ils veulent que j’y aille moi même ou quoi ?”
-“A vos ordre !”
-“Artilleurs ! Envoyez des tirs de batteries sur les propulseurs du vaisseau-monde !”

Dire qu’ils ne voulaient même pas armer ce vaisseau colonial, songea Nès. Ces bureaucrates sont vraiment utopiques de croire que l’espace ne recelle aucun ennemis. Heureusement qu’il avait réussi à convaincre le ministère de l’exploration galactique.
-“Tir de batterie dans 5,4,3,2,1”

-“Zéro !” bastide se jeta sur l’arme de joffrey tandis que Tobias réussi à saisir celle de Jack. Les pirates furent complétement surpris, trop concentrés à voir comment le vaisseau monde allait s’en sortir.
Tandis qu’ils maintenaient les pirates en joue, ils se dirigèrent à reculons vers la porte de sortie.

Geësklye, qui donnait ses ordres aux pilotes se tourna vers Joffrey :
-“Humain ! Ce sont vos prisonniers, occupez vous d’eux ! C’est clair ?”

Bastide tenait en respect le groupe ennemi. tandis que tobias boita vers un nouveau véhicule Anti-G. Celui qu’avait du prendre les pilotes, pensa-t-il. L’interface de l’engin était organique, comme celle du vaisseau-monde, mais s’avéra plus intuitive. En 2 secondes Tobias compris le fonctionnement.
-“GENCE ! MONTEZ !”

Sans quitter ses cibles des yeux, Bastide recula jusqu’au speeder. La porte se referma devant lui. Il voulu détruire la platine de commande, mais il n’y en avait pas. Il sauta dans le speeder.

-“C’est parti !” dit Nès l’air satisfait.
Les lourds canons d’artillerie tirèrent vers le vaisseau-monde.
Par contre, les chasseurs ennemis prenaient le dessus sur la flotte humaine et ça le préoccupait. Des bombardiers légers commencaient à s’attaquer au vaisseau colonial. Nès eu soudain une idée.
-“Harrison ! Que suggérez vous pour ces chasseurs ennemis ?”
-“Heu… Ils sont supérieur au notre et malheur…”
-“Bon dieu mais qui m’a confié un empoté pareil ! Dites à nos chasseurs de battres en retraite mais ils ne devront pas se poser. Ils resterons en position de départ immédiat dans les hangars.”
-“Oui, mais…”
Nès ne s’interrompis pas
-“Puis vous ordonnerez à tous nos vaisseau lourd de stopper, puis de redémarrer, à puissance MAXIMUM, leurs champs de protection magnétique.”
-“Mais ca va couper leur alimentation énergétique pendant au moins trente seconde !”
-“Ca va surtout créer une onde choc ionique qui paralisera un bon moment ces maudits chasseurs.”
-“Et…” Harrison sourit, il commenca à comprendre “Nos chasseurs ressortent alors pour les finir ! Mais c’est GENIAL !”
-“Comment croyez vous que je soit devenu commandant, Harrison ?” Dit Nès avec un sourire orgueilleux. “Alors c’est bien compris ?”

-“C’est parfaitement clair” Dit Joffrey quand la porte se referma. Il était hors de lui ! Comment avait-il pu être aussi inattentif ? “Jack, on s’occupe d’eux”
-“Ouida !” Répondit Jack tout aussi énervé.
Ils se précipitèrent hors de la pièce. Le speeder de Bastide était déjà loin. Ils sautèrent dans la barque avec laquelle ils étaient arrivés.
-“Elle est bien plus lente que leur speeder.” Dit jack
-“Oui, mais nous nous connaissons le vaisseau…” Répondit Joffrey avec un petit sourire. Il ouvrit un petit compartiment et en sorti deux pistolets lasers.
Le vaisseau se mit à trembler et les lumières de la soute forestière vacillèrent pendant quelques secondes.
-“Et nous allons devoir le quitter bientot, si ca continue comme ça” ajouta-t-il.

-“Où-est ce qu’on va ?” Demanda Bastide qui voyait le bout de la soute forestière arriver à toute vitesse.
-“Il doit bien y avoir un hangar, a vaisseau, il suffit de le trouver.”
Bastide regarda Tobias. Il était admiratif de voir à quel point il était combatif. Malgré ses blessures il n’abandonnerait pas, ca se voyait dans ces yeux.

-“Bastide ? Je suis désolé pour votre fils.” Dit Tobias.
-“Mon fils… Il est mort il y a 5 ans” Dit Bastide “Regardez !”

-“Oui ! On dirait que ça a marché !” Harrison exultait “Ils perdent les commandes de leurs chasseurs.”
Les chasseurs Zaärg étaient incontrôlables. Ils continuaient tous sur leur trajectoire sans en dévier, se percutant les un les autres.
-“Envoyez nos chasseurs, Maintenant !” Ordonna Nès. La cabine était éclairée par une lumière rouge d’urgence et seule la radio fonctionnait. Le vaisseau colonial était en panne d’énergie, et c’était le cas de tous les vaisseaux lourds humains.
En revanche, les chasseurs étaient parfaitement fonctionnels et sortaient des différents vaisseau pour aller achever la flotte Zaärg en pleine déroute.

Tobias vit l’ouverture dans la paroi et dirigea le speeder sans ralentir vers celle-ci. Il s’engouffra dans un couloir à toute vitesse. Bastide blanchit légèrement :
-“Vous êtes sur de savoir ce que vous faites” demanda Bastide inquiet ?
-“Absolument pas !” Répondit Tobias avec un grand sourire
Il manoeuvrait le speeder avec une grande dextérité dans les couloirs du vaisseau monde. Ils arrivèrent alors dans un couloir vitré dominant un immense hangar. Celui était plein de vaisseaux et grouillait de Zaarg. Mais ces derniers ne les avait pas vu.
Tobias stoppa le speeder.

-“Pfiou… On est pas encore sauvé” dit Tobias.
-“Oui, mais on est pas encore perdu” répondit Bastide.

-“Si je vous dit que si !” Hurla un des Pilote Zaärg au maitre Geësklye “On n’a plus aucune chance !”
Zaärg sorti son magnum et le tua d’une balle en plein tête. Il s’adressa aux trois autres pilotes.
-“Est ce que l’un d’entre vous croit également être perdu ? Il faut s’enfuir d’ici et vous n’aurez aucun problème.”
Ces derniers se concentrèrent sur leurs commandes sans rétorquer. Le calme de maitre Geësklye contrastait avec leur grande fébrilité.

-“Laissez les s’enfuir, Harrison et vous aurez des problèmes !” Nès regardait le vaisseau-monde manoeuvrer pour s’enfuir. Au même moment, tous les systèmes redémarrèrent.

[NEXT]

[Edité le 7/2/2003 par Ash_Barrett]

CINQUIEME JOURNEE

Des explosions se faisaient entendre, de plus en plus fort. Jack et ses camarades comprirent la difficulté de la situation.
Ils n’avaient plus de pilotes, et aucun des trois ne se sentait capable de piloter cet engin en manuel. Ils allaient devoir demander à Bastide de le faire…

Joeffrey le traina jusque là et le mis au commande.
Bastide ne savait que faire… Obéir et sauver ses agresseurs en même temps que sa peau? Ou bien faire tuer tout le monde? Il ne pouvait pas non plus tuer les autres terriens… même sous la menace d’une arme.
Il lanca les moteurs, et le vaisseau se mit lentement à bouger. Il le fit se retourner, face aux vaisseaux terriens, et lanca des torpilles volontairement vers le vaisseau principal. Son tir fut précis, la torpille frôla le vaisseau comme prévu, un coup de semonce!
La flotte terrienne assailli donc le vaisseau-monde avec une férocité accrue.
Bastide venait de tenter un suicide, ce qui ne plut pas à Jeoffrey. Celui ci l’envoya voler du siege d’un bon coup de pied et se mit au commandes. Il fallait essayer de quitter cette zone. Leur vaisseau était le plus rapide, il ne se faisait pas de soucis, même s’il avait énormément de mal a maitriser l’engin!

Son plan se passait à merveille quand…

[NEXT]

[Edité le 7/2/2003 par use-writer]

Une odeur immonde sortait de la piece sombre où la maitre Geësklye menait Bastide et Tobias. Joffrey et Jack, bien que n’ayant pas perdu leurs sourirs malsains, grimaçaient à l’idée d’entrer la dedans.
Le maitre Geësklye entra en premier, et d’un passage de sa main au dessus d’une chose dont ni Bastide ni Tobias ne pouvaient dicerner la nature, alluma le systeme d’eclairage.
Bastide ne regardait nullement ce qui se passait autour de lui. Dans son regard se lisait un profond degout pour Jack.
Tobias quand à lui n’en croyait pas ses yeux. Il se trouvait dans ce qui semblait etre le centre de controle du vaisseau. Mais jamais de sa vie il n’avait, ne serait-ce qu’imaginé pareil endroit.
Dans cette piece, une vegetation visqueuse semblait etre en symbiose avec la technologie.
Les cables electriques, les moniteurs et tout l’equipement de navigation etait recouvert d’une epaisse couche visqueuse de diverses plantes.

Une matiere etrange, ni vegetal ni animal, recouvrait le sol. Au fur et à mesure que le maitre Geësklye avancait, cet epais tapis suintant s’ecartait legerement…
Tobias remarqua avec etonnement que personne ne se trouvait dans cette salle. Ni pilote, ni navigant. Personne pour diriger le vaisseaux.
“Où sont donc les …
-pilotes ?” interrompit Jack.
Puis montrant du doigt une machine etrange, plongé dans l’ombre il ajouta “c’est juste lui”.
Une source de lumiere diffue sortit l’objet de l’obscurité.
Bastide et Tobias apercurent avec horreur une creature humanoïde attaché par les bras et les pieds, recouverte partiellement de cette substance visqueuse. Dans ses tempes, plongeaient deux fines aiguilles; apparemment profondemment.
L’etre attaché etait bien en vie mais Bastide eut une nosée en apercevant que la decomposition avait commencée.

“Bon assez rit”, dit Jack en poussant Tobias contre le mur. Et, tout en sortant une dague: “Je commence par toi bien sur seconde classe Harwick! Pour mon pere j’ai quelque chose de mieux. De toute facon j’ai jamais put blairer ta sale gueule !”

“Pas de coup de semonce ! Quel sont leur effectifs ?
-Aucune destroyer lourd, mon commandant. Seulement des chasseurs et quelques corvettes. Rien de dangereux si ce n’est l’enorme navire dont aucun signal n’est percu.
-Envoyer 5 torpilles ioniques et une escadrille de CP-A pour escorter chaque torpilles jusqu’à impact.
-Commandant ! de nombreux chasseurs s’ejectent du vaisseaux mère ! plus de 400!
-Ejection de tout les vaisseaux. Tous les deflecteurs en mode d’attaque.”

Le vaisseaux amiral encadré par 3 croiseurs de combat laissa s’echapper une nuée d’intercepteurs. Leurs propulseurs laissaient derriere eux des millions de cristaux sintillants.
Tout en chargeant, les chasseurs, suivit des corvettes de combats, se mirent en formation.
Les deux nuages formé par tous les engins de combat se rapprochaient rapidement.
Puis soudain, la flotte dirigé par le commandant Nes ouvrit feu. La relative lueur des canons des chasseurs et des corvettes simultanement crea un immense eclair eblouissant.
La formation executé par la flotte formait un veritable mur de vaisseaux, impossible à franchir.
Des explosions en chaine se declenchèrent dans les unitées ennemis, si bien que leur riposte fut tres faible avant que les 2 armées ne se croisent à pleine vitesse.
Les chasseurs de Geësklye chargerent en avant, mais le mur formé par la flotte terrienne se deforma, et les engins les plus à l’extremité s’arreterent. Laissant les chasseurs au centre avancer.
Ces derniers se regroupèrent pour former une formation tres serrée et passèrent au travers de la flotte Zaärg.
Peu à peu les engins en retrait encerclèrent le reste de l’armée et y mirent fin rapidement.

Les torpilles ioniques arrivaient sur leur cible …

Bastide observait l’etrange pilote et se concentrait sur quelque chose pour essayer de ne pas penser à ce qui arrivait à son compagnon.
La chose semblait assez agitée, et ses muscles tremblaient en saignant …
Il regarda où en etait Tobias. La douleur commencait à lui faire perdre la raison. Attaché contre le mur par ces “plantes”, il riait au nez de Jack qui s’amusait à lui taillader le visage. Il etait meconnaissable.
"J’en ai assez, dit Jack en detachant le pauvre Tobias qui tomba à genoux. Joffrey pris son arme. Et la pointa son arme sur sa nuque.
Une explosion lointaine et asourdie se fit entendre et une gerbe de sang recouvrit la piece.
“Qu’est ce que …?” balbutia Jack.

Bastide regarda le “pilote”. Il venait de litteralement exploser…

[Edité le 7/2/2003 par Spike]

Le pirate ne répondit même pas à son ancien acolyte. Bastide eut le temps de remarquer les étranges étoffes que revêtaient Joffrey et son fils, elles paraissaient organiques, vivantes…
« Voilà qui t’intrigue hein Pa… »
« NE L’APPELE PLUS JAMAIS PAPA ! Vociféra Joffrey piqué à vif, Cet homme n’est rien, il n’est plus rien ! »
« Entendu Jo’… », souffla Jack.
Ce brusque énervement rendit l’ambiance plus glaciale encore, pas une seule créature n’osa proférer une parole.

Tobias, la jambe droite en sang, réfléchissait ! Son cerveau essayé de trouver une solution afin de sortir de cet implacable guêpier. C’était maintenant ou jamais, il avait l’opportunité de prouver sa valeur. Il raidit sa jambe gauche, pris un début d’impulsion et… non ! Il se ravisa au dernier moment, la situation était bien trop tendu pour agir inconsidérément.

C’est hélas ce qui fit Cerrano ! Pris d’une soudaine panique il se rua sur l’un des quatre Zaarg. La réaction en chaîne fut imminente, déroutés les 3 autres soldats firent ce que tous les soldats font lorsque qu’ils perdent leur sang froid : tirer ! Cerrano n’eut pas même pas le temps de saisir l’arme de celui qu’il attaquait, sous la pression exercé par un laser photonique sur sa boite crânienne celle-ci explosa littéralement, juste avant que quelques rayons perdus transpercent aussi le corps du pauvre Zaarg. A l’avant le haut gradé tira trois coups très sonores, les trois cadavres de ses subalternes s’étalèrent sur la plate-forme flottante… Le tout avait duré à peine cinq secondes.

« Vous etes en forme Maître Geesklye, joli carton ! » S’exclama Jack.
« Cette vermine n’est vraiment bonne qu’a déverser son sang, nous baignons dedans ! » Déclama dédaigneusement le seul Zaarg encore vivant.
« Ils empestent en plus de ça ! Jack jette moi cette chair par dessus bord, les Gerses apprécieront ! » Rétorqua Joffrey avec un rire sadique.

De leur coté Bastide et Tobias, prostré au fond de la barque et souillés par le sang, regardaient avec quels soins le jeune rebelle s’acquittait de sa tache. Rien dans ses yeux n’indiquait une once de dégoût ! Au contraire la vue de corps inertes et dégoulinants semblait le rendre joviale et euphorique. Tobias, qui avait noté l’étrange son qu’avaient produit les tirs de Geesklye jeta un coup d’œil à l’arme du Zaarg. Un Python Magnum à 6 coups ! Oui, l’une de ces armes ancestrales dont il avait entendu parlé dans quelques histoires durant son enfance. Tout en rechargeant le barillet le cruel maître pris la parole :
« Je vois que mon arme vous intrigue… C’est une belle pièce n’est-ce pas ? 6 coups mais… quels coups ! Je n’hésiterai pas à réutiliser deux de mes précieuses balles en titanium pour perforer l’épiderme de deux pauvres humains. Cessez vos jeux nous arrivons bientôt. »

En effet, la barque lévitée maintenant bien au dessus de la foret, Bastide put enfin discerner le plafond de cette énorme soute. L’engin stoppa son ascension, il avançait vers une immense porte.

Jack et Joffrey firent descendre leur deux prisonniers sur une large plate-forme. Celle-ci surplombait l’immense végétation en contrebas et devant se dressait l’imposante porte.
Le Maitre Geësklye passa sa main sur un petit rectangle noir et rompit le silence :
« Bienvenu… dans mon chez moi ! » Gronda t-il.
Sans aucun bruite l’ouverture s’actionna tel un immense diaphragme…

[NEXT]

[Edité le 6/2/2003 par garuffo]

[Edité le 6/2/2003 par garuffo]

-“Ces abrutis vont nous faire repérer !” Dit le Taurien mauvais.
Ils couraient tous sans vraiment s’occuper de leur environnement.

Soudain, un éclair déchira le ciel ! Tobias s’écroula en hurlant, la jambe en sang.
Bastide se jeta au sol alors qu’une pluie de lasers les visaient. Ce moment paru interminable. Puis ce fut le silence. Seuls quelques ronronnement se firent plus proches.

-“Commandant Nès ?”
-“Oui, Matelot ?”
-“Nous arriverons sur zones dans un 1/4 d’heure…”
-“Parfait” l’interrompit Nès avec un sourire satisfait. Néanmoins, l’inquiétude se lisait sur son visage.
-"…Heu…"
-“Oui, qui y a-t-il ?”
-“Vous devriez regarder la trace radar que nous avons relevé.”
-“Pas besoin, c’est le vaisseau monde ?”

Le matelot paru surpris :
-“Oui… Mais comment …?”
-“Vous pouvez disposer.”
Le matelot se retira.
-“Ainsi, nos craintes se révèlent exacte…” Marmonna Nès pour lui même.

4 Drones encerclaient ce qui restait du groupe. Une voix synthétique ordonna :
-“Levez vous, les mains sur la tête.”

Bastide se releva. Le choc fut terrible. Toute la forêt autour d’eux était brulée par les lasers. Mais surtout, il n’était plus que 4 : Tobias, Jack, Cerrano et lui. Karlinsky avait été coupé en deux par un laser. Les compagnons de Jack gisaient dans leur sang. Curieusement, il ne semblait pas manifester d’émotion, un peu de peur tout au plus.
-“Jack… Je suis désolé pour tes amis” Dit Bastide sincère.

Jack se tourna vers Bastide le regard vide :
-“Papa, je…”

Un laser lui fit exploser la tête. Mais au lieu d’une gerbe de sang, Bastide vit des éclairs électriques !
-“Mais qu’est ce que…”

-“Alors P’pa ! Surpris ?” Jack, hilare, tenait un laser à la main. Il arrivait sur une barque antigravité aux cotés de Joffrey et d’Extra-Terrestre : les Zaärg !

Là, à cet instant précis, Bastide compris à qui il avait affaire, ce que son fils était devenu :
-“Pas tant que ça. C’est une fourberie bien digne d’un sanguinaire.”
-“Voyons, voyons Bastide. Pas d’agressivité je te prie.” Dit Joffrey en sautant de la barque un laser à la main.

Il était suivi de 4 gardes Zaärg. Un 5ème, plus important visiblement, s’adressa à Joffrey sur un ton dédaigneux :
-“Bien joué Humain. Ce médiocre groupe de rebelle ne nous posera plus de problème. Riche idée que d’envoyer leur capsule de sauvetage dans la soute forestière plutot que dans nos hangars : Nous avons éliminé nos rebelles et vous avez eu vos prisonniers. Un plan aussi diabolique ne pouvais sortir que d’un cerveau comme le votre.”

Ce à quoi joffrey répondit :
-“Sans un robot aussi parfait, ca n’aurait pas été possible. Votre technologie me fut indispensable.”

Tobias, toujours crispé de douleur réussi à hurler :
-“BORDEL, GENCE ! Il était froid quand je l’ai saisi dans la capsule ! Il était froid…”

Le visage de Gence se décomposa. C’est évident que le robot aurait pu les descendre tous si Tobias l’avait manifesté. Même lui s’était fait berné par ce stratagème. Quant aux rebelles, depuis combien de temps cotoyait-il le robot ? Ce dernier était parfait !

-“Oui, nos robots ne sont pas encore parfait, Humain.” Dit le chef Zaärg qui semblait avoir lu les pensées de Bastide. “Mais ce n’est qu’une question de temps. Gardes ! embarquez moi ces vermines.”

Les trois hommes furent ligoté par des liens laser et chargés à l’arrière de la barque qui décolla.

-“Jof’ ! Qu’est ce qu’on fait des cadavres ?” Dit Jack
-“Laissons les aux Gerses, ces saloperie boufferaient n’importe quoi.” répondit Joffrey.

Et les deux sanguinaires éclatèrent de rire.

Ce spectacle consternait Bastide. Joffrey lui avait volé son fils. C’était pire que tout. Il allait devoir le payer.
-“Vous croyez qu’on va s’en sortir ?” murmura Cerrone, effrayé, à Bastide.
-“J’en sais rien… Mais il va falloir faire un peu plus confiance à Tobias. Il est de notre coté.” répondit Bastide
Puis il demanda :
-“Où nous emmène tu Joffrey ?”

[NEXT]

[Edité le 6/2/2003 par Ash_Barrett]

Tobias décida de reprendre sa position dominante. Il fallait faire vite. Depuis son apparition, il ne faisait aucune confiance à Jack. Il décida donc de suivre les Gerses pour s’en faire des alliés.
Jack s’interposa, il était contre l’idée, ce qui conforta Tobias dans ses doutes.
Tobias partit à leur poursuite en courant, suivi de près par les Marines. Bastide hésita entre les deux jusqu’à ce que Jack et ses hommes les suivent finalement à contre coeur.

[Edité le 6/2/2003 par maune666]

QUATRIEME JOURNÉE

Quand quelqu’un vous hurle de fuir alors que vous etes en plein flashback de cours de civilisations galactiques il y a de quoi etre surpris. Tout s’était enchainé si vite, en une fraction de seconde la chute de Tobias avait entrainé une course effrénée a travers la foret.
Mais à mesure que celle-ci devenait de plus en plus dense, la créature féline semblait de plus en plus a son aise et sembler maintenant avancer tel en serpent, slalomant à une vitesse affolante entre les arbres.
Au bout d’une dizaine de minutes le guide stoppa l’équipe et s’approcha calmement d’un enorme arbre en comparaison duquel les plus gros chênes terrestres auraient eu l’air de ridicules arbrisseaux.
Bastide et Tobias, essouflés, se rapprochèrent du Taurien qui guettait le moindre mouvement venant des epais fourages.
-Que sont ces horribles créatures demanda Tobias
-Les Gerses étaient deja la quand je suis arrivé sur ce navire répliqua le Taurien, il semblerait que ce soit une race primitive qui fut capturé dès les premières missions d’assimilation de races extraterrestres du vaisseau monde. Mais à la suite de la perte de contrôle de ce dernier par les Terriens les Gerses se sont multipliés dans la partie forestière et on commencé à y détruire les autres races capturées. Mais le navire était programmé pour continuer a capturer de nouvelles races, quand les Tauriens sont arrivés ici ils ont fait leur possible pour stopper le génocide en cours. En effet malgré notre apparence de guerriers nous étions un peuple pacifique. Mes parents ont faits partis des capturés mais ils sont morts lors d’une attaque surprise des Gerses, c’est alors qu j’ai rencontré votre fils Jack et depuis je fait partie intégrante de notre groupe de rebellion envers les Zaärgs qui comme vous l’avez compris ont pris le contrôle du vaisseau lors de son arrivée dans leur système stellaire.
-Eh bien ,déclara Bastide pensif, si la Terre avait su ce qu’aurait engendré la lancée de ce vaisseau-monde il ya si longtemps je suppose que la mission aurait été purement annulée.
Pendant ce temps le felin avait grimper à l’arbre énorme, un passage s’ouvrit alors a la base de l’imposant feuillu. Les jumeaux suivi de Jack ouvrirent la voie vers ce qui semblait etre leur QG sous la surface de la forêt…

[NEXT]

[Edité le 5/2/2003 par zortom]

L’endroit était si grand qu’il était difficile de s’imaginer qu’il y eût un toit. Une lumière changeante était diffusée sans que les sources en soient visibles, donnant un sentiment d’irréalité à la forêt. Le petit groupe avançait, guidé par un des compagnons de Jack.
Il appartenait manifestement à une race extra-terrestre non répertoriée, son corps félin ondulait entre les arbres, se fondant par moments dans le décor. Il était manifestement à son aise dans cet environnement, comme s’il y avait grandi.

De temps en temps, il levait un poing et le groupe se figeait. Des bruissements dans les feuilles, une ombre quadrupède qui passait en silence, et le groupe se remettait en marche. Aucun des rescapés ne protestait ou ne posait de question, car la tension était palpable dans le petit groupe qui accompagnait Jack.

Ils étaient six en fait. Jack semblait commander l’équipe. Une jeune femme qui lui était apparemment liée le suivait de près, mais ne pouvait s’empêcher de dévisager régulièrement Bastide. Leur éclaireur ouvrait la marche, et jetait un regard désapprobateur à Bastide et à ses compagnons à chaque fois qu’ils laissaient échapper un bruit trop audible. Deux jumeaux marchaient de part et d’autre du groupe, leurs mains serrées sur des armes ioniques. Leurs tenues rapiécées et leur teint pâle montraient qu’ils ne vivaient pas dans l’opulence. Fermant la marche derrière les deux marines, un gigantesque Taurien avançait l’air résolu, affublé d’une créature humanoïde de petite taille qui dépareillait totalement.

Bastide était en train de se remémorer ses cours de civilisations galactiques, persuadé d’avoir déjà vu en holo un tel être, quand un bruit sourd se fit entendre. Tobias venait de trébucher contre une racine, et s’encastrait bruyamment dans un arbre voisin. Le Taurien, les naseaux fumants et les yeux rougeoyants de colère, se dirigea vers lui à grands pas. Les marines se regardèrent, hésitant entre la défense courageuse de leur supérieur et un attentisme plus raisonnable face à un Taurien agacé. Ils n’eurent pas à prendre de décision.

Un cri étouffé les fit se retourner. Le petit homme était entre les griffes d’une créature arboricole, une sorte de compromis improbable entre un orang outan et un tigre. Deux de ses grands bras la tenaient suspendue à une branche basse, tandis que les deux autres achevaient d’égorger la malheureuse créature. Il remonta dans les branchages une fraction de seconde avant que les faiscaux ioniques ne brûlent toute matière organique dans la zone.
Jack hurla : « Les Gerses se déplacent en bandes. FUYEZ !!! »

[NEXT]

[Edité le 5/2/2003 par Cortes]

Une voix qui lui semblait familière se fit entendre :
“Non! ne tirez pas! Nous ne sommes pas vos ennemis! Nous sommes là pour vous liberer!”
Bastide leur intima l’ordre d’attendre avant de tirer.
“Que l’un d’entre vous entre, les mains en l’air pour venir nous expliquer de quoi il retourne!”
Une ombre avanca dans l’embrasure de la porte.
Tobias s’était caché près de l’entrée, et il saisit l’inconnu une fois celui ci entièrement à l’intérieur. Il saisit la lampe de poche de secours fixée au mur et éclaira son visage.
“Jack? Mais tu te fous de nous?”
Bastide ne savait que penser. Tobias avait du mal a accumuler tous ces évenements.
Jack leur dit qu’il fallait se dépêcher, l’ennemi approchait.
Tobias jeta un regard à Bastide qui ne savait plus quoi faire, ni quoi penser. Il décida alors de suivre Jack, c’était en fait leur seule chance.

Une fois hors de la capsule, Jack pris le commandement du petit groupe et des soldats présents dehors. Il les emmena à travers la soute.
La soute était en fait une foret, dense et bruyante. On devinait des êtres tapis dans l’ombre tout autour d’eux.

Arrivés à une petite clairière, Jack les arrêta.
Tobias lui mit un bon direct du droit dans la machoire le projettant au sol.Les 2 marines mirent en ligne ses acolytes.
“J’en ai marre de tes conneries! Si tu n’étais pas un de mes anciens camarades de classe, je t’aurais déjà fait la peau!”
Jack se releva difficilement. Il semblait ne pas comprendre pourquoi ils lui en voulaient.
Bastide qui jusqu’ici avait suivi en silence s’interposa et demanda à son fils de s’expliquer.

Jack leur raconta que le Jack qu’ils avaient vu là haut n’était pas lui.
Lors de l’attaque qui s’était passée 5 ans plus tôt, il avait été fait prisonnier. Jeoffrey l’avait épargné en attendant ce jour béni de pouvoir le tuer sous les yeux de son père mais il avait réussi à s’enfuir.
Jeoffrey avait alors fait fabriquer un robot lui ressemblant afin de jouer un meilleur tour à Bastide encore. Ils s’était servi de son journal intime pour faire croire à Bastide que c’était bien lui en utilisant ses mots.

Jack leur dit qu’ils en parleraient plus longuement une fois arrivés au repaire.
Ils se mirrent donc en route, Bastide aux côtés de son fils, les marines heureux d’avoir un peu de secours les suivaient, discutant avec leurs nouveaux compagnons. Tobias lui les suivait de loin. Il n’avait pas été convaincu par cette explication.
Il se demandait si la faune locale ne valait pas mieux que de suivre ses compagnons vers l’inconnu.

[NEXT]

[Edité le 5/2/2003 par maune666]

  • A vos ordres !
  • Et faites moi rentrer d’urgence tous les chasseus protoniques, on sait pas ce qui nous attend là bas.
  • Commandant, les coordonnées sont prêtes… Il nous faudra 2 heures et 28 minutes pour arriver sur place.
  • Alors allons y! Bastide mon vieux accrochez vous la cavalerie arrive!

Pendant ce temps à bord des restes l’Andrasca…
Soudain la lumière des lasers de découpage laissa place à l’obsurité et on entendit un craquement sinistre qui ébranla tout le poste de pilotage et tout en pan du mur qui se touvait derrière nos héros tomba sur le sol de la soute. Les puissants projecteurs du hangar s’allumèrent révèlant les dimmensions hors normes de celui-ci.

La confusion la plus totale règnait dans l’esprit de Cerrano : à sa connaissance il fallait plusieurs heures pour pressuriser un hangar aussi grand que celui dans lequel ils se trouvaient, ça dépassait largement toutes les compétences techniques humaines en la matière.
Bastide, lui, commençait à retrouver le courage qui lui avait fait défaut quelques minutes plus tot. Il récapitula mentalement la situation : ils étaient prisonniers dans un vaisseau immense , sans moyen de transport et quasiment rien pour se défendre. Autant dire qu’ils n’avaient aucune chance. Il fut interrompu dans ses pensées par un lointain bruit de pas venant de l’extérieur.
-Messieux préparez vous à vous battre! s’exclama-t-il

[The NEXT]

[Edité le 5/2/2003 par Iron_Momo]

Bastide tremblant regardait l’interieur de l’immense soute. Il reconnaissait cet endroit. Il l’avait vu en reve… Il sentit du sang couler le long de sa narine.
Cerrano regardait son coequipier qui semblait commencer ceder à la panique tout comme Tobias. Bastide avait perdu connaissance et gisait sur le sol.
“Je prend le commandemant. Soldat ! Essayez d’etablir une communication grace à l’ordinateur du module !” Puis s’adressant à Tobias : “Le commander va bien ?
-…
-Monsieur !
-C’est impossible, murmura Tobias qui sembla se parler à lui même.
-Karlinsky ! L’ordinateur fonctionne t-il ?
-Parfaitement mais aucune frequence habitelle n’est utilisé dans cette zone. Le radar fonctionne lui aussi. Il ne sont pas si nombreux. Mis à part le vaisseaux où nous nous trouvons, ils ne possedent aucune corvette lourde ni croiseur. Mais aucune trace de vaisseaux alliés. Nous ne sommes plus du tout au même end… Qu’est ce que ? Venez voir ca Cerrano !”

Cerrano s’approcha rapidement de l’ecran de controle.
“C’est un vaisseaux à nous !
-Je vois bien ca! Mais comment est-il apparu la ? il n’y etait pas il y a quelques secondes, non ?
-Affirmatif. Et il risque de ne pas y rester longtemps regarder.”
Karlinsky fit un zoom arriere, et les deux soldats purent voir un escadron de chasseur s’approcher du signal allié, et le faire disparaitre.

Un bruit sourd se fait entendre.

Cerrano eteignit l’ecran ainsi que le generateur principal d’energie.
Il fit signe à Karlinsky de reprendre son “visio-help”. Les moniteurs du module de survie s’arreterent un à un, plongeant le reste de l’equipe alpha dans l’obscurité.
Cerrano scrutait les moindres recoins de la cabine. Karlinsky braquait son arme vers la vitre. Ses mains tremblaient.
“R.A.S. ?
-Affirmat…”
Cerrano n’eut le temps de finir sa phrase, il fut eblouit par une lumiere intense provenant de la coque. Son appareil de vision ameliorée mis peu de temps à adapter la nouvelle luminosité et le jeune Cerrano compris ce qui se passait.
Ils decoupaient la coque du vaisseau…

“Nous avons perdu le signal, commandant ! Nous calculons les dernieres coordonnés emises par la sonde.
-Faites donc…”, lacha Nès dans un soupir. Son regard toujours fixé sur cette chose qui provoquait tant d’agitation.
Deux escadrilles de Chasseurs protoniques avancés formaient un perimetre de securité autour des restes du module de transport et de cette… chose.
Une equipe de sauvetage recuperait les morceaux du module. Le capitaine pouvait reconnaitre le corps gelé du navigant cartographe Hélèna Zankhova, flottant parmis les debrits.

“Où en est le rapport des experts, bordel ? hurla le commandant soudainement hors-de-lui.
-Heu…ils…
-Allez me le chercher immediatement, crétin !”

Le commandant replongea dans les pensées… que c’etait il passé ?

Cette boule d’energie qui avait englobé l’Andrasca et cisaillé litteralement le module par la meme occasion, etait elle reelement un passage hyper-espace ?
Toutes les civilisations des 4 quadrants avaient abandonné la technologie des Gates à cause du trop grand nombres de contraintes qu’elle imposait.
Comment ce passage pouvait il exister sans la presence d’une source d’energie solaire proche. Et comment ce passage à t-il pût ainsi s’ouvrir sans aucune gate ?

Le commandant se demandait quel race avait put decouvrir une telle source d’energie mais l’entrée du Matelot Harrison le sortit de son silence.
"Alors ce rapport ?
-A vos ordres ! Selon les scientifiques, il s’agit la bien d’un saut hyper-espace. Le module a ete detruit car seule une partie de l’appareil a été transporté. Le cockpit et une partie du pont avant sont resté ici. En ce qui concerne la sonde, elle n’a pas put envoyer de données video car le passage au travers de l’enveloppe de ce passage l’a endommagée.
-Johnson ! Vous avez les coordonnées de la sonde ? demanda le commandant tres rapidement.
-Pas tres loin. Seulement à 4 tetards d’ici.
-Nous partons immediatement. Calculez immediatement les coordonnées hyper espace.

[NAIXT] (quoique fait gaffe je vais ptete corriger 2-3 trucs)

[Edité le 5/2/2003 par Spike]

Cette vision pétrifia instantanément Bastide, sa vue se brouilla, quelques larmes perlaient sur ses joues. Les idées ce bousculaient dans sa tête, devait-il se réjouir de voir son fils finalement vivant ou bien avait-il à maudire ces retrouvailles ? Les émotions se succédaient alors qu’il fixait encore l’écran. La connexion n’avait pas été coupée, Jack trônait encore fièrement au centre, le regard perçant. Son sourire avait disparut. Ses grand yeux noirs transperçaient le visage de son père :
« Joffrey m’a donné 2 minutes P’pa, je suis seul. »
« Qu’est-ce que… » Articula le père encore blême.
« Cesse de faire l’enfant P’pa, tu n’es donc plus le matelot que j’ai connu ? » Questionna Jack sur un ton glaciale qui finit d’ achever Bastide.
« Voilà 5 ans que je ne t’ai pas vu et c’est comme ça que tu m’accueille ? Tu n’as donc pas d’honneur ? Continua Jack, Est-ce digne d’un père de pleurer devant son fils ? Joffrey m’avait mis en garde, mais finalement ça ne seras sûrement pas difficile… » Il marqua un cours temps d’arrêt puis repris « Comment avoir pitié d’un homme qui pleure ? C’est si pathétique… Et bien, … le parricide n’en sera que plus facile… »

Bastide n’eut pas le courage d’écouter son fils plus longtemps, il mis fin à la vidéo-conversation. Les quelques larmes s’étaient maintenant métamorphosées en de déchirants sanglots. Personne n’osa intervenir, Les deux marines avaient enlevés leur casque « visio-help » et s’efforçaient de ne pas dévisager le pauvre homme en pleurs. Tobias de son coté craignait pour sa vie, il avait entraperçu le sombre visage de Jack sur l’écran et savait qu’en entrant dans le vaisseau ennemi il avait peu de chance d’en ressortir vivant.

D’ailleurs quel était ce navire ? Il avait beau scruter le vide spatial mais non, il ne voyait toujours pas à quel engin le câble qui les tracté été relié ! Devant, le long filin de métal semblait flotter, la capsule se trouvait derrière les premières lignes de l’escadron militaire, plus rien n’était face à elle.

Rien ? Si, le vide commença à s’illuminer, le jeune navigateur fit un pas en arrière, il trébucha sur Bastide et tomba violemment sur les fesses. Celui qui était censé dirigé l’opération n’était plus qu’une loque au summum du désespoir, il ne remarqua même pas qu’un homme venait de s’entraver dans ces jambes. Tobias lui même avait à peine pris conscience de sa chute, il regardait encor vers l’extérieur comme hypnotisé. La lumière éblouissante se faisait de moins en moins forte, peu à peu des lignes devinrent bien distinctes, Tobias en eu le vertige, les formes qui se dessinait se faisait de plus en plus précise, il n’y avait plus aucun doute à avoir : ce qui restait de l’Andrasca se trouvait face à un énorme « vaisseau monde »! Celui-ci, tout proche, désactivait son camouflage invisible et s’apprêtait à engloutir la capsule par ce qui paraissait être une infime porte.

Lorsque l’Andrasca s’immobilisa, il se trouvait dans une immense soute. Tobias toujours contemplatif regardait avec effroi l’ouverture se refermer sur eux, il ne sentit même pas la forte odeur dégagé par l’urine de Bastide. L’obscurité se fit totale lorsque la porte du hangar termina de se sceller, les deux marines s’échangèrent alors un dernier coup d’œil plein d’appréhensions…

[Edité le 5/2/2003 par garuffo]

-“Feu à volonté” ordonna bastide.

Les deux marines en postes aux tourelles tirèrent. Mais les malheureux canons de la navette-école ne traversaient même pas les champs de protections de l’escadron inconnu.
Pendant ce temps bastide avait remis en route deux des trois propulseurs et la navette commenca à bouger.
-“Tobias, ouvrez moi les cartes, et dite moi où nous sommes !”
Tandis que Tobias cherchait les fichiers correspondant et calculait leur position, Bastide entrepris de fuir le plus rapidement possible. Il tourna le dos à la flotte ennemies et poussa la puissance à fond.

Malheureusement, la navette ne pouvait pas faire grand chose face la situation. Elles se retrouva vite encerclées par 5 chasseurs de guerres dont il n’avait jamais vu le type.
Bastide appela les deux marines :
-“Laissez tomber les tourrelles, elles sont inutiles. Venez dans la cabine, c’est plus sûr si jamais…” Il ne fini pas sa phrase.

C’est alors qu’une voix familière se fit entendre par la radio : Le visage de Joffrey apparu.
-“Ah Ah Ah ! Sacré Bastide ! Toujours près à tenter quelque chose dans les situatios désespérées. Ca fait longtemps, non ? t’es pas content de me voir ?”

Bastide tremblait de peur :
-“Tu… as vieilli Joffrey…”

-“Oui, j’ai eu cette chance. Bien que tu ai tenté de m’en empêché. J’ai réussi à vivre 20 ans de plus que tu ne l’avait prévu. 20 ans passé à attendre ma revanche.”
-“Bon dieu j’était un mome et…”
-“tu étais des notre !” l’interrompit sèchement Joffrey. “Les sanguinaires t’ont accueillis ! Ils t’ont tout appris ! Ils t’ont fait confiance ! Et tu les a trahis, Bastide. Tra-his ! Te rend tu compte que tes sauveurs sont morts en toles !”
-“J’avais 21 ans, j’avais une chance de ne pas finir en prison… A cette âge tu es près à tous pour y échapper !”

Tobias avait trouvé les coordonnées et commencait à rentrer une solution de vitesse lumière pour se sortir de ce guépier.

-“Bastide, Bastide, Bastide ! Tu m’as déçu. Et il est temps que tu payes ! C’est bon ? Tes collègues ont quitté les tourelles ?”
-“Quoi ?”

Au moment où les deux Marines entrèrent dans la cabine de pilotages, 3 chasseurs tirèrent sur l’arrière de la navette : Les propulseurs explosèrent et la cabine s’ejecta. Ils étaient pris au piège !!
-“MERDE !” hurla Tobias en frappant le pupitre de commande.

-“Il est temps pour toi de rencontrer mes nouveaux amis. Je sais que les Zaärg ne me trahiront jamais.” Dit Joffrey avec un sourire

Un des chasseurs lança un cable sur leur cabine de survie. et ils commencèrent à partir en direction de la flotte. La peur était palpable parmis les 4 hommes.

-“Pourquoi ? Les sanguinaires n’existent plus !” Cria Bastide.

-“Oh si. Nous ne sommes que deux, mais nous existons toujours ! Le dernier membre à mis du temps à céder à mes arguments. Tu parles ! à 15 ans on reste attaché à ses racines. Mais il sait qui a raison maintenant… Et le sort qu’il faut réserver aux traitres” Joffrey avait un sourire mauvais.

Le copilote de Joffrey se décala, et apparu à l’écran avec un visage tout aussi malsain que lui.
-“Salut P’pa !”

[NEXT]

[Edité le 5/2/2003 par Ash_Barrett]

…le navigateur Hardwick se précipiter vers lui, l’air inquiet

  • “que se passe-t-il??” cria Tobias à la vue de Bastide en état de choc, prostré à même le sol rempli de mousse de l’Andrasca.

Gence semblait ne pas se remettre de la vision accablante qu’il venait de recevoir. C’était donc ça… son fils lui avait enlevé par ces meurtriers de Zaärg! le fameux projet secret qui avait déchaîné les passions et que les Haut Commandement avait aussitôt étouffé. Il aurait du le savoir!!
Tout semblait enfin s’imbriquer! Le vaisseau colonial devait être issu de cette technologie et Joffrey devait être à l’origine de tout ça, ça ne faisait plus un doute!

Bastide n’entendait pas les appels désepérés de Tobias qui le sommait de se lever. Ce ne fut que lorsque ce dernier l’empoigna de force qu’il s’éveilla enfin à la réalité. Le vaisseau de la zone Alpha était animé de violentes secousses et les deux marines semblaient en proie à une grande panique.
Réalisant enfin l’urgence de la situation il hurla dans les fracas métallique :

  • “vous avez toujours le lien avec l’équipe à bord?”
  • “non, plus rien!!” et sa réponse faillit se perdre dans l’assoudissante secousse énergétique qui frappa leur frêle esquif.
    Ils réussirent tant bien que mal à retourner vers le sas pour contempler l’inimaginable…

Du navire qui les avait mené ici il ne restait plus que débris et ils purent apercevoir le cadavre de Gédéon Watson flotter parmi les tôles et les pièces tordues. Mais ce n’était paradoxalement pas le plus terrible. En effet en lieu et place du vaisseau colonial, des stations de Commandements et de la grouillante activité qui régnait il n’y avait plus qu’une large nébuleuse planétaire en fond et un escadron de navires, qui de toute évidence était des bâtiments de guerre bien que légers en apparence.

-“mais qu’est-ce que…”
-“nous avons été transportés” coupa abruptement Bastide. “et dieu seul sait où nous nous trouvons à présent…”
-“mais comment est-ce possible???” balbutia le navigateur, blême.
-“de toute évidence les enjeux nous dépassent ici, il ne s’agit pas d’une simple histoire de navettes perdues, ça devient évident!”

L’escadron amorça une lente approche. La menace approchait…

-“Sergents, levez-vous il nous faut préparer notre défense” asséna Bastide.
Il savait la tentative vaine, un navire école comme celui dans lequel ils étaient, et qui plus est laissé à l’abandon autant d’années dans les confins de l’espace, n’avaient probablement aucune chance de survie contre un tel escadron si celui-ci venait à se montrer belliqueux. Mais il ne pouvait rester les bras croisés à attendre de se faire cueillir comme un vulgaire fruit pourri.
-“Mais… notre vaisseau est détruit” articula avec peine l’un des deux sergents
-“fine observation” fit Bastide, sarcastique “Bougez-vous!! prenez positions dans les tourelles, en espérant qu’elles seront toujours opérationnelles!”
Gence courrut au poste de pilotage, suivi tant bien que mal par Tobias qui n’avait de cesse de scruter avec peur l’escadron terrible qui approchait inéxorablement et les restes de leur navette d’approche. Son regard passait de l’un à l’autre dans un mouvement saccadé et glacé de terreur.

Par chance les générateurs atomiques semblaient avoir tenu toutes ces années et l’Andrasca sembla répondre présent aux sollicitations de Gence.
Il se tenait aux commandes, répétant ses instructions aux marines en poste par IntraLink. Tobias s’était assis, tremblant, au poste de navigation, les yeux hagards, flottants san but sur les écrans de contrôle.
L’escadron fut enfin à portée de tir.

[NEXT]

[Edité le 5/2/2003 par Ghadzoeux]

[Edité le 5/2/2003 par Ghadzoeux]

TROISIEME JOURNEE

Le seigneur Geësklye était en train de monter les marches de la passerelle de commande  du Zaärgasl, le fleuron de la flotte alien du 1er quadrant.

Il éprouva une fierté sans bornes lorsqu’il prit place dans son fauteuil tout neuf. C’était vraiment un beau navire de guerre, le fruit de 15 années de recherches technologiques poussées et le plus moderne à ce jour. Avoir été désigné parmi tous les seigneurs de la guerre que comptait Zaärg pour le commander était un grand honneur.

Outre les derniers raffinements, que ce soit en matière de boucliers magnétiques, de postes d’artilleries à cadence rapide ou de radars ioniques, ce qui en faisait un exemplaire unique était avant tout son système de propulsion.
Bien que les stations de transport inter-quadrant commençaient à se répandrent depuis quelques années maintenant, elles nécessitaient de très lourdes installations et surtout, elles n’était pas très discrètes pour des vaisseaux armés, se dit Geësklye dans un rictus.

L’étude des comètes avait heureusement amené les ingénieurs de sa race à découvrir un nouvel alliage à base de fer, qui avait permit la construction de ce navire, lui permettant à la fois de recevoir un propulseur inter-quadrant interne, mais surtout de disposer d’un bouclier supportant les pressions énormes d’un tel déplacement et que seuls les vortex de transferts pouvaient jusqu’à présent supporter.

Grâce aux informations d’un certain Joffrey, pirate miteux de son état les ayant contactés dans l’espoir de récupérer quelques armes ; ils disposait à présent d’une balise leurs permettant de localiser un point d’arrivée ô combien stratégique : un groupe de vaisseaux écoles qu’il leurs seraient aisé de voler sous l’effet de surprise.

" -Lieutenant, dit-il d’un ton sec, l’équipage est-il prêt ???

  • Oui monseigneur.
  • Parfait, rentrez les coordonnées du point d’arrivée dans l’ordinateur de bord, j’enclencherais moi mêmes les moteurs.
    ……
  • Coordonnées rentrées, monseigneur, nous sommes prêts au départ.
  • C’est parfait, tout simplement parfait, dit-il en éclatant d’un rire grinçant."

Et il poussa d’un geste brusque la commande de propulseurs inter-quadrant.

Le seigneur Geësklye ne revit plus jamais Zaärg.

La balise de pointage avait en effet été modifiée et pointait directement au centre des trois navettes-écoles, de plus, les ingénieurs aliens avaient sous-estimés la puissance du vortex et celle des propulseurs.

Jack Gence regardait les étoiles filantes à travers le hublot de sa cabine, quand l’espace s’ouvrit littéralement devant lui. Il fut plaqué contre la carlingue par l’accélération soudaine de la navette et eut juste le temps de voir l’espace se refermer avant de s’évanouir.

Le Zaärgasl s’était littéralement désintégré à son point d’arrivée dans une immense explosion, un instant après l’aspiration des navettes écoles dans le vortex qui s’était refermé derrière elles.

Le flash de cette vision renversa Bastide qui rouvrit les yeux juste à temps pour voir …
[NEXT]

[Edité le 5/2/2003 par CaptainFace]