Pas du tout justement . L’alternance impose des cours . Ces memes cours qui pour moi sont manquant à ceux qui passent la VAE justement .
maintenant l’alternance à l’allemande est un vrai succes à une condition : Toujours faire la meme chose au meme endroit. Ca se passe pas bien pour eux quand il faut etre « agile ». Faut pas se mentir non plus.
Oui et personnellement je considere que l’alternance c’est tres bien , mais avec 18 mois de plus de cursus ca serait encore mieux.
Mais deux fois moins qu’un diplôme classique… ce qui entraîne des lacunes… etc.
Donc finalement ne faudrait-il pas simplement mieux recruter ? Quand tu as une VAE en face de toi pour un poste, c’est assez facile de savoir quel module il a validé et quel module il a obtenu par validation (en plus de son expérience qui devrait être parlante).
j encadre souvent des alternants et je n’ai vraiment pas l impression qu ils n apprennent rien lorsqu ils sont en entreprise…
Et à l inverse j ai aussi des retours de jeune diplomé qui ont eu la sensation de perdre parfois un peu leur temps dans la (les) dernieres années de leur formation
le fond du probleme est peut etre un peu à coté de nos considerations. Revenons à la base que doit savoir faire un ingenieur. ( et c’est pas une question simple) .
si on tape dans le classicisme academique: ce sont les applicants des theories .
ils en derivent des pont entre la theorie et un applicatif. Si il ne sont pas capable de comprendre la theorie ca ne marchera pas. ils devellopent donc des solutions.
Ensuite on a les technicien qui s’empare de ce pont et exploitent ces solutions pour des applicatif concret.
Si un technicien très bon à adapter des solutions existantes , tout à fait capable de plus, ne fait pas l’effort de maîtriser les bases théoriques, il ne sera jamais en mesure d’être lui-même ce pont . il se contentera de replacer les recettes qu’il connait quand il faut et où il faut ( et c’est très très bien) . mais parfois il faut créer la recette
Donc le voila le vrai drame : On embauche des ingénieurs pour être en gros des techniciens .
et du coup certain technicien (et à raison) prétendent à être eux aussi ingénieur puisque c’est le même boulot . Et quand parfois c’est vraiment une position d’ingénieur qui est nécessaire , celui qui est passé par la VAE peut se trouver bien désemparé.
Je suis pour l’amélioration des conditions, je suis pour que l’on puisse progresser, pour les formations d’adultes pour tous. Je ne veux pas créer de barrières du tout. Mais attention aux lacunes. et non on ne peut pas deviner ce que l’on a pas appris ni vérifier que l’on avait bien compris.
Et je paye certains de mes techniciens bien plus que des ingenieurs. pour moi ce sont des “experten”. Car le fond du fond c’est quoi : c’est l’ascenceur social. Bon nombre de personnes qui passent des VAE ne le ferait pas si elles etaient suffisemment bien payé , regulierement augmenté et sans plafond de verre. Et ceux qui veulent apprendre pour en savoir plus ne font pas de VAE, ils font le CNAM.
En gros on pourrait peut être résumé la situation à celle ci :
"il vaut mieux un bon technicien bien payé qu’un mauvais ingénieur mal payé. "
mais on ne peut pas reprocher aux tech de vouloir plus. Là c’est plus dans les mains des recruteurs . mais on vit une epoque on achete des 4x4 pour monter sur un trottoir ( et souvent c’est les meme qui ont le pouvoir de recruter… )
Je pense aussi qu un autre drame c est que les formations superieures ne s attachent pas non plus vraiment à former de vrais ingenieurs (au sens où tu l entends) mais plutot des techiciens lors des premieres années et des « chefs de projet »/« responsable » lors des dernieres années.
Ca entraine donc apres de la confusion lors des recrutements et de la frustration chez certains jeunes diplomés qui se voyaient directeur technique en sortant d ecole parce que ca faisait deux ans qu on leur repetait que c est ce qu ils allaient faire.
Il y a 30 ans c etait plus compliqué. En 2019 avec la masse de ressource de qualité disponible sur le net je serais moins catégorique. Par contre il faut bien sur un bagage minimum de depart ne serait ce que pour savoir « quoi chercher » et etre capable de determiner si une ressource est de qualité ou pas.
vrai et triste parce que comme je le disais plus haut c est quand meme potentiellement une grosse perte de temps qui pourrait etre utilisée à quelque chose de plus interressant.
Sauf si on obtient un CIF 
.
Tu as aussi une grosse recherche de reconnaissance sociale.
Et c’est ce point là qui m’intéresse notamment.
Justement : le fait de pouvoir dire « JE suis ingénieur » à la suite de la formation théorique assez lourde du CNAM, est-ce que ça n’est pas plus valorisant que « juste » la validation de ce qu’on fait déjà ?
C’est important l’égo, et ça peut être un bon moyen de le booster.
En tout cas je me tape des formations tous les deux à trois ans (volumes de cours similaires à ce que je vois sur les programmes CNAM, et examen final), et même lorsqu’elles n’ont qu’un impact modéré sur ma pratique professionnelle, le fait de pouvoir dire « je l’ai fait » m’apporte beaucoup. Ce n’est peut-être pas à négliger, à côté des réflexions plus techniques que vous exposez.
Tout a fait, mais a chacun son ego … et au final, dans ce cas, c’est surtout pour soi qu’on le fait. Pas forcement pour trouver un taff. La grosse majorité des VAE que je suis reste dans la même boite. Dans certain cas, c’est même une demande de l’employeur : tu valides ca pour avoir une mobilité interne.
Donc, pour notre OP, il faut vraiment cibler ce qu’il veut et pour ca, le mieux c’est de prendre RDV avec le service formation continue de l’université la plus proche qui l’orientera vers le meilleur choix apres un petit entretient
Pas forcement.
On (les écoles/université qui délivre des diplômes pour le ministère de l’enseignement national et/ou du travail ) est obligé de proposé de la VAE.
En France, un ingénieur est un ingénieur si son diplôme est accrédité par la CTI.