Pour ceux qui ont la flemme de cliquer :
Qu’est-ce que le droit d’auteur?
Lorsqu’une personne créée une oeuvre, elle est la propriétaire de cette oeuvre et décide librement de son utilisation. Cette personne (appelée “créateur” ou “auteur” ou encore “titulaire de droits”) contrôle le devenir de l’œuvre. Étant donné qu’en vertu de la loi l’œuvre est protégée par le droit d’auteur dès sa naissance, aucune formalité, telle qu’enregistrement ou dépôt, n’est requise pour lui assurer cette protection. Cependant, de nombreux pays ont un bureau national du droit d’auteur, et certaines législations permettent le dépôt des œuvres, par exemple l’enregistrement des titres.
De simples idées en tant que telles ne sont pas protégées, uniquement la manière dont elles sont exprimées.
Le droit d’auteur est la protection juridique conférée au titulaire de droits sur l’œuvre originale qu’il a créée. Il comprend deux grandes catégories de droits : les droits patrimoniaux et le droit moral.
Les droits patrimoniaux (ou pécuniaires) sont les droits de reproduction, de radiodiffusion, d’interprétation ou d’exécution publique, d’adaptation, de traduction, de récitation publique, de représentation publique, de distribution, etc. Ce droit peut être cédé de manière temporaire ou permanente.
Le droit moral comprend le droit de divulgation, le droit de paternité de l’œuvre et le droit au respect de son intégrité. En Europe il est admis que l’auteur conserve toujours un droit de s’opposer à toute déformation, mutilation ou autre modification de son oeuvre qui risquent d’être préjudiciables à son honneur ou à sa réputation.
Les deux catégories de droits appartiennent au créateur, qui peut les exercer librement.
Par exercice des droits, il faut entendre le droit du créateur d’utiliser l’œuvre lui-même, d’autoriser quelqu’un d’autre à l’utiliser ou d’en interdire l’utilisation par des tiers. Le principe fondamental qui sous-tend le droit d’auteur est que les oeuvres protégées ne peuvent pas être utilisées sans l’autorisation du titulaire de droits. En principe, la durée de protection s’étend à la vie de l’auteur plus un minimum de 50 années après sa mort. Au Luxembourg, la durée de protection est fixée à 70 ans après le décès de l’auteur. Ensuite l’œuvre tombe d’elle-même dans le domaine public. Néanmoins, le droit de s’opposer au non-respect de l’œuvre perdure.
Reste à appliquer tout ça.
EDIT pour Bassah0lic :
Que tu vois la différence ou pas ça ne compte pas.
Pour moi un sample, c’est déjà un bout d’une musique et pas l’intégralité de l’oeuvre.
Or le monsieur n’hésite pas à piquer l’intégralité d’une oeuvre.
Un décor, c’est une ouevre à par entière.
Pas le droit de le pomper sans prévenir.
En gros, il piquerait un posing, ou un bout de ciel, personne ne dirait rien.
Mais si on entendait demain sortir exactement la même chanson, mais d’un auteur différent, tout le monde crierait au scandale.
(bon ça existe, et s’appelle des reprise,mais c’est quand même réinterprété, et surtout l’auteur touche le jackpot)