L'après Fukushima : et l'énergie?

En fait le problème du nucléaire n’est pas seulement lié à sa technologie mais aussi à son opacité lié au complexe militaro-nucléaire industriel. Que ça soit au Japon ou en France bien qu’il y ait l’IPSN, heu l’IRSN maintenant, équivalent de la NISA, tout fonctionne trop en vase clos. L’exemple à Fukushima c’est que le premier ministre a vu quasi en direct l’explosion mais n’a été prévenu par Tepco que 2h après. Alors qu’au contraire pour qu’il y ait un minimum de confiance il faudrait que ça soit beaucoup plus ouvert. Je n’étais ni pour ni contre, en attendant d’avoir mieux, mais la mauvaise gestion de la crise au Japon, je ne parle que du nucléaire, nous amène à nous poser des questions en France l’un des 3 pays les plus nucléarisé. Vu la géographie à Lyon de la cathédrale de Fourvières on voit le Mont Blanc mais aussi la Centrale Nucléaire du Bugey! D’ailleurs c’est sur la table d’orientation!! mais sans indiquer ce que c’est. Et donc ça fait froid dans le dos de la voir si près. Et au Japon c’est bien pire car comme c’est une ile longue, ça peut poser des problèmes de coupure entre le nord et le sud en cas de catastrophe nucléaire de type Tchernobyl.

Tout à fait. D’ailleurs ce qui est valable entre Paris et la Province, avec un centralisme effréné de Paris, est aussi valable entre métropole, ville moyenne et arrière pays: comme le pays s’est désindustrialisé, les métiers sont devenus majoritairement des métiers de service, ce qui aboutit à des congestions car tout le monde travaille en ville alors que dans le temps les gens travaillaient aussi en dehors de la ville et pas seulement dans l’agriculture mais dans la petite industrie.

Mais si le pétrole devient de plus en cher et qu’on ne peut pas utiliser le nucléaire. Qu’est-ce qu’on fait ? En tout cas il faut au moins supprimer les flux inutiles comme les transports liés les industries de transformation alimentaire qui passent 3 ou 4 fois la frontière.