Je suis ce sujet depuis le début, et il m’interroge de manière très forte.
Je suis en 100 % télétravail depuis décembre 2019 (merci la grève des transports RATP), avec un retour au bureau 2 mois entre janvier et mars 2020, à raison de 2 jours de télétravail par semaine, puis à nouveau 100 % dès le 1er confinement - retour 3 jours de télétravail en septembre et octobre 2020 et 100% depuis.
Donc mon activité est totalement exerçable en full remote (gestion et pilotage rh) mais dans une entreprise de plus de 55k salariés il faut que tout soit écrit et validé par les OS.
Donc j’appréhende énormément la rentrée de septembre car il risque d’y avoir retour obligatoire au bureau entre 2 à 3 jours par semaine.
Je n’éprouve pas du tout le besoin d’y aller, j’ai un espace confortable pour bosser (avec comme certains un boîtier pour partager les périphériques entre le PC perso et le portable boulot), et en plus je peux bosser hors IDF quand je suis à 100%.
Alors que le 60 % m’oblige à revenir à Paris.
Les interactions sociales continuent, par le biais des nombreux échanges Skype qui émaillent la journée, avec les équipes avec lesquelles je n’ai de toute façon quasiment jamais bossé en physique, car j’ai changé de poste en septembre dernier d’où le retour (épisodique) au bureau.
Je sors peu car mon environnement dans la nature me suffit, et je ne suis pas encore allé profiter de la réouverture des terrasses, bref je pense être fait pour le 100 % 
Le dernier argument d’être « oublié », je pense que cela dépend de l’activité exercée : dans une structure où plusieurs personnes partagent les mêmes tâches, oui, mais j’ai la « chance » d’avoir des dossiers stratégiques qui impliquent des retours réguliers du N+2, donc pas de risque d’oubli, et c’est une activité de niche donc pas trop de concurrence.
Mais j’entends bien tous les points de vue divergents, j’ai des salariés qui vivent très mal le 100 %, pour de multiples raisons, et qui n’aspirent qu’à retourner au bureau, si possible à temps plein (j’en ai même qui y sont déjà, en bureau individuel et qui vont bosser à pied).
Donc je suis ravi que la pandémie ait fait un tout petit peu bouger les lignes, mais je constate que côté Medef et managers, la route va encore être longue.
Rappel à ce sujet, en télétravail, les assurances des entreprises ne couvrent généralement que le cas où on travaille de son domicile principal, sauf rares exceptions. Donc si vous avez un pépin qui met en jeu l’assurance de votre boîte, par exemple vol de matériel, ce sera pour votre pomme.
Sur le fond tu as raison, mais pour rappel je suis RH. J’ai donc fait les choses en bonne et due forme, en déclarant mes deux domiciles comme utilisés dans ce cadre ; on devait fournir une copie de l’assurance stipulant que l’adresse était déclarée comme travail, et le résultat d’un test (genre speedtest) prouvant que la connexion internet de l’adresse était compatible avec la visio.
Ca ca depends, ca s’ouvre de plus en plus. Ma boite vient de faire passer l’accord V2 du télétravail (on passe de 1 jour par semaine, à 2 jours par semaine + 30 jours volants, avec impossibilité de depasser 3 jours par semaine), et dans cet accord V2, ils ont rajoutés la possibilité de faire du TTV depuis 3 sites déclarés + 1 exceptionnel (à declarer avant avec accord du manager), et ils ont supprimés les demandes d’attestation d’assurance.
Les choses évoluent 
ah zut il vient de passer en payant après sa publication, un autre parlant de la même chose
Ca m’intrigue. Nous le DRH nous a fait une présentation à la Steve Jobs des conditions de travail à distance et il nous permet de travailler de n’importe ou, tant que les conditions matérielles conviennent, y compris de l’étranger. ( on est même pas une startup, juste un EPIC)
Tu aurais des billes sur la nécessité de déclarer le lieu de travail et la couverture par les assurances ?
Chez nous c’est obligatoire. Et en plus ils veulent une capture d’écran d’un speedtest pour prouver qu’on a un débit suffisant.
Chez nous c’est open bar. Tu fais ce que tu veux quand tu veux et où tu veux… faut dire, je suis dans une université publique où la culture du télétravail pour les chercheurs est très présente.
Ca c’est pas con ceci dit …
Et si t’as pas la co nécessaire, une connexion sur un vpn et hop, magie, t’as du 100Mb à minima…
mouais…tu peux aussi trafiquer le JPG hein…
Après, c’est comme falsifier un CV: si tu es sûr d’être capable de faire le taf: y’a pas de soucis: mais si tu te fais prendre: gare au retour de baton.
Le reste, c’est entre toi et ta conscience.
Je dis juste que c’est facile à trafiquer justement, et que c’était donc une méthode pas fiable…
Et je répond juste: quel est le problème ?
Exemple du sujet : j’ai 18M dans ma maison, et j’ai 0 soucis pour y faire du télétravail, mais typiquement je suis pas certain que ça passerait si on me demandait une copie écran…
Si largement. Je suis à 8Mo, et ca passe creme.
Le but, c’est pas de gruger, c’est juste que c’est pas idiot d’integrer un debit minimal pour pouvoir travailler.
Tout dépend si tu es en vpn ou si c’est simplement un logiciel comme AnyDesk qui prend très peu de bande passante.
On me l’a demandé aussi mais ce était plus pour vérifier qu’on nétait pas en 56kb. Pas pour du 100Mb
Houla !
Moi j’ai 18 aussi, et quand ma femme fait une session zoom sur l’ordi c’est limite (ou qu’elle veut regarder un truc sur Canal +)
Du coup il faudra ajouter une case sur son CV avec « Fibre 10 Gbps » ou « ADSL 2 mbps » ? 
Ben il faut passer en voix uniquement.