Les comics sans spandex

Ok les gars, maintenant que l’hiver Canadien est termine, je peux reprendre mon canoe pour aller au cafe internet de la ville la plus proche et vous parler… d’une BD sur des personnages qui se cachent en hiver dans le grand nord Canadien!

C’est We Stand On Guard, de Brian K Vaughan et Steve Skroce.

Le titre fait bien evidemment reference a la derniere phrase de l’hymne national Canadien, et se place au 22eme siecle alors que les Etats-Unis sont en pleine invasion de leurs voisins du nord pour aller leur piquer leurs ressources naturelles… l’invasion touche en fait a sa fin – apres tout les Etats-Unis ont des capacites militaires largement superieures, donc leur victoire est quasiment assuree – mais des groupes de resistants se cachent dans les vastes regions du Yukon et du Nunavut, creant divers problemes pour les envahisseurs.

L’histoire – un gros one-shot d’environ 200 pages – se concentre sur ces resistants et sur leurs deboires contre les robots geants Americains (parce que oui y’a des robots geants sinon c’est pas rigolo).

Alors on ne presente plus Brian K Vaughan, c’est monsieur Y: The Last Man, Saga, Runaways, plein d’autres. On vous en a deja parle dans ce thread donc je vais pas insister hein, vous devriez deja savoir que c’est pas un amateur. Steve Skroce par contre il est moins connu, principalement parce qu’il va et vient entre le milieu de la BD et l’industrie du cinema, ou il officie comme storyboard artist (il bosse notamment sur presque tous les storyboard des freres/soeurs Wachowski, depuis meme avant The Matrix). Personellement, il m’a surtout marque dans le Youngblood ecrit par Alan Moore (excusez du peu) qui, malheureusement, n’a dure que 2 numeros (3 si vous comptez celui qui est ressorti par miracle plusieurs annees plus tard).

Les 2 monsieurs ne signent pas la leur meilleur travail, pour etre honnete – les dessins sont moyens et notre scenariste y fait le minimum syndical, mais le minimum syndical de Mr. Vaughan c’est quand meme pas mal chouette et fun, surtout si vous captez toutes les references Canadiennes qu’il place (certaines sont evidentes, mais d’autres le sont moins). Et puis ca fait surtout plaisir de voir le Canada dans des comics, un peu, pour changer… bref, une petite histoire science-fiction/guerre qui devrait vous faire passer un bon moment et vous eduquer un peu sur mon pays d’adoption.

C’est disponible en faux sur Comixology et en vrai sur Amazon.

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Une BD « juste » fun cette semaine: n’y cherchez meme pas des apartees sur le sens de la vie ou la nature du pouvoir ou quoique ce soit! C’est probablement d’ailleurs pour ca que plusieurs chaines de TV menacent de faire une adaption en serie depuis quelques annees :wink:

The 6th Gun, c’est ecrit par Cullen Bunn et dessine par Brian Hurtt. Et, euh, voila. J’avoue que j’ai jamais vraiment vu passer leur nom avant, donc je pourrais franchement pas vous en dire plus sur eux a part vous reciter leur biographie officielle – et vous etes assez grands pour aller la chercher tous seuls si vous voulez.

Ce que je peux vous dire par contre c’est que les illustrations sont plutot plaisantes a l’oeil (c’est pas du grand art mais le gars Brian va dessiner tout ce qu’il faut sans sourciller), et que ca parle de pistolets.

Alors vous allez me dire que oui, ca vous auriez pu le deviner, tout ca, mais attendez un peu, est-ce que vous saviez que ca parlait de 6 pistolets en particulier? Hein? Ah, ca fait le malin mais… hein? Ah vous aviez devine aussi? Ok.

Bon The 6th Gun c’est un western avec des pistolets magiques et des mort-vivants. Hop. Les 6 pistolets en question ont divers pouvoirs magiques, et evidemment y’a plein de gens qui veulent les recuperer. Manque de bol, pas possible de simplement voler les pistolets: leurs pouvoirs magiques sont lies a leur possesseur jusqu’a sa mort. Oh la la.

Comme tous les westerns, l’histoire se passe peu apres la Guerre Civile, alors que Beck Montcrief, la madame que vous voyez sur la couverture, herite du 6eme pistolet (dont la BD tire son nom, donc) lorsque son beau-pere passe, ahem, l’arme a gauche. Elle est rapidement poursuivie par des mechants qui veulent son pistolet, et s’allie tout aussi rapidement avec Drake Sinclair (le monsieur que vous voyez sur la couverture), un grand brun mysterieux qui veut les pistolets aussi, mais, euh, il est gentil. Enfin il est pas mechant. Il est mysterieux, on va dire. Et c’est un grand brun, donc du coup ca va.

Y’a deja 9 volumes de sortis donc vous pensez bien que ca devient de plus en plus complique, mais bref, c’est fun, c’est leger, et est-ce que j’ai dit qu’il y avait des mort-vivants? Des morts-vivants avec des pistolets, qui plus est. C’est fun.

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Vous voulez voir ce que ca fait de prendre des hallucinogenes, mais vous avez meme pas 20 euros sur vous? Vous voulez oublier les elections en lisant quelque chose qui va defoncer votre cerveau? Pas de probleme, j’ai ce qu’il vous faut!

Nameless c’est une histoire courte de Grant Morrison et Chris Burnham: 6 numeros a l’origine, et un TPB obligatoire ensuite.

L’illustrateur, je ne le connais pas trop, mais il fait tres bien son travail, il suffit de voir les images que je vous poste ici. Il a un style un peu a la Frank Quitely qui n’est pas pour me deplaire. Le scenariste, par contre, on ne le presente plus – on a deja parle de l’un de ses chef-d’oeuvres, The Invisibles, dans ce sujet… mais si vous n’avez pas le courage de vous y plonger (soit parce que les dessins vous rebutent, soit parce que c’est trop long ou verbeux), alors Nameless peut vous servir d’introduction efficace au monsieur. De son propre aveu, c’est sa BD « la plus occulte depuis les Invisibles » et, euh, je vais pas le contredire.

Je vais pas non plus vraiment vous raconter l’histoire. D’abord, c’est tres complique – y’a une sorte d’occultiste qui se fait embaucher par une multi-nationale pour etudier l’origine d’un asteroide geant en chemin pour detruire toute vie sur terre, mais ca c’est un peu juste le resume des grandes lignes du debut du concept general du synopsis, quoi. En fait, le probleme c’est surtout que j’aurais bien du mal a vous expliquer de quoi ca parle, au final.

Comme je le disais, c’est du condense de Morrison – ca parle de mythologie Polynesienne, de legendes Maya, d’horreur cosmique, de differents niveaux de conscience, et plein d’autres trucs dans le genre. C’est un peu comme si David Lynch faisait une overdose en plein milieu du tournage d’une adaptation de H.P.Lovecraft, vous voyez… non? Vous voyez pas? Moi non plus, ca tombe bien. Je ne sais toujours pas vraiment ce que j’ai lu, mais tout ce que je sais c’est que j’ai vachement aime :smiley:

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Ca va se voir que j’aime beaucoup Ed Brubaker et Sean Phillips – individuellement, evidemment, mais encore plus quand ils sont ensemble – mais je viens de finir The Fade Out, une nouvelle graphique en 12 numeros.

Je ne vais pas re-introduire ce duo de talent – vous pouvez vous reporter a mon article sur Fatale, mais sachez qu’ils continuent de jouer sur leur point fort, a savoir l’emulation du “film noir” en format BD. Et quoi de mieux pour faire du film noir que de raconter une histoire sur l’industrie du film a la fin des annees 40?

C’est la trame de fond de The Fade Out, dont le premier chapitre ouvre avec un scenariste alcoolique et a bout de talent qui trouve, dans l’appartement dans lequel il a perdu connaissance apres une soiree largement trop arosee, la starlette de son film, sans vie, avec des trace evidentes de strangulation.

Entre les cauchemars de veterans de la guerre, la chasse aux communistes, et les studios de cinema prets a tout pour proteger leurs productions, il y a tous les elements qu’on peut attendre d’une histoire pareille, mais le tout reste quand meme bougrement efficace. Et oui, je dis “bougrement” pour faire un peu vieillot, histoire de rappeller l’epoque dans laquelle se deroule le bousin. Parce que c’est un putain de thread super litteraire, ici, yo.

Point bonus: si vous avez la chance de mettre la main sur une version “Deluxe”, vous aurez des petits articles apres chaque chapitre qui racontent des choses interessantes sur certaines personalites cinematographiques l’epoque… par exemple (ci-dessous), saviez vous que Jimmy Stewart etait l’un des acteurs les plus meurtriers d’Hollywood?

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Je kiffe bougrement tes reviews :slight_smile:
Mais j’ai des sous à dépenser maintenant.

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Reçue pour mon anniversaire, Imbattable: Justice et légumes frais est une petite merveille. Imbattable est le seul vrai héros de bande-dessinée, à savoir que son super-pouvoir lui permet de s’affranchir des limites des cases de bandes dessinées. Une planche pour expliquer ça :

Là où on pourrait craindre que le concept s’essoufle assez vite, Pascal Jousselin arrive à se renouveler à chaque planche. C’est très malin, ça joue énormément sur les codes de la BD et certaines pages m’ont faites rire aux éclats. Pour un peu plus de 10€, je ne peux que recommander chaudement la lecture !

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Ça j’adore :slight_smile: (Philémon, Gotlib, etc.) Merci pour la découverte.

edit; oups, j’avais pas fait gaffe pour le hors-sujet :o y a un moyen qu’un modérateur déplace nos deux posts dans l’autre topic BD ? @Cafeine ? @SkullyFM ? (ou quelqu’un d’autre)

Toujours plus de réponses pour le non-comics. Et surtout avec du spandex.
Perso je vote hors sujet :stuck_out_tongue:

(et merci @lordabdul de faire survivre le thread :))

Oui c’est vrai que c’est doublement hors-sujet :kissing_closed_eyes: mais bon on pardonne parce que ca a l’air rigolo, et surtout, ca me rappelle Paradox Girl, un webcomic pour lequel j’avais mis la main a la poche communautaire pour les numeros 4/5/6.

Vous pouvez lire le numero 1 gratuitement sur le site officiel pour vous donner une idee, mais, pour faire vite, c’est une sorte de sitcom sur une jeune femme qui a le malheur d’etre, premierement, douee du pouvoir de voyager dans le temps et, deuxiemement, totalement irresponsable. Pour preuve, elle habite avec une douzaine de versions d’elle meme venant de diverses epoques, et n’a aucun scrupule pour foutre en l’air le continuum espace-temps pour des gaufres a la banane:

En theorie c’est aussi limite hors-jeu pour le thread vu qu’il y a quelques pages a chaque numero ou le super-hero local (Axiom Man) fait une petite apparition, mais bon, je voulais surtout pointer du doigt une idee geniale que Cayti Bourquin et Yishan Li ont eu pour representer le voyage dans le temps: mettre des lignes entre les cases – et souvent a travers plusieurs pages – pour indiquer que le personnage qui debarque dans une case provient d’une case plus loin dans le livre. Voyez plutot:

Alors oui, ca repose sur plusieurs oeuvres precedentes qui ont experimente avec ce genre d’interactions entre les personnages et la mise en page dans laquelle ils evoluent – mais c’est assez rare pour meriter d’etre pointe du doigt quand ca arrive. En plus, jusqu’a maintenant j’avais surtout vu ce genre de truc etre utilise soit pour de la non-fiction (a la Scott McCloud), soit pour des petites blagues « vite fait » a la Fluide Glacial. Paradox Girl l’utilise parfois au sein d’une narration un peu plus large… mais je suis totalement preneur si vous avez d’autres BDs comme ca qui utilisent ce genre d’astuce, ou, plus generalement, qui ont des techniques narratives qui ne peuvent exister qu’en format BD.

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J’approuve, bien que n’ayant lu que le premier numéro qui était fort bien ficelé.

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Merci pour ces découvertes @lordabdul, ça donne pas mal de chose à lire. M. Le vendeur, j’arrive ! :slight_smile:

Je crois que je vous ai jamais parlé de JEFF LEMIRE !

Si ? Ok… mais y’a du nouveau !

Non sérieux, ça vaut le coup
*mets le pied dans la porte*

Roughneck

Après plusieurs boulot d’auteur pour Marvel (Thanos, Old Man Logan, Moon Knight…), après plusieurs séries en tant qu’auteur chez Image (Descender, Plutona), une série comme dessinateur avec Scott Snyder (A.D. After Death), Jeff Lemire a décidé qu’il était temps de revenir avec des projets solos.

Nous avons donc eu droit à deux nouveautés, dans lesquelles Jeff Lemire revient aux thèmes qui lui tiennent à cœur et auxquels il nous a habitué :

  • Une série “ongoing” chez Image, Royal City dont je risque vous parler plus tard, quand plus de numéros seront sortis
  • Un graphic novel, Roughneck, dont… je vous parle maintenant, donc. Et que je vous recommande chaudement.

Le pitch :
Notre “roughneck”… Derek Ouelette, ancien pro de hockey, survit comme il peut dans la petite ville du nord canadien Pimitamon, “The Pit” : il boit trop et cogne sur le premier qui le cherche un peu trop.
Un jour sa petite sœur qu’il a perdu de vue depuis plusieurs années revient en ville, avec un œil au beurre noir.

Une histoire de famille, de violence, d’addictions, dans le grand nord canadien. Parfaitement racontée par Lemire.

Les dessins :
Toujours le style très reconnaissable de Lemire. Toujours lisible et toujours parfait pour faire passer LES FEELS
Point notable cette fois : des couleurs à l’aquarelle, principalement du noir et blanc et bleu, avec une utilisation intelligente des autres couleurs.

J’ai la flemme de chercher des images, donc je vous met une vidéo :

Coup de gueule : l’édition française :
La version française s’appelle Winter Road. La maladie du “les français sont trop cons pour comprendre le titre d’origine”… mais au lieu de faire une traduction directe compréhensible, on remplace par un titre anglais nul qui n’a AUCUN rapport avec l’histoire.
En plus, je trouve la couv est moche : style passéiste avec des polices nulles, dans des cadres blancs.
J’ai pas vu la chose en vrai, mais j’imagine que le reste de l’édition est dans le même style : couverture à la franco-belge fragile, pages fines brillantes au lieu des bonnes pages épaisses de qualité de la version U.S.

Bref, dispo en belle édition V.O. qui sent bon le pain d’épice, ou pour beaucoup plus cher en moins belle édition V.F
En numérique V.O. ça a l’air d’être dispo en iBooks ou Kindle. En V.F. c’est sur Comixology. Je vous laisse fouiller.

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Aujourd’hui, je suis un peu borderline (pouvoirs mais pas de spandex :slight_smile: ) mais malgré tout, le titre mérite le coup d’oeil.
http://rzzy0b736k-flywheel.netdna-ssl.com/wp-content/uploads/2014/11/0adc23a5-931c-4f0f-bf13-50e509cbe7cd.jpg
Avant de parler du comic, un petit retour sur les auteurs et la genèse du titre (tiré de l’interview sur nolife de l’année dernière)

Pierrick (scénariste) & Elsa (dessinatrice) avait une idée de BD, lancé via un crowdfunding, et grace un gros coup de chance, ils ont signé aux USA, Glenat ayant pris la suite pour la version française.
Cela explique pourquoi le titre est en VO en anglais mais aussi en français, et j’ai lu la version française:

Teddy est une fonctionnaire qui parcourt le temps a la recherche d’objets anachronique, avec pour but de les détruire pour éviter qu’ils soient utilisés par les personnes de l’époque. En effet, les voyages dans le temps se sont démocratisés et les anomalies se font de plus en plus nombreuses et de plus en plus menaçantes.


Arrive le moment ou l’anomalie n’est plus un objet ni un animal, mais une humaine…
_La tuer? Aller page 42
_La sauver? Aller page 69.

L’histoire se focalise énormément sur la notion de choix, d’abord sur la notion de la morale (la tuer est immoral, la sauver et on se mets a dos le gouvernement), ensuite sur la notion d’aimer (sans trop spoiler, teddy tombe amoureuse de ano, l’anomalie justement) et enfin sur la notion de se battre pour cet amour (lesbien, d’une « anomalie », bref, c’est mal)
Les deux volumes français sont très bien fait car le volume 1 se termine sur un choix possible pour Teddy, et ce choix est laissé à l’attention du lecteur.

A noter que si c’est de la science fiction, ça reste principalement une histoire d’amour et la science fiction n’est la que pour appuyer le propos. Pas d’explication complexe sur les voyages temporels, il faut se concentrer sur l’histoire de l’amour interdit entre Teddy & Ano, et ca dérive gentiment sur l’homosexualité, et la difficulté, encore en 2017, d’en parler a ses proches - un choix difficile.

L’édition française propose des interviews des auteurs, mais aussi des personnes, lecteurs des issues US, ayant écrit pour faire part de leur homosexualité, et de l’histoire qui y est associé.
Au final, l’histoire d’amour est assez classique (elle m’a fait pensé a Carol) mais l’environnement est suffisamment original pour que ça soit agréable à lire.

Etre libre d’aimer…

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Je suis très mitigé pour Infinite Loop.

J’ai soutenu le Ulule pour le vol.1 parce que j’avais envie de faire confiance à Elsa Charretier… et je n’ai pas été déçu ! C’est une de mes rares expériences crowdfunding qui se soit bien passé : délais respectés, petits cadeaux bonus (dont un magnifique marque page de Mahmud Asrar), une histoire sympa avec des bonnes idées, des dessins simples mais qui fonctionnent. Pour une fois j’étais content.

… puis j’ai acheté le vol.2.
Et je ne sais pas ce qu’il s’est passé. J’ai tout trouvé brouillon. Du mal à suivre les dessins, du mal à suivre l’histoire, du mal à comprendre ce qu’ils ont voulu dire. Les bonnes idées du 1 n’étaient pas reprises. Et je me souviens avoir trouvé que des personnages étaient bizarrement vulgaires, sans raison.
Le comics ayant été acheté par une maison d’édition française suite au succès du Ulule, le vol.2 est sorti dans un format qui n’avait aucun rapport avec le vol.1…
Bref, ratage complet, et resté sur une déception.

Tu veux dire qu’ils juraient comme des … Charretier ? :wink:

Noel approche et il s’agirait de remettre mes wishlist à jour. A vrai dire ça fait un moment que je n’ai pas mis le nez dans les sorties récentes et je suis complètement dépassé.

Du coup et si on faisait un petit tour de vos top de l’année 2017 ? :slight_smile:

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Je plussoie la demande. J’ai très peu lu cette année.

Au mieux de mon côté je pourrais lister les trucs que j’ai acheté sans avoir encore eu le temps de les ouvrir (Extremity, Ether, The Old Guard…), les trucs que j’ai passé mais qui pourraient être intéressants (God Country…) et les trucs où j’ai acheté le vol 2 parce que j’ai bien aimé le 1 mais que j’ai pas encore lu non plus (The Beauty, Autumnlands…)

Sinon j’ai lu Black Hammer de Lemire et c’est top. Mais j’espère que vous suivez tous ce que fais Lemire sans qu’on vienne vous le dire, à force ? :slight_smile:

Eeeeh j’avais tenté Sweet Tooth de Lemire et j’avais moyennement accroché. Mais une seconde tentative serait sans doute une bonne idée.

Edit: sinon Lazarus de Greg Rucka et Mickael Lark j’aime toujours autant. @lordabdul en avait parlé ici.

Beaucoup aimé de mon coté. Le récit est très bien mené

5 ans plus tard, j’ai enfin rattrappé mon retard et dévoré Chew (pun intended). Je me suis marré du début a la fin. Exactement mon genre d’humour, d’histoire logique mais d’une autre planête… franchement un de mes highlights. Merci @arkeon!

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