Pour traîter de ce sujet, il faut évidemment prendre toutes ses précautions et ne pas se prêter au jugement simple mené par ses propres convictions, nous parlons ici de la vie de personnes et le cadre, les condition ainsi que le bénéfices/inconvénients de ce processus d’adoption sont primordiaux.
J’ai eu l’occasion de débattre longuement de ce sujet dans le cadre d’une simulation parlementaire il y a un peu plus d’un an maintenant(le projet de loi visant l’adoption par des parents homosexuels à été adopté par cette simili “assemblée” composée de jeunes entre 17 et 25 ans, mais a pourtant soulevé un débat éthique impressionant qui risque de paralyser pas mal de pouvoir législatifs en Europe), et des points primordiaux sont ressortis des commissions (je souhaites ici présenter des points débatus par des centaines de personnes pour donner une base utile de réflexion afin que vous puissiez forger votre propre avis):
1° Il s’agit AVANT TOUT du bien-être de l’enfant, et pour procéder à une quelconque législation, il faut en tenir compte et ainsi éviter un maximum le détournement commercial ou purement ludique de ce genre d’adoptions (ce cadre de lois est également valable pour tout autre type d’adoption, hétéro ou monoparental). Les organismes recevant les demandes d’adoption sont là pour vérifier le cadre familial dans lequel l’enfant va être placer, il s’agit ici d’estimer les capacités de la famille d’acceuil à donner un cadre éducationnel stable aux enfants, et cette stabilité n’a fondamentalement pas de lien avec la sexualité mais plutôt avec l’équilibre psychologique des personnes reçevant l’enfant (l’homosexualité n’est pas en soit un trouble psychologique, mais elle peut en créer par les contraintes sociales qu’elle entraîne, cependant, les parents souhaitant adopter sont TOUS soumis à des tests psychologiques (en Belgique en tout cas) et c’est ici que se situe le débat : " LES PARENTS SONT-ILS APTES A ELEVER L’ENFANT"?
2° Les législations existantes sont telles que -de fait- les parents homosexuels existent déjà (les lesbiennes effectuant des fécondations in-vitro, les mariages blancs entre amis couvrant le couple homosexuel, les familles monoparentales homosexuelles). Il faut donc prendre en compte l’inégalité existante entre les couples homosexuels déclarés, et ces couples “officieux” mais ayant néanmoins un enfant à charge. Il faut donc ici rectifier le cadre légal : soit en défaveur pure et simple des homosexuels (ce qui amenerait sans aucun doute son concert de drame dans les familles déjà existantes, remettant ainsi en cause le bien de l’enfant) soit en leur permettant d’avoir un statut s’approchant des parents hétérosexuels.
3° C’est ici que le débat se corse et devient beaucoup plus éthique. Les parents homosexuels pourront-ils apporter une structure éducationnelle et psychologique stable à l’enfant. Il s’agit ici de rentrer dans des considérations d’ordre sociales : “en quoi un enfant issus d’une famille violente ou ne pouvant plus subvenir à ses besoins se retrouverait pénalisé par un placement dans une famille homosexuelle jugée stable par les services compétents”? La réponse primordiale est “en rien”. Les troubles occasionnés par des parents négligents (j’utilise ce mot presque comme un euphémisme) sont HORRIBLES pour l’enfant et c’est une constatation unanimement reconnue par les différentes écoles psychologiques “classées” (reconnues par l’état comme étant des professions protégées à l’accès réservé aux titulaires d’un diplôme universitaire en psychologie, c’est important…car la psychanalyse n’en fait pas partie dans pas mal de pays…et de nombreux psychanalistes “libres” vomissent un nombre incroyable d’âneries (souvent contradictoires et à contenu plus philosophique que scientifique) à ce sujet (je ne fait pas ici un disqualification de la psychanalyse en général, mais de ceux qui en abuse pour faire passer leurs idées).
Est-ce que le risque non-vérifié de perturber la sexualité de l’enfant est plus grand? Beaucoup en doute, de plus, les études en cours portant sur les enfants élevés par des parents homosexuels (et il y en à des dizaines de milliers à avoir dépasser les 18 ans rien qu’aux Etats-unis, ce qui fournis un bon échantillon d’étude) sont très dubitative quand à la primordialité de l’influence des parents sur le comportement sexuel de l’enfant (le cadre social doit être pris dans son ensemble).
Bien…les informations que je fournis ici sont peut-être un peu brouillones, mais j’espère qu’elle permetront à certains de voir le sujet sous un autre angle (que celui-ci soit en faveur ou contre l’adoption homosexuelle).
Personnelement je suis intimement convaincu que l’adoption homosexuelle (tout comme le mariage) n’es pas négatif si on lui donne un cadre légal solide visant à limiter les abus et les déficiances du système d’adoption…Je ne vois pas pourquoi un enfant quie pourrait bénéficier d’un cadre familial exeptionnel auprès de parents homosexuels (oui, ce sont des gens comme les autres, avec un gout déifférent qui ne déteint pas forcément sur toute leur mentalité (je dis ça aussi par expérience personnelle…je suis hétéro, mais j’ai pas mal d’amis homos) ne pourrait pas en bénéficier afin d’avoir une vie meilleure que les moments parfois très durs qu’ils ont déjà pu vivre.
Je n’expose là que mon avis, à vous de forger le votre! ![]()
Ce message a été édité par Mice_rider le 07/05/2004