Pour résumer, je vais certainement me faire licencier car je suis convoqué à un entretien prélable (pouvant aller jusqu’au licenciement).
Est-ce que certains d’entres vous ont connu cette mésaventure ?
Je ne connais pas encore le motif (et je n’en ai aucune idée d’ailleurs :(). Je suis dev. web et il est vrai que je consulte souvent des sites d’actualités it et dev. Est-ce que l’entreprise peut utiliser les logs pour faire pression contre moi ? Est-ce que l’entreprise peut me reprocher cela comme une faute ?
Attend peut être de savoir ce qui motive l’entretien avant de spéculer sur les causes. Dans tous les cas, n’oublie toutes les règles et droits associés à cet entretien.
Normalement lors d’un licenciement pour faute, la faute doit mettre en defaut la société et/ou ton travail . En gros, si tu vas sur internet et que ton boulot est fait correctement, on peut pas te licencier pour ce motif, on te file un avertissement au pire.
En règle générale, avant un licenciement pour faute, le salarié doit avoir eu des avertissements préalables A bah non, on peut te sortir manu militari. Sauf cas très grave (faute lourde) de mise en péril de la société ou de l’un de ses membres.
Toute connexion au net depuis ton taf est supposée professionnelle Si l’employeur considère qu’il y a consultation abusive de sites non liés à l’activité pro, il peut réclamer la tête du gars pour faute grave. Après, ça peut toujours se défendre aux prud’hommes, mais c’est une autre histoire.
C’est tres compliqué ca, d’etablir une faute. Ca depends vraiment de plein de truc, je prendrai pas une position aussi tranché. Passe ton entretien, et voit. Ensuite rapproche toi d’un professionnel pour te defendre.
La procedure qui entoure le licenciement est extrêmement complexe et technique. Il faut vraiment le dossier pour en parler.
Alors je sais pas pour vous hein mais un web.dev qui ne surfe pas code quoi en GWBasic ? C’est la base de notre taff de fouiller le net, se tenir au courant des tendances, recherches de features. Donc licencier ce brave gars qui fait “l’erreur” d’être pro-actif et de se tenir au courant de son “area of expertise” faudra m’expliquer dans quelle société vous vivez hein !
Ma réaction est objective, c’est tout, je ne fais que citer les règles qui ont cours. Après, l’interprétation que fait son employeur de la notion de “site nécessaire au travail”, c’est pas de mon ressort. Je dis juste que dans l’absolu, si le boss estime qu’il surfe trop là où il ne devrait pas, il a le droit de le virer pour faute grave.
Après, perso, je suis pas trop inquiet, je pense pas que ce soit pour ça, je pense que l’employeur aurait au moins tenté l’avertissement avant. Ou alors, il est convoqué pour un avertissement justement.
[quote=“Ben, post:8, topic: 54548”]
C’est tres compliqué ca, d’etablir une faute. Ca depends vraiment de plein de truc, je prendrai pas une position aussi tranché. Passe ton entretien, et voit. Ensuite rapproche toi d’un professionnel pour te defendre.
La procedure qui entoure le licenciement est extrêmement complexe et technique. Il faut vraiment le dossier pour en parler.
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Non, mais apprenez à lire les gars. Je ne dis pas que c’est ce qui va se passer. Je réponds à sa question “est-ce qu’on peut me virer pour surf intempestif”. Et la réponse est oui.
Ouah, c’est rapide.
Merci. Je vais lire vos liens.
Bien sur, il faut attendre l’entretien pour avoir l’objet réel de la(les) faute(s). C’est aussi pendant l’entretien que démarre la défense, j’imagine donc quelques hypothèses.
Putain faute grave pour consultations de sites. :blamblam:
Ce licenciement cache une “légère” restructuration, depuis quelques temps, je le sentais venir. Les prétextes vont être nombreux pour l’employeur.
Non, effectivement, un entretien prealable sert justement a expliciter la cause. A expliquer quels sont les problemes, les charges retenables.
Partant de la, il y a plusieurs trucs a savoir. Deja, se faire accompagner. D’un delegué du personnel si il y en a dans ta boite. Sinon, d’un delegué syndical, sinon, d’une personne d’un syndicat, au pire, d’un autre employé.
Ensuite, ne rien reconnaitre. Noter tout silencieusement. Et nier. Toujours nier. Ou rien dire. De la, il peut se passer plusieurs trucs.
grave extreme (pour cette raison, je trouverais ca extreme perso) : le licenciement. La faute grave est potentiellement averée, l’entreprise a decidé de te licencier. La, si tu veux contester, c’est avocat et syndicats.
cas moins extreme et plus logique, ils ont tracé ton surf, et c’etait probablement sur des sites non pro. En general, ca fait un avertissement. De la, tu as plusieurs choix.
Soit effectivement, tu corriges ton comportement, ou l’explicite.
Du genre “nan, mais le site du zero, c’est parce que le html c’est trop la zermi donc je fait comme tout le monde et je c/c depuis d’autres site”. Ou encore “nan, mais ca, c’est un site de documentation sur telle technos et tout, c’est normal que j’y ailles”. Ou enfin, le plus malheureux “nan mais youporn, j’ai rien a dire, ca se reproduira plus”.
Soit tu cherches betement a contester, peut inmporte le fond, mais sur la forme. A savoir que 1) il doit y avoir une charte informatique et un reglement interieur validé par les Instances representative du personne, et connu par l’inspection du travail. Decrivant precisement les procedures de ce genre et les personnes habilité a consulter les traces de ces sessions de surf. Et la, si il y a defaut sur la forme, rien a foutre du fond. Mais c’est plus compliqué a gerer.
Faut chercher les textes de loi, creuser le truc, lire les mots, etc.
Apres, la on a assez peu d’infos donc il est quand meme super difficile de repondre.
La perte d’un emploi n’est pas une fin en soi. Je voudrais quand même conserver des droits. Fautes graves ou fautes lourdes, ca serait pas super adéquat.
Merci, c’est justement la réponse que j’attendais par rapport aux droits en cours.
[quote=“AnA-l, post:14, topic: 54548”]
Soit tu cherches betement a contester, peut inmporte le fond, mais sur la forme. A savoir que 1) il doit y avoir une charte informatique et un reglement interieur validé par les Instances representative du personne, et connu par l’inspection du travail. Decrivant precisement les procedures de ce genre et les personnes habilité a consulter les traces de ces sessions de surf. Et la, si il y a defaut sur la forme, rien a foutre du fond. Mais c’est plus compliqué a gerer.
Faut chercher les textes de loi, creuser le truc, lire les mots, etc.
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Un bon point pour moi pas, il n’y a pas de réglement intérieur.
Je te conseille de te faire accompagner par un conseiller, généralement affilié a un syndicat mais tu n’as pas a être syndique pour avoir le droit d’être accompagné - c’est gratuit.
Il y a une liste de gens a contacter dans ta région, j’avais trouve ca sur le site du ministère du travail.
Ca te permet d’équilibrer le rapport de force.
Dans tous les cas, si ils veulent te faire partir, ça sert à rien de dépenser ton énergie à essayer de rester.
Par contre, et notamment si ils essaient d’utiliser un prétexte “faiblard” pour se débarrasser de toi dans le cadre d’une restructuration, ça peut valoir le coup de négocier de bonnes conditions de départ (ça coûte rien de demander quelques mois de salaires en compensation)
[quote=“AnA-l, post:14, topic: 54548”]
Ou enfin, le plus malheureux “nan mais youporn, j’ai rien a dire, ca se reproduira plus”.
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"Non mais là j’étudiais la scalabilité de symfony 2 dans le cadre de sites à fort traffic avec nginx, redis, tout ça tout ça…"
Pour info si ça peut servir : ma femme a eu la même mésaventure il y a quelques années.
Réception d’un recommandé pour convocation à un entretien préalable, avec interdiction de remettre les pieds dans la boite. Cela fait mal, surtout qu’elle n’avait rien à se reprocher.
Je ne vais pas tout détailler mais il s’est avéré que l’entreprise voulait juste se débarrasser d’elle et tenter de faire passer une faute grave (avec des motifs qui ne tenaient pas la route une seule seconde), et que c’est un bon moyen de la mettre en dehors de l’entreprise manu militari sans qu’elle ne puisse rien faire.
Le fin mot de l’histoire : elle a été licenciée, mais pas pour faute grave, et donc elle a eu ses indemnités et a pu toucher le chômage après (on a ensuite répertorié au moins 10 cas similaires dans la même boite sur les 4 dernières années…)
Je crois clairement que ca va être mon cas. Je suis dev. web dans une boite où ni le dev., ni le web n’est son coeur de métier, dans une boite en pleine restructuration, dans une boite avec beaucoup d’argent.
J’espère ne pas être aller sur youporn au bureau, le miss click est tellement rapidement arrivé.