[MATOS] Votre matos photo

Intéressant

Je partage le point de vue. J’aime passer beaucoup de temps à retoucher mes photos, mais je veux en garder l’esprit. Si c’est pour raconter autre chose, ça ne me plaît pas. Le plus loin où je vais c’est la correction de défauts, un truc qui a volé devant l’objectif, voire virer un objet (merci les collections de conteneurs noir/jaune/vert dans les villes), et dans l’idéal j’aimerais pouvoir virer les fils électriques (ça va être voire c’est déjà possible de façon automatique ; à la main c’est faisable mais ça demande des compétences que j’ai pas et un temps de dingue).
Après chacun fixe sa limite et ce qu’il veut faire de ses photos. Et je suppose que ça change avec le temps ; j’ai de vieilles photos où j’avais poussé trop les potards qui ressemblent à un camion volé, je ne referais plus ça actuellement.

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C’est automatisé sur certains softs comme Luminar, qui te change la direction de l’éclairage ou le ciel entier (y compris les reflets) en quelques clics:

Ca ne me dérange pas outre mesure mais je suis d’accord qu’on est plus dans le domaine de la création que la retouche. Pas de jugement de valeur de ma part, on est plus dans une vision de documentation par contre. C’est l’étape avant Midjourney quoi :sweat_smile:

Edit: voila, @JeeP a su dire avec bien plus d’éloquence le fond de ma pensée :smiley:

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Et pourtant c’est pas très différent de ce qui se faisait en Darkroom avant.
Ex:
(source: https://fstoppers.com/post-production/how-photos-were-edited-darkroom-days-2994)

Oui, je sais, on m’oppose toujours ça.
C’était effectivement un peu pareil, mais on rattrapait plus souvent des défauts de prise de vue (les appareils d’aujourd’hui ont une dynamique, une définition, une sensibilité qui n’a plus rien à voir avec ceux de l’époque), que d’ajouter des effets qui n’existaient pas. On est bien dans la lignée, juste que maintenant c’est tellement plus rapide.

Ou pire, la mode au XIXème de peindre sur le négatif ou sur les photos pour corriger les imperfections. Déculpabilisez-vous, les gens, on a pas attendu Toshop et Lightroom pour faire des ravalements de façade virtuels.

Sinon au sujet des raws, ça fait un paquet d’années que c’est dispo sur iPhone. Sur Android, t’as pas forcément des vrais raws, mais certaines applis te crachent du DNG qui, à défaut d’un être vrai RAW a plus de dynamique te permettant de retravailler la photo. Si tu combines ça avec un soft moderne de débruitage comme Darkroom, Lightroom ou DXO, tu peux rattraper des photos bien bruitées.
Le débruitage ça marche tellement bien que j’ai régulièrement commis l’hérésie d’utiliser ça sur des scans de négatifs :ninja:

Oui, intéressant, plus d’argent pour la R%D côté smartphones résultant en des avancées technologiques plus rapides et arrivant avant les appareils traditionnels, mais en fait pas les mêmes besoins, parce que principalement pour pallier au fait que les capteurs de smartphones sont minuscules.
Manque juste une estimation du niveau de qualité des photos, les smartphones progressent plus vite en qualité, mais globalement ils en sont où par rapport au appareils photos standards (par gamme) ?

Photolab est vraiment bon là dessus (successeur de DXO), mais là encore, ça ne denature pas la photo, surtout si c’est pris en haut ISO à cause des conditions de lumière (3200 chez moi).
Sur des vieilles photos, c’est plus délicat, surtout si le film utilisé a du grain en natif :yum:

C’est difficile de comparer les smartphones et les reflex, parce que c’est vraiment pas comparable.
D’un côté, t’as un engin compact, toujours dans ta poche, en général avec 1 à 2 optiques fixes de qualité décente, avec un capteur minuscule mais en général de qualité, plutôt grand angle, que tu as en permanence sur toi. Cet appareil a un très gros processeur et des mises à jour régulières qui apportent des améliorations. Les logiciels sont développés par des boîtes avec des budgets gigantesques, ce qui permet d’avoir des fonctionnalités avancés, comme des ajouts de bokeh cohérents avec la prise de vue.
L’ergonomie est en général nullissime quand tu veux faire des trucs complexes ou vraiment créer une image précise.

De l’autre, t’as des appareils encombrants, avec des capteurs grands, de qualité énorme, un processeur souvent tout nul ou des DSPs dédiés à des traitements codés en dur dans le hardware, et des softs quasi jamais mis à jour, avec un choix infini d’optiques, du cul de bouteille à l’engin premium qui corrige l’image aux petits oignons, du tilt shift UGA à la longue vue pour faire des photos d’animaux. C’est un outil souple qui peut tout faire, mais plus tu veux faire de choses différentes, plus c’est cher.
L’ergonomie est rigide,mais fait sens, et plus tu mets d’argent, plus ce sera flexible. Par exemple sur les gros boîtiers, t’auras 2 ou 3 molettes pour gérer les isos/ouverture/durée d’exposition là où sur du bas de gamme t’auras une seule molette et deux boutons mal placés, ou un écran tactile.

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Je parlais juste de comparaison qualitative des clichés, pas des différences de materiel, d’ergonomie ou de praticité.
L’article compare les progrès technologiques entre les 2 mondes, j’aimerais juste y voir une corrélation avec la qualité des photos qui en résulte, parce que sinon, c’est un peu frustrant. Les smartphones augmentent rapidement en qualité, OK, mais ils en sont où ?
Bien sûr qu’on ne va pas comparer les possibilités de zoom d’un iphone avec un 400mm f/2,8 monté sur un Canon 5D (qui n’est probablement plus le top), ni une pose longue.

Edit : DXOMark a fait un article sur le sujet, pas eu le temps de lire, mais je suppose que ça répondra à mes interrogations, même s’il date un peu :wink:

J’ai remplacé un peu avant l’été mon vieux EOS 7D (Reflex, APS-C, 2009) par un EOS R6 MkII (Hybride, FF, 2023), le bond technologique est assez hallucinant mais ce qui m’a le plus frappé sur un boitier relativement haut de gamme actuel c’est la puissance du combo autofocus/détection des sujets: j’ai encore des tonnes de réglages à explorer pour exploiter toutes les nouveautés mais je me suis un peu exercé cet été à photographier mes filles faisant du surf.
Au 500mm, en shootant des rafales au 1/250e à main levée, c’est absolument bluffant de voir dans le viseur l’appareil tracker les yeux du sujet pour faire l’AF sur chaque image et te retrouver avec peut-être 4-5 images légèrement hors focus sur une rafale de 40 ou plus…

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Ça c’est parce que tu es passé trop tard à l’hybride :wink:
Déjà du temps du 7D, les hybrides (notamment chez Sony) avaient déjà bien amélioré le suivi AF.

(les rafales, c’est le mal :upside_down_face:)

Please explain :stuck_out_tongue_closed_eyes:

Ben c’est le meilleur moyen de n’avoir aucune photo qui correspond à ce que tu veux. Maintenant, avec les vitesses qu’on atteint, je comprends que dans des situations de sujet avec une grande vitesse on se laisse tenter.

Et tu prend beaucoup ton avis pour une vérité.

Et pour le dire afin que cela passe mieux : « je trouve que tu assene beaucoup de point que tu penses être la bonne maniere de faire. » :wink:

Dire « les rafales, c’est le mal », c’est oublier 743 cas (oui, c’est précis) où c’est vraiment nécessaire.
Pour faire principalement de l’animalier et du meeting aérien, je shoot en rafale très souvent (a 15i/s) et c’est, au contraire, le meilleur moyen d’avoir une photo qui correspond à ce que je veux, pour moi. :slight_smile:

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Tant sur les smartphone que les APN, on a atteint un certain effet de seuil.
Quand t’es au dessus de 20 Mpx utilisables, t’es au delà de ce que t’as besoin pour des tirages normaux, même pour un poster. Tant sur les smartphone que les APN, on a dépassé ce seuil depuis longtemps. Toute la résolution supplémentaire ne sert que pour des traitements avant le tirage, ou avant de mettre le cliché en ligne.
Sur la taille des capteurs en fonction de leur résolution, les APN ont théoriquement un avantage, mais on en revient à l’histoire des 20 Mpx. Sur les petits capteurs, il y a plus de diffraction, mais à moins de regarder pixel à pixel, c’est pas forcément notable.
Les capteurs des APN sont plus sensibles, montent plus haut dans les ISO, c’est de la flexibilité supplémentaire. C’est pas indispensable, mais c’est appréciable.
T’as des optiques permettant d’exploiter plus ou moins la résolution, mais de toute façon, faut partir du principe qu’en sortie, t’auras jamais un truc au dessus de 20 Mpx. Le sujet de la distorsion et des aberrations provoqués par les optiques sont aussi un sujet grosso modo résolu, ça peut être géré en software avec une bonne qualité, tant côté smartphone que côté post processing.

Tout ça pour dire que c’est vraiment pas sur la qualité que ça se joue à moins que ta passion soit de photographier des murs de briques et de regarder chaque pixel. Les boîtiers dédiés, c’est avant tout pour la flexibilité ou obtenir un certain rendu.

Désolé, j’ai pas les sources exacte sur ces infos que je liste, ça vient grosso modo de mes lectures sur des blogs photographiques qui viennent de pros

Avec les smartphones que j’ai (ok, un Pixel 6A et un iphone XR), je trouve que tirer un JPG en A4 les défauts se voient direct, mais j’suis ptet trop critique.

Et ouais, en phase pour les rafales avec @Haza.

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J’ai un flashback des années 90 où mon père avait acheté un reflex argentique canon, avec une fonction gadget qui permettait de choisir le collimateur (1 parmis les 3 possibles :rofl:) par le regard.
Bien sûr ça servait à rien et ça marchait une fois sur dix. Comparé à ce qu’on a maintenant il y a un tel gouffre :exploding_head:

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Possible, je suis un vieux con, ça aide pas :wink:

Pour les rafales, j’ai bien dit « Maintenant, avec les vitesses qu’on atteint, je comprends que dans des situations de sujet avec une grande vitesse on se laisse tenter. ».
En fait, le risque est de ne pas réfléchir à sa photo et de rafaler (mais si, ce verbe existe :ninja: ) à tout va, en se disant, boarf, pô grave, y’en aura bien une de bonne. Tant qu’on prépare sa photo avec la même démarche de cadrage / attente du bon moment, mais qu’on sécurise un sujet qui bouge très vite en rafalant, ça ne me choque pas tant que ça.

sinon vous emmerdez pas:

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