Là je suis triste… Je suis allé voir ce film hier soir, et bien, ben il en reste pas grand chose en fait.
Pourtant, mon état d’esprit en allant voir le film était vraiment bon ! J’adore ces films de suspence pur, avec une idée minimale, un lieu restreint, de la sueur, de la peur, de l’angoisse !! Alfred Hitchcock me direz vous, et vous n’aurez pas tord, car la source de “Phone Game” remonte aux années soixante. A la demande de ce dernier, maître en la matière, le scénariste Larry Cohen conçoit un script dont l’action se déroule en temps réel dans l’espace confiné d’une cabine téléphonique.
Quarante ans plus tard, le réalisateur Joel Schumacher s’empare du scénario de Cochen. Réalisateur de films fantastiques, comme par exemple le fameux Batman Forever qui restera dans les mémoires (ahem); c’est donc avec quelques appréhensions malgré mon impatience que je débutai ce film.
Et bien, c’est à peine 1h20 plus tard que ma désillusion atteint son paroxysme … Au fil du film, je sentais la “couille” arriver, je me revoyais des années plus tôt, tout tremblant et sous le choc après le gâchis qu’était le troisième opus de Batman.
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Autant vous prévenir tout de suite, vous ne paierai pas pour voir un film, mais plutôt un cours moralisateur anti-adultérien made by Joel Schumacher. En effet, les raisons pour laquelle le personnage principal est dans la mire d’un sniper, coincé dans une cabine téléphonique sont ses petites infidélités; pas d’argent, ni de trahison, pas de mafia, pas de chocolat. Je trouvai ce point du scénario assez “inquisiteur-moyen-âgeux-like”, mais si le suspence avait vraiment été présent, pourquoi pas… Et c’est là que ça coince réellement, au lieu d’exploiter le potentiel dramatique de la situation, Joel Schumacher en rajoute des couches, des policiers, des troupes d’interventions, des snipers, superman, des crises de larmes, des aveux terribles, une belle morale culpabilisante et une fin à se lancer sous un bus.
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Bref, pas de sueurs en vue; vous sortirez la chemise sèche et la tête vide (si le cinéma est climatisé.