Pfizer et Moderna ont des essais en cours avec des doses réduites sur les populations 6 mois à 12 ans, et devraient avoir des résultats et potentiellement des demandes d’Emergency Use Authorization au dernier trimestre (si les résultats sont positifs).
C’est plus complexe que pour la tranche 12-17 qui utilise la même dose que les adultes: les essais ont déjà montré que la tranche 12-15 présente une réponse immunitaire plus marquée que les 16+.
Sur la tranche 6 mois - 12 ans, il y a de grosses variations physiologiques et c’est un travail très délicat de détermination de doses. Par exemple, Pfizer prévoit de séparer les résultats 6 mois - 2 ans, 2 - 5 ans et 5-11 ans.
Après @Lukkant tu peux aussi te référer à l’étude Israélienne linkée plus haut : je ne pense pas que les enfants de moins de 9 ans soient vraiment le problème à l’heure actuelle.
Si déjà vous êtes tous les 2 vaccinés tout comme les adultes de vos familles qui seront en contact avec vos enfants, c’est déjà très bien.
Merci pour ce résumé. Je comprends pourquoi l’ouverture au 12-17 a été rapide et qu’il ne faut pas s’attendre a quelque chose pour les plus jeunes aussi vite.
Oui, mais les classes et le activité sont peuplées d’enfant ( donc non vaccinés). si il y a un reconfinement , même s’il ne concerne que les non vaccinés , il concernera les enfants. Mais si les études ne sont pas faites, il est trop tôt … attendons.
Tiens un article synthétique et intéressant sur l’effet des différents vaccin face au variant Delta:
Ainsi le vaccin de Pfizer protège contre le variant Delta à hauteur de 64 % contre les infections, de 88 % contre les infections symptomatiques et de 93 % contre les hospitalisations.
Celui d’AstraZeneca protège à hauteur de 60 % contre les infections, de 88 % contre les infections symptomatiques et de 92 % contre les hospitalisations.
Mais même avec deux doses, le risque d’infection par le virus, version Delta reste (sans gestes barrière) de l’ordre de 40 %, avec, à la clé, de possibles Covid longs puisqu’il n’est pas nécessaire de faire une forme grave pour en souffrir. Rappelons que selon des données récentes, les Covid de quelques mois, représentent 30 % des infections symptomatiques et ceux de plus de six mois, 10 %. Les vaccins ont donc une marge d’amélioration.
Je colle ici 2 études sur la technologie ARN messager.
Comme beaucoup, j’entends malheureusement souvent l’argument :
« On ne connaît pas les effets à long terme du vaccin » ou « ça a été développé à la va-vite, c’est toujours en phase de test »
Autant pisser dans un violon, mais si ça peut aider certains.
Les deux sont publiées avant l’apparition du covid. Il en existe des encore plus vieilles. Notamment sur l’usage possible de cette techno et le traitement de certains cancers.
En gros, ça fait plus de 30 ans que cette technologie est étudiée. Personne n’est devenu violet, ni stérile [insert here random stupid anti-vax argument] etc.
(désolé la preview du deuxième lien est cassée mais le site est clean).
J’ai vu passer des articles annonçant que la « technologie » ARNm pourrait permettre le développement de vaccin contre le SIDA et d’autres…
Y’a réellement des chances encourageantes qui permettent d’être optimiste de ce coté-là ou c’est du putaclickisme basé sur des signaux très faibles ? (parce qu’avec les années, j’avoue qu’un vaccin contre le sida, j’y croyais plus vraiment)
Hum ca existe déjà non? Je pensais au vaccin contre le cancer du col de l’uterus, mais il s’attaque au papillomavirus, et je ne sais pas si la protection contre le cancer est un « effet de bord » de la protection contre le papillomavirus, qui est souvent a l’origine du cancer en question.
oui la ca n’a rien a voir. Le vaccin n’est pas contre le cancer du col de l’uterus, mais contre le papillomavirus, qui est la cause principale du col de l’uterus.
