Comme ça cause assez souvent boulot sur Cafzone, j’en profite pour avoir votre avis.
Voilà j’ai 28 ans et ça fait 5 ans que je suis webdesigner dans une PME en Belgique (4 personnes). Il y a des bons côtés à ce genre de structure : le patron est plus un ami que le “boss”, même chose pour les collègues, avec qui j’ai fait mes études, le boulot n’est pas trop stressant, on est très libre de travailler comme on veut et surtout on joue à BF2 pendant le temps de midi B)
Mais bon, ça a aussi des inconviénents : salaire pas terrible, très difficile de progresser de la société et dans ses connaissances (c’est plutot le style autodidacte), difficile d’avoir des responsabilités, clients pas très connu, même pas de programeur, etc.
Après 5 ans j’ai l’impression d’avoir fait le tour et je commence sérieusement à m’embêter.
Là j’ai une bonne opportunité dans une des plus grosses boîtes de web belge. Ce qui veut dire un salaire très attractif, une voiture de société (du genre allemande), d’autres avantages, une bonne marge de progression au sein de la société, des clients prestigieux, entourés de gens très compétant dans leur domaine, etc. Mais aussi une plus grosse pression, de travail un peu à la chaîne, moins de liberté derrière un project manager, etc.
Si tu t’embêtes et que le patron est un “ami” parle lui de tes aspirations, dis lui que tu veux découvrir d’autres choses, bosser pour de grand comptes etc… ptet qu’il se motivera a avoir un grand compte B).
si ca te dis, j’ai un projet en tête d’agence graphisme-webdesign…
Manque juste les clients…sinon pour tout le reste…c’ets ok
Bon après, voilà le topo: du boulot en Web Design y en a énorment en ce moment.
Dans les grosses boites, tu va faire du travail à la chaine peut etre pas spécialement intéressant…tout dépend aussi de tes aspirations, du style d eclient que tu veux…
Moi perso en Print, je préfère les petites structures, ou pseudo-petite structures, qui sont de véritables araignées tissant une toile gigantesque avec un réseaux onstrueux de freelance.
Bah demande d’abord à ton patron si, justement, tu pourrais pas évoluer dans la PME, et si oui comment (qu’est-ce qu’il te propose d’attractif quoi, niveau responsabilité d’abord, puis salaire ensuite)
.
Suivant la réponse, soit tu restes s’il te propose vraiment un truc pour évoluer, soit go go grosse boite : ce que tu décris à l’air alléchant sur le papier. Et ça te fera une méga bonne expérience pour la suite (quitte à revenir ensuite dans des structures plus petites quand l’envie s’en fera sentir).
Ah oui j’ai oublié de préciser, j’ai déjà eu plusieurs discusions à ce sujet avec lui, du genre j’aimerai bien m’occupper du planning de la création, avoir plus de contacts avec les clients, faire des trucs niveau e-marketing, etc. A chaque fois il m’a répondu oui oui pourquoi on va voir, mais j’attends toujours…
Si c’est vraiment ton ami, insiste en expliquant que tu as plusieurs offres externes, que ça fait plusieurs fois que tu lui en as parlé et donne-lui un calendrier, un plan de ce que tu voudrais faire sur les 18 prochains mois… En gros, mâche-lui le travail pour le mettre uniquement face à la question : te voit-il réellement évoluer dans la boîte ? Fais-lui vraiment comprendre que tu risques vraiment de partir dans très peu de temps sinon.
Bref, joue cartes sur table (sans lui expliciter ton offre quand même B)).
Ca reste une PME, et petite même… Rien a voir avec une grosse boîte. A 90, le fonctionnement reste assez proche mais t’auras pas forcément beaucoup plus de possibilité de monter, renseignes toi.
A défaut de parler des très petites entreprises, 90 personnes c’est pas mal du tout. Moi je suis dans le cas contraire du premier message. Etant prestataire je bosse dans les PME et les très grosses structures, et il n’y a pas photo:
Globalement, avec des exceptions, j’ai fait d’excellentes missions dans les PME ou même des entreprises relativement grosse mais pas multinationales, mais je me suis le plus souvent fait chier comme un rat mort dans les énormes structures où l’on ne doit pas dépasser de ses prérogatives, toujours plein de chefs au dessus de soi, bureaucratie etc…
Ce qui compte, malgré la taille de la boîte, c’est qu’il doit toujours avoir une subdivision la plus basse à taille humaine.