J’ai été voir sur ton lien : pour la plupart ce sont des erreurs de continuité, il y’en a des dizaines, voire des centaines dans n’importe quel film, ça ne remet pas en cause le niveau scientifique et technique du film selon moi. Des bévues comme la station spatiale qui tourne dans le sens des aiguilles d’une montre et dans le sens contraire au plan suivant j’en avais vu quelques unes. Par contre celle là me branche bien :
Si c’est avéré, le caméraman en qestion n’est autre que Kubrick himself, c’est lui qui a tourné ce plan. Je vais y jeter un oeil.
Quid de l’apesanteur? Ou est le problème? Les astronautes de discovery sont placés dans une centrifugeuse, dans les autres parties du vaisseau (comme le « cerveau » de HAL) ils sont en apesanteur. 2001 ayant été l’un des rares films (avec apollo 13) qui ait traité ce point avec rigueur, je trouve l’accusation un brin injuste B)
Le liquide qui redescend, j’aimerais savoir dans quel plan il se trouve, ça ne m’avait pas choqué. S’il s’agit d’un plan dans la centrifugeuse, à nouveau il n’y a pas de problème. Sinon il peut s’agir d’un récipient souple comme en utilisent les vrais astronautes, dans ce cas il est normal qu’un surplus de liquide regagne son conteneur, sinon ils saloperaient tout.
Pour les astronautes en hibernation rasés de près, ça m’avait étonné aussi, d’autant plus que Kubrick et Clarke avaient très bien étudié la question et en parlent longuement dans diverses interviews. Je pense qu’il faut y voir un souci artistique, les astronautes ont l’air bien plus figés comme ça, à la merci de la machine. Il est important qu’ils aient l’air morts, Kubrick est un clinicien assez froid, ne l’oublions pas.
Après qu’il y’ait des bourdes ou des approximations, je l’admet fort bien (le rapport de HAL rendu sur une carte perforée alors que les bandes magnétiques, voire les mémoires non volatiles existaient déjà, c’est une belle connerie). Maintenant 2001 est de très loin le film de SF qui s’est le plus attaché à la réalité technique et physique de l’époque, mais ça reste un film, donc l’artistique prime sur le réaliste. JE voulais juste pointer le fait que l’on puisse avoir les deux si on s’en donne la peine. Les scenars SF abracadabrantesques ne sont pas une fatalité B)
edit, sur la même page :
Revealing: When all the apes are gathering around the big block at the beginning of the film, look carefully at the sky. The clouds never move, not even slowly.
cte blague! les fond ce sont des diapos en projection frontale (sur un écran de près de 30m de large, matériaux réfléchissant fourni par 3M qu’on retrouvera plus tard dans les vêtements de sécurité, un exploit technique à l’époque) tu m’étonnes que le ciel ne bouge pas. Faut pas déconner quand même…