Depuis quelques semaines, je travaille quasiment exclusivement à la maison pour mon nouvel employeur (un combo incroyable changement de boulot et déménagement en “région”). Du coup, je me retrouve à utiliser mon bureau qui hébèrge habituellement mon 24" et mon PC pour y mettre mon Mac, le brancher sur le-dit écran et des petites enceintes en mousse pour écouter Metallica en codant mais… je ne sais pas trop comment améliorer mon lifestyle de travailleur déporté.
J’ai acheté la chaise Markus, comme recommandé par certains d’entre vous ici et là, je me tâte à acheter un truc comme ça, pour faire écho à un autre thread d’ici aussi. Mais je suis certain que certains d’entre vous maîtrisent cette façon de vivre le travail différemment…
Vous avez des conseils ?
Merci !
PS: WFH= Work From Home, l’acronyme à $WORK pour évoquer ma situation.
Je suis ingénieur infrastructure chez Datadog, une petite startup américaine, crée par des frenchies. Mon boulot est entièrement dématérialisé pourvu qu’Internet fonctionne… J’ai la chance d’avoir la possibilité de bosser à 80% en remote (donc oui, je remonte à la capitale pour manger des burgers de temps en temps quand même)…
Pour l’écran, un avis personnel: garde le 24. Pour le prix du Philips, tu te trouves 2 ecrans 27" IPS en WQHD (2560 x 1440) et ca te fais un belle config triple écran. Si t’as pas la place, revends le 24 pouce.
Pour le télétravail, je fais ca depuis 5 ans, et le meilleur conseil que j’ai pu trouver:
Impose toi des horaires et assure toi de pouvoir bosser sans etre deranger pendant ces horaires (gosses, animaux, femme...)
Certains arrives a faire du freestyle à horaires variables, mais c’est souvent assez casse-gueule.
Je travaille également pas mal depuis chez moi (genre 75% en remote) et les achats les plus pertinents que j’ai pu faire jusqu’à présent sont ces deux trucs :
Le switch hdmi c’est pour profiter d’un dual screen entre le laptop boulot et mon écran “fixe”. Le support c’est pour mettre le laptop à hauteur de l’écran fixe.
(je me suis permis d’editer le titre parce que provoquer la curiosite avec des titres cryptiques c’est rigolo, mais paye ta douleur quand il faudra le retrouver un jour)
Du coup, plutot que se focus sur 2-3 pieces d’equipement, peut etre que @xmichelo, @plouff et @PitouCraizie vous pourriez developper un peu plus comment vous organisez votre temps, votre espace de travail, vos routines et autres astuces pour etre heureux en bossant a la maison (comment vous resolvez le probleme de la distance, de ne pas avoir d’equipe ou de potes a proximite pour aller prendre un cafe)?
Yep totalement. Là j’ai pas le temps de faire un post complet parce que je justement CLIENTS TIME mais en gros, le plus difficile c’est d’avoir un minimum de discipline. Et certains jours, haha, comment dire.
Alors c’est vrai que comme ça parlait de matos dans le post initial je suis resté la dessus mais je vais essayer d’étoffer un peu
LE POINT important à mon avis, c’est d’avoir la confiance des gens avec qui tu bosses. Personnellement je l’ai gagné en allant 4j par semaine chez le client à 700 km de chez moi pendant des mois et le remote s’est imposé petit à petit avec la grossesse de madame puis la naissance du petit.
Je dis ça parce que si des fois à 16h t’as rien à faire, il ne faut pas se sentir obliger de rester planté devant le pc si t’as mieux à faire. Par contre il faut que ça marche dans les 2 sens. Si à 18h c’est le feu, il faut répondre présent avec le reste de l’équipe même si physiquement t’es pas avec eux.
Je suis entièrement d’accord avec l’histoire de se fixer un espace de travail et des horaires (~flexibles dans la limite du raisonnable). C’est très important sinon c’est juste frustrant d’être constamment distrait.
Pour le coté social je triche un peu parce qu’à la base je bosse pour une ssii. Donc quand mes murs me saoulent je vais bosser un peu depuis l’agence. Ça coïncide souvent avec le jours des tickets restos et celui où je vais déposer mes justificatifs de note de frais d’ailleurs Sinon il y’a les 25% du reste de mon temps de travail qui est chez le client en mode « normal ». J’arrive à trouver mon équilibre comme ça.
Une journée type ressemble à ça :
_de 7:00 à 9:00 c’est la routine du matin jusqu’à ce que je le confie mini-plooff à la nounou au bout de la rue
_après c’est slack-slack-skype-boulot-boulot-boulot (je pause dej 1h max (souvent bien moins) (très souvent devant le pc))
_vers 17h je commence à poker la nounou par sms pour savoir où je dois récupérer le monstre (au parc ? chez elle ?)
_vers 18h je suis allé cherché le monstre et la journée se termine.
_Quand c’est le rush, le soir je gère pas le petit et je termine à pas d’heure. Quand c’est plus cool je le dépose vers 10:00 et je vais le chercher plus tôt… Bref c’est flexible.
J’ai travaillé environ 2 ans en semi-teletravail (avant de changer de boulot)
1 journée par semaine chez moi + une demi journée dans les transport en commun (métro/TGV/RER).
Alors le coup du taff dans les transports, c’est a oublier : tu es difficilement joignable, pc non connecté, il te manque toujours un document ou une information, et le confort… : c’est contreproductif…
Par contre, le travail depuis chez soi… Malgré la crainte initiale d’être tenté, je n’ai pas franchement eu besoin de discipline. Au contraire, c’était l’efficience même pour clôturer les dossiers et chantiers. Seuls certains membres du codir disposait de mon portable, du coup bien bien moins emmerdé. Pas d’appel à la con. Pas le bureau des pleurs une journée.
À ma surprise, j’ai du me forcer à m’imposer des pauses pour ne pas rester clouer assis sur une chaise toute la journée (et risquer l’embolie). Lancer la machine à laver, faire la vaisselle et l’aspirateur = des pauses d’une quinzaine de minutes…
En plus, ça permet d’être peinard le weekend.
Après le fait que ce ne soit qu’une journée par semaine, ça n’enlève pas l’aspect social du milieu professionnel…
Et c’est comme au boulot, avoir un conjoint et ou enfant, cela permet d’éviter de trop déborder sur ses horaires.
Le niveau de responsabilité doit aussi jouer sur le niveau d’implication lorsque l’on est en télétravail j’imagine.
(Au final, j’ai changé de boîte pour d’autres raisons et le télétravail est moins adapté à mon nouveau champ d’intervention)
Mon client actuel est une (très) grosse assurance (ça commence et finit par A, avec un x au milieu. ) .
Ils ont mis en place l’année dernière le télétravail pour deux jours par semaine et me permettent d’embarquer le PC de boulot chez moi, ce qui est plutôt cool car le télétravail est normalement réservé aux internes, les presta devant normalement rester sur place.
Je pensais ne pas arriver à bosser, et bien en fait c’est plutôt le contraire, j’ai même tendance à bosser plus chez moi que chez le client du fait de l’environnement plus calme et surtout d’être beaucoup moins souvent dérangé (on bosse sur un open space là bas).
Un dernier truc; prévoyez une connexion internet de secours, mon provider m’a coupé la ligne en pleine réunion importante, ça la fout mal et moi ça m’a bien mis la haine.
Je suis un peu dans le même contexte que @M_le_maudit : Je travaille dans une autre assurance, mais sur un projet dédié.
Du coup, je fais du télétravail quand ça me chante, dans les limites du raisonnable (je peux faire une semaine complète si je veux, mais faut pas abuser). Je me retrouve aussi beaucoup plus souvent à oublier de manger le midi, ou à ne pas percuter qu’il est 19h et toujours répondre aux mails…
+1 pour la connexion internet de secours, mais j’ai de la 4G qui fonctionne très bien pour ça. Faut juste pas qu’on t’appelle en même temps…
Ma situation est différente de celle de mes prédécesseurs, puisque, bien que salarié, je suis à 100% en télétravail. `
Contexte: (a.k.a 3615 ma life) Je bosse depuis 5 ans pour une micro-PME Suisse qui n’a pas de bureau physique. Coté ingénierie, nous sommes deux (software de mon coté, hardware+software pour mon camarade), à 50km de distance. La direction et le marketing sont dans la région de Zurich, à 3h de train des abords de Lausanne où je vis.
Pourquoi: (a.k.a 3615 ma life bis) pour faire court, c’était un choix économique. Pas de bureau, donc pas de loyer et pas besoin de déménager. C’était censé être temporaire, au final on s’est rendu compte que ça marchait très bien comme ça.
Comment: (encore un peu 3615 ma life) l’isolement ne conviendra pas tout le monde, et c’est - au mieux - déroutant les premiers temps. Pour contrer ça, avec mon collègue, nous avons dès le départ convenu d’avoir des horaires fixes (de 7h30 le matin, à 16h30-17h les jours normaux). On utilise Skype (gnnniiii) et en dehors des interactions pro dont la fréquence peut varier de toutes les 10 minutes à 2 fois par semaine suivant nos activités, nous maintenons un lien social qui consiste en un bonjour/bon app’/au revoir obligatoire, et l’équivalent des bavardages de couloirs / envoi de conneries lues sur internet plusieurs fois par jour. Ce n’est jamais forcé, on est potes depuis longtemps en dehors du taf. De mon coté, le serveur Discord de GZ est aussi assez utile pour se sentir moins isolé .
Les enseignements et conseils: (certains sont valables uniquement pour les salariés)
Avoir une pièce dédiée, c’est le top on, en a déjà parlé. En plus des perturbations familiales, ça protège aussi dans une certaine mesure de la tentation de faire autre chose.
Comme mes camarades, la solution internet de backup est vital. Un abo 4G illimité dans mon cas.
Essayez de la jouer finement et de négocier l’utilisation de votre habitation et équipement personnel contre une compensation financière mensuelle. Ce n’est pas toujours possible, mais ça permet de se construire sur le long terme un joli petit espace de travail, que l’on aura pas à rendre lorsque qu’on quittera la boite.
N’envisagez pas d’aller vous installer dans la campagne profonde. Vous aurez quasi obligatoirement besoin d’une connexion internet fiable, de pouvoir trouver de quoi dépanner votre matos rapidement, et éventuellement d’une logistique postale correcte (même si je me demande si c’est encore possible en France quand je lis les horror stories sur Twitter).
N’ayez pas peur d’admettre que ça ne va pas. Il y a des gens qui ne sont pas faits pour ce mode de travail. Il faut le reconnaître tout de suite avant de se retrouver dans une bourbier sans nom.
Bosser à la maison implique la plupart du temps d’avoir des documents confidentiels chez soi. Soyez vigilants au niveau de la sécurité, et entendez vous bien avec votre hiérarchie sur les risques et les mesures prises (des 2 côtés).
Vous vous coupez d’une bonne partie des interactions autres que celles que vous avez avec votre famille. Sortez avec des amis. Plus qu’avant.
Comme avec l’employeur de @M_le_maudit (c’est le même ), j’ai pu me mettre en télétravail 1 jours par semaine.
On nous fourni le portable et un peu de matériel anexe (micro-casque, écran, clavier, souris) à la demande.
Comme en parallèle on bossait beaucoup avec Lync (dialogue entre Lille et Paris tout ça) ça ne pose pas de problème pour la partie dialogue avec l’équipe.
Globalement, je suis plus efficient chez moi parce que personne ne peut me contacter directement si j’ai besoin de tranquillité.
Et avec un peu de rigueur des deux cotés, on peut même faire des réunions d’équipes ou des revues de code collective avec la moitié des personnes en télétravail
Gros côté positif, ayant un manager très compréhensif et ayant souvent mon pc du boulot avec moi, en cas de soucis, je peux bosser de chez moi en le prévenant au dernier moment.
Et pour répondre à @PitouCraizie, j’ai fait en sorte de pouvoir brancher mes deux écrans (24 22) à mon portable par des connectibles que je n’utilise pas (un display port et un VGA) et mis clavier/sourie sur un hub usb pour pouvoir les passer facilement entre le pc fixe et le portable de boulot.
J’ai rien mis de plus pour le moment et ça me prend pas beaucoup de temps pour installer ça toutes les semaines.
Il me semble que c’est obligatoire en fait. Electricité, bureau etc… ca doit etre compris dans le salaire. Après les boites qui embauchent en télétravail joue souvent la dessus sans que ca soit clairement dit.
Je rejoins les tips du dessus. J’ai pour ma part bossé 4 ans (salarié) en télétravail pour une startup, toute l’équipe en remote. Et histoire de faire fun, ma copine bossait aussi en remote dans la meme boite.
Ca nous a permis de bien nous structurer avec un espace de travail, quasiement un petit openspace pour nous deux, et une discipline forcée (elle est allemande…)…
Par contre dans ce genre de cas, un truc que je ne referais pas : arriver a bien séparer le privé du professionnel. Que ca soit physiquement, ou mentalement…
La ou on a été un peu con, c’est qu’on était en télétravail dans Paris. En se disant que ca n’allait pas durer.
4 ans après on y était toujours
mon petit retour retour d’XP. Je suis développeur, j’ai négocié un télétravail à temps partiel, 2j à la maison, 3j au bureau. J’aime bien ce rythme, ça permet de garder un contact « physique » avec le reste de l’équipe. La première motivation pour du remote est économique, je bosse à 35km, ça fait 140km et 2h de trajet en moins par semaine. En plus, ma chérie est en congé mat, et donc ça permet de filer un coup de main avec le bébé au besoin
Ensuite, c’est effectivement obligatoire que l’employeur te paie une partie de tes frais, mais souvent ça se traduit par « bon, 2400€ de salaire, donc 2375 + 25 pour les frais », mais bon, c’est administratif.
Je plussoie le bureau, même si je ne bosse pas tout le temps dedans, c’est cool de pouvoir s’y mettre au calme en cas de besoin. Mais bossant sur un laptop, je migre régulièrement sur la terrasse ou sur le canap.
Niveau horaire, je fais les mêmes que mes collègues, histoire qu’on soit ensemble sur le chat de la boite. Je m’autorise un peu de souplesse si il faut aller a un RDV par exemple, mais sinon j’essaie de rester dans les clous.
Niveau lifestyle ben, faut que tu sois bien quoi, donc pas grand chose à conseiller, fait toi plaise. Là je vais me faire un whiteboard je pense . Ah si, j’ai tendance à plus souvent aller taper dans le frigo quand je suis @home.
Concernant les frais, les charges ne sont pas les mêmes que les charges patronales… j’ai refusé une augmentation de salaire en échange de ces frais d’une valeur moindre pour la boîte (c’était dans la négociation du passage au télétravail). Au final c’était gagnant gagnant des 2 cotés (car je gagnait plus qu’avec l’augmentation passée en net…
Sinon il y’a les 25% du reste de mon temps de travail qui est chez le client en mode « normal ». J’arrive à trouver mon équilibre comme ça.
) .
. Ah si, j’ai tendance à plus souvent aller taper dans le frigo quand je suis 
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