un truc qui m’agace avec les séries Marvel en france, c’est que ça sort tellement peu souvent (en volumes reliés) que je me demande souvent si la suite va vraiment sortir un jour. (j’ai abandonné définitivement l’idée d’acheter des comics de ce genre en version américaine, c’est encore plus le bordel que les editions françaises qui sont déjà pas évidentes)
c’est ainsi que mardi soir dernier, j’ai ressorti le volume 4 des X-Men dans la collection 100% marvel: reveurs et demons.
petit rappel pour ceux qui ne sont pas au courant, le principe de cette collection consiste à éditer des séries courtes annexes à une grosse série à license, en l’occurence x-men. les trois premiers tomes présentaient un extrait de la série principale, une courte période d’assez bonne qualité et qui formait quasiment une histoire complète indépendante (même si ce n’est jamais vraiment le cas lorsqu’on parle des x-men), et le avec le tome 4 débutait une trilogie intitulée “X-Men: la fin”.
J’ai donc relu ce tome 4 mardi soir, et j’ai relu le tome 5 (seconde partie de la trilogie) mercredi soir, en me disant que ça faisait super longtemps que j’avais pas été aux nouvelles concernant la sortie du tome 6 (donc l’achevement de la trilogie).
donc jeudi matin, tout content, je fais un petit coup de google et je tombe sur une date de sortie pour le 9 novembre… soit le jour même.
A midi je vais donc à la fnac la plus proche, et je repars avec un exemplaire de ce tome 6 (intitulé Humains et X-men, Men and X-Men en vo) que j’ai pu lire hier soir B)
donc maintenant que cette série est a achevée, et que vous pouvez tout acheter d’un coup, je vais pouvoir vous faire un petit résumé de ce qu’elle est et de pourquoi il faut la lire B)
Scenarisée par Chris Claremont (l’auteur historique des x-men, pour moi leur créateur bien plus que Stan Lee. En gros il est aux X-men ce que Franquin est à Spirou), cette histoire se déroule 20 ans après les événements qui se déroulaient alors en parallèle dans la série de base.
On commence par nous présenter Aliyah Bishop, fille du X-Man du même nom (qui ignore son existence) et de Deathbird, la soeur de l’impératrice Shiar Lilandra (ex-femme de Xavier).
Aliyah vit seul dans le vaisseau spatial le Starjammer (Vaisseau ayant appartenu à l’equipe de super-heros spatiale du même nom, dirigée par Corsaire, le père de Scott et Alex Summers) avec pour seule compagnie Carol Danvers (anciennement Binaire), maintenant être de pure énergie ayant fusionné avec l’entité qu’est le vaisseau.
Alors qu’Aliyah surveille discrètement une transaction entre des Kree (ennemis millénaires des Shiar, dont elle est plus ou moins héritière de l’empire) et des traficants d’esclave, elle assiste à un événement attendu depuis des années dans toute la galaxie: le reveil du phényx d’origine, alias Jean Grey.
à partir de là, les forces en présences vont commencer à bouger un peu partout. Lilandra, rendue à moitié folle par Cassandra Nova (en français dans New X-men tome 1, par Grant Morrison), et persuadée que le phenyx est une menace pour la galaxie, commence à diriger son attention vers la terre et les mutants.
sur terre, d’anciens ennemis des x-men commencent à sortir de l’ombre, à commencer par Sinistre et sa clique, et des Skrulls employés par on ne sait qui commencent à attaquer ceux qui autrefois formaient l’equipe des x-men.
la situation devient très vite explosive, des personnages, d’anciennes menaces et de vieux compagnons refont leur apparition comme, dans le désordre, les Broods, Apocalypse, Madelyne Pryor, Sage, Cable et X-Force, Khan, un Acanti, Alpha Flight, Polaris, Magneto et bien d’autres, et tous se demandent ce que les autres ont à gagner du retour du phenyx.
au final, on obtient une histoire épique, suffisamment éloignée dans le temps pour garder un minimum de cohérence par rapport à la série classique, et faisant appel à tout le talent d’écriture de Claremont.
la situation de cette série, plusieurs années dans le futur et en marge de la série principale, permet de donner aux événement un tour dramatique pratiquement jamais atteint dans l’univers des X-men: Claremont n’hesite pas à tuer ses personnages, bons comme mauvais, et le suspense de savoir qui restera présent jusqu’à la fin (ou même s’il y aura encore des survivants à la fin) reste, lui, bien présent jusqu’à la dite fin.
une connaissance minimum de l’univers des x-men, et en particulier de deux périodes, la classique de Claremone du début des années 80 et celle de Morrison du début des années 2000, est quand même conseillée pour bien situer les personnages, certains faisant des apparitions eclair pas forcément évidentes à comprendre si on le connais pas vraiment.
en tous cas, si vous aimez cet univers, jetez-vous sur ces 3 bouquins, vous ne le regretterez pas.