Attention c’est super simple:
Premièrement on s’est rencontrés aux USA, à Chicago précisément. Premier contact lors d’un barbecue au cours duquel j’ai lancé à la cantonade (oui, j’étais un peu bourré) que je cherchais des gens pour m’accompagner dans des road-trips le weekend histoire de visiter l’Illinois. Personne n’a répondu, je me suis pris un gros vent de la mort et j’étais prêt à retourner cuver dans mon coin quand une charmante demoiselle (que j’ai trouvé immédiatement craquant malgré ses yeux défoncés par le décalage horaire) est venu me sortir de ma torpeur pour me dire qu’elle venait juste d’arriver (sans blagues) et que ça lui plairait bien de visiter un peu.
Pour rajouter un peu de piquant, je suis français, elle est allemande, à l’époque je ne parlais pas un mot d’allemand et elle forcément pas un mot de français… “simple” je vous ai dit!
On s’est fait 3 mois de road trips à deux, à partir le samedi matin aux aurores pour revenir le samedi soir/dimanche matin après minimum 500km de bagnole (oui l’appréciation des distances est toute autre quand on est là bas).
Curieusement, après 3 mois on était passés du stade de collègue à bons amis voir plus si affinités… mais il ne s’est rien passé. Bon, les choses suivantes on sûrement joué dans le fait qu’il ne s’est rien passé :
- j’avais une copine à l’époque,
- je ne n’avais pas dans l’idée de rompre - ou alors dans mon subconscient - et encore moins l’idée de rompre à distance,
- je n’avais pas envie de jouer sur deux tableaux à la fois,
- elle sortait de plusieurs courtes relations et ne voulait pas franchement enchaîner sur une autre relation tout de suite…
Bref, mon temps là bas se termine, je rentre en France pour reprendre mes études. On se quitte très bons amis… dans d’autres circonstances ça aurait pu le faire mais pas là.
La grande claque du retour. Ca se passe mal avec ma copine et se termine même assez vite. Le retour chez les parents est pas évident non plus. Je digère mal le retour à la vie Parisienne etc. bref, je suis dans le rêve constant de la vie que j’ai laissé à Chicago et une espèce de sensation de manque commence à se faire sentir. Après quelques semaines et reprise de contact avec l’outre Atlantique, je me rend compte que s’est pareil de son coté…
Il s’en suit quelques mois de “relation étrange” par internet/téléphone/skype interposé mi-amicale mi-chelou, et on convient que je vienne la voir lorsqu’elle revient enfin de ce coté de l’atlantique. Le courant est tout de suite repassé. Maintenant je baragouine le Germain, elle commence à comprendre un peu le français et on habite ensemble à Nuremberg…
Simple non ?
Edit: du pinaillage gnagnagna B)