Bon, on va commencer à se préparer tranquillement pour les fermes à trolls russes et le défilé des « experts » sur BFMTV…ça se trouve ce vaccin a tout ce qu’il faut mais il est impossible qu’il ait été testé complètement et correctement en si peu de temps…
Il est encore en test non? Je lis dans l’article qu’il sortira début 2021 et c’est la date de sortie des premiers vaccins qui avait été plus ou moins prévue (en étant optimiste bien sur)
Oui prévu début 2021, après à part Trump, personne ne s’est avancé à promettre une quelconque date, souvent ça a été assez vague comme « d’ici à 18 ou 24 mois », vers le début « européen » de l’épidémie.
D’où le net décalage avec les déclarations de Poutine, notamment que ce vaccin génèrerait une immunisation durable…bah vu que ça tâtonne encore pas mal sur les mécanismes d’immunisation contre ce virus et qu’il y a au mieux quelques mois d’essais sur ce vaccin, il est impossible d’en tirer une telle conclusion à ce stade.
4 cas, ils reconfinent 
 ça c’est de la prévention.
Ça ne me parait pas démesuré. Il ne faut pas oublier que ce sont 4 cas détectés. Quand on sait à quel point les tests sont peu fiables et le virus particulièrement contagieux, ça veut probablement dire qu’il y a en vrai beaucoup plus de contaminés.
Ah mais carrément, ça me laisse rêveur en fait. Nous ça brûle de partout et on commence à envisager de gronder les gens qui mettent leur masque sous leur ##**## de nez !
À Bruxelles, port du masque désormais obligatoire pour tout le monde. C’est sans doute un peu tard, radical, mais au moins, c’est beaucoup plus clair que le puzzle parisien.
Il va falloir vraiment regarder les vaccins un par un, en effet les technologies utilisées ne sont pas (à quelques exceptions près) les standard de la vaccination, d’où l’incertitude sur la disponibilité (temps, en raison des développements, et quantités (« scalabilité » et transfert de la production), mais aussi sur les niveaux de sécurité (développements accélérés et mécanisme d’action non éprouvés).
Il va vraisemblablement falloir vacciner pour s’en sortir, mais on est plus proche de Pasteur vs la rage que des vaccins que l’on produit depuis 50 ans. La situation va être très compliquée pour les décideurs: on prend quoi? le premier dispo, le meilleur sur le papier, celui avec lequel on est en terrain connu, celui disponible en grande quantité? Tout ça avec le risque qu’un des vaccins se révèle dangereux et que plus personne ne souhaite se faire vacciner. Compliqué.
Apparemment ce n’est que pour 3 jours, sans doute pour pouvoir remonter la chaîne de contamination et là c’est peut-être une bonne chose, en revanche si cela avait été pour des durées importantes c’est n’importe quoi avec un tel ratio.
De toute façon comme c’est une île c’est bien plus facile de fermer les frontières surtout au bout du monde.
Sinon on peut dire que ça s’apparente à un confinement de la quasi totalité du pays : en effet j’ai lu que la quasi totalité du pays vit à Auckland.
Je n’y connais rien mais dans le doute un vaccin donnant une protection partiel mais sans contre-indications serait préférable à un vaccin « parfait » mais mal testés ou testé trop rapidement à petite échelle : là on on risquerait d’empoisonner les gens à grande échelle. Il ne faut pas trop se précipiter : en Russie ça semble être la roulette russe littéralement tel que c’est annoncé.
Toutes mes excuses pour poster du BFM TV, mais l’info en question semble objective:
Un tiers de la population. (Auckland, 1.5 millions d’habitants, population de la NZ: 4.5 millions)(ça prend 30 secondes pour vérifier)
Oui, il ne faut pas oublier qu’il y a d’autres « grandes » villes, Christchurch en tête.
Hobbitville également…
(pas taper, je demande pardon sincèrement !)
C’est un des principes appliqués pour l’évaluation du bénéfice-risque : on peut ne considérer la supériorité en termes d’efficacité, d’un traitement sur un autre qu’à risque équivalent. C’est souvent l’approche pour des pathologies considérées à risque modéré et pour lesquelles des options thérapeutiques sont déjà disponibles. C’est sans doute l’approche la plus pragmatique si on a le choix entre suffisamment de produits effectivement.
Tu peux aussi être considéré supérieur à efficacité égale si tu améliores la sécurité, la qualité de vie du patient, ou même si tu diminues le coût (du traitement ou de la prise en charge globale de la maladie = par exemple tu réduis les durées d’hospitalisation). Dans ce cas on va regarder la diminution des risques, diminution du nombre d’administrations, l’amélioration de la formulation…
Pour les pathologies a risque majeur et en l’absence d’alternative, la rapidité d’accès prime souvent sur le niveau de preuve de sécurité. En d’autres termes un médicament jugé particulièrement efficace dans une indication grave et non traitée va générer les données de sécurité au début de sa phase « commerciale » (ie après l’autorisation de mise sur le marché), et non lors d’une étude pivot qui reste un essai clinique mais avec un large nombre de patients.
Enfin, les arguments d’approvisionnement et de gros sous. Dans le cas qui nous intéresse les états vont se tirer la bourre pour acheter les traitements les plus prometteurs et c’est malheureusement sans doute cet aspect qui va le plus limiter nos options.
De toute façon nous avons a priori pré-commandé le vaccin d’astrazeneca mais uniquement sous réserve d’efficacité (donc en occultant un peu les critères dont on vient de discuter, mais en se reposant sur le fait de sélectionner un industriel du vaccin pour limiter les risques en termes de sécurité) et le pire dans tout ça c’est qu’il est impossible de savoir si c’est la bonne décision (ou la moins mauvaise) ou bien une erreur.
Enfin en France l’usage sera réserve aux populations a risque, sans toutefois avoir clairement défini cette population. Et ce point là est extrêmement discutable :
- Vacciner le personnel en charge des patients est clairement prioritaire - donc le risque professionnel oui (idem pour les services indispensables : pompiers, aides à domicile, poste, police, armée, transports…)
Mais le risque de chaque population c’est moins évident : - l’efficacité pourrait être moindre chez les personnes âgées et ne pas permettre d’atteindre l’immunité collective ; alors qu’en même temps c’est la population la plus facile à confiner (impact économique réduit pour les retraités). Enfin, risque d’effets secondaires accrus dans cette population
 - quand tu voies le taux d’effets du covid a moyen terme (et quid du long terme) sur les trentenaires, cette tranche de population n’est sans doute pas prioritaire (n’en meurt pas autant que les autres), mais elle est clairement a risque aussi (endocardites a gogo, atteintes pulmonaires sévères…).
 
Si nous n’avons pas de quoi vacciner toute la population (ie environ 80% en fait); j’aurai plutôt tendance à penser que confiner certaines tranches d’âge (mais bon on a vu le taulé quand ça a été proposé) + télétravail massif pour ceux qui le peuvent + vaccination des autres en priorité (avec un ordre logique qui pourrait être santé>services>ceux qui ont obligation de voyager (pour éviter de réimporter)> reste de la population active serait préférable. Mais même cette approche n’est pas parfaite, et le coût politique sans doute pas en accord avec la répartition des électeurs dans chaque catégorie, coucou 2022 :-).
Ok j’aurais du vérifier ce que disent les articles, mais ils n’ont quand même pas une densité phénoménal. Verrouiller la plus grande zone urbaine alors que la densité est très faible ailleurs et que 85% des gens vivent en zone urbaine ce n’est quand même pas rien. (Effectivement recouper l’info est nécessaire même quand la source semble sérieuse).
Explications très claire 
Le prise en compte du ratio bénéfice risque au niveau de la population ne doit pas être évident: comment ne pas rendre malade la très grande majorité des gens sains ou même asymptomatiques avec un mauvais vaccin, tout en protégeant ceux qui prennent cher une fois qu’ils l’ont chopé. Si le virus n’était pas transmissible aussi facilement, et qu’il ne saturereait pas les services de réanimation, l’urgence ne serait pas de mise vu le risque d’avoir un vaccin ficelé trop vite.
edit: Mais dans ce cas les personnes à risques courraient le risque de mourir ou d’avoir des séquelles sans horizon proche de voir un vaccin.
Et commencer par le personnel soignant me semble risqué, qui soignera les soignants ? Non choisir l’ordre ne semble pas simple