Cela n’a absolument rien à voir. Si pendant un certain temps on n’avait plus de chiffres, je dis pas, mais en quoi avoir des chiffres tout les jours correspond à la vérité ultime ? D’ailleurs on pourrait inverser l’observation et dire que les chiffres tout les jours c’est du lissage et que nous on laisse les données brutes à date d’envoi.
De toute façon si quelqu’un meure ou est en réanimation ou est contaminé, je doute fort que les chiffres remontent le jour même quelques soit le pays, surtout si cela occasionne de la surcharge administrative. C’est la tendance de fond qui compte, pas l’instantaneité de l’information qui est illusoire et n’est pas un gage de vérité.
Encore une fois, ce n’est pas la recherche de vérité absolue ou de l’illusion de celle-ci, mais d’essayer de comprendre, pourquoi la plupart de pays, tout aussi touchés que la France, donc potentiellement aussi en surcharge administrative, arrivent à fournir un chiffre journalier, alors qu’il y a plein de trous, donc des jours sans chez nous…
Et peu importe au final si le chiffre du mardi, inclut finalement les cas du lundi, ça se lisse tout seul sur la durée.
Bref
Un article qui explique pourquoi le covid-19 tue moins en France : sans doute à cause du fait que ce sont principalement les jeunes qui sont touchés (*), aussi du fait du desengorgement des services hospitaliers, mais encore des mesures barrières mais surtout peut-être du fait qu’on le connaît mieux maintenant.
Stéphane Gayet, infectiologue au CHU de Strasbourg:
Aux mois de mars et avril, on ne savait pas bien comment traiter les complications vasculaires induites par le virus. Aujourd’hui on sait qu’il faut donner aux malades des anticoagulants et des antithrombotiques
*= mais attention au retour de flamme à l’automne quand ces jeunes se remélangeront avec le reste de la population
édit:
Je suis tombé sur une discussion sur le sujet il y a moins de 10 jours sur France Inter je crois, qui corrobore ce que tu dis. En gros quelqu’un disait qu’en école de journalisme c’était la matière faite à reculons par les étudiants avec peu d’heures. Ce qui expliquait que la plupart des journaux (au sens large : papier, TV,…) n’ont souvent qu’un clampin pour traiter de l’information scientifique, et encore la personne n’a souvent pas assez de compétences pour traiter cette information alors qu’il y a des services entiers pour les affaires policières et judiciaires par exemple.
Et donc il disait que ça explique le traitement actuel de l’information sur le covid-19 où les journalistes sont dépassés par les évènements et traite l’information sur cette pandémie souvent sans rigueur scientifique.
Je ne comprends pas ce que tu veux dire.
Le masque devient obligatoire partout où des gens bossent ensemble, y compris en open-space.
C’est positif non ? (même si c’est un peu tardif)
Je pense qu’il s’etonne qu’il semble y avoir un « durcicement » des mesures en entreprise mais que dans l’education nationale les consignes semblent etre plutot « pas la peine de stresser faites comme vous pouvez ».
Moi je m’étonne surtout qu’on annonce encore des mesures… à appliquer dans deux semaines. On sait pourtant que dans un phénomène à croissance exponentielle quinze jours ça peut faire une GROSSE différence. A croire que la surprise de la première vague a pas aidé les gens à mieux se représenter ce type de croissance.
En tout cas dans une classe d’ados, donc adulte au sens épidémiologique pour le covid-19 (si j’ai bien suivi), ça fait une concentration d’environ 30 personnes dans une pièce nettement plus petite qu’un openspace pour le même nombre de personnes.
Et comme a priori le prof est plus âgé que ses élèves donc statistiquement moins asymptomatique que les jeunes, c’est clair que ça doit être compliqué à gérer pour les profs… surtout si le ministère n’a pas de direction claire.