D’ailleurs je comprends pas trop ce qu’ils attendent, en tout cas dans ma boîte. On a les consignes, tous des laptops, un système qui marche bien pour le télétravail. Au lieu d’attendre qu’il soit trop tard je préférerais travailler à la maison dès maintenant 
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On a eu droit à un message de la direction nous conseillant de prendre les portables (pour ceux qui en sont équipés) tous les soirs au cas où…
Mais bon la plupart des devs travaillent sur des workstations et / ou n’ont pas forcément l’option de mobilité permettant de se connecter de l’extérieur de la boite… Donc c’est difficile de décréter le télétravail généralisé sans que ça impacte le fonctionnement (et les résultats) de la boite.
Dans l’éducation nationale aussi ils veulent mettre en place le télétravail en cas de fermeture, mais on n’a ni l’infrastructure, ni le matériel. Je sens qu’on va bien rire (jaune).
On est tous en télétravail dans mon labo. Seul les TP sur machine et ne pouvant être déplacés dans l’emploi du temps sont programmés… depuis une semaine, j’ai jamais réussi à me connecter au bureau à distance, c’est tout le temps en timeout. J’aimerai pas être le responsable du GLPI 
.
Bref, passer autant de monde en télétravail, ça s’improvise pas (mais notre ministre a dit qu’on était prêt 
»)… donc je peux comprendre que les entreprises traîne des pieds.
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Sur Seattle, Amazon, Microsoft, Facebook, Google, sont tous en teletravail a 99%. Les gens sont conseilles de rester chez eux. Le but c’est de reduire l’exposition. Si tu diminues le R0 d’un virus de 5 a 1.5 ou quoi, c’est enorme sur la propagation du probleme. Faut penser en flux, pas en cas individuels.
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Un article particulièrement intéressant (quoiqu’un peu alarmiste) et relativement accessible:
J’y note en particulier:
Le SARS-CoV-2 est plutôt discret et très contagieux. Il sera donc difficile à contenir. Son affinité pour les cellules humaines et pour le récepteur ACE-2 (l’enzyme de conversion de l’angiotensine), sa porte d’entrée dans la cellule, serait 10 à 20 fois plus élevée que celle du SRAS-CoV, d’où une très forte transmissibilité, y compris par des sujets asymptomatiques. Un vrai problème.
La survie du SARS-CoV-2 sur surface inerte serait de l’ordre de 1 à 9 jours, en particulier en atmosphère humide et à basse température.
Ou encore:
Il ressort des études récemment publiées que 80 à 85% des sujets infectés par le SARS-CoV-2 n’ont pas ou peu de symptômes
Il y a plein d’autres infos interessantes.
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Une petite info annexe : la grippe a été clémente cette année : peu de malades, et un virus peu grave. Le pic épidémique a été atteint il y a 3 semaines ; la région Île-de-France elle est même en phase post épidémique. Il n’y a eu « que » 75 morts.
C’est déjà une pression en moins sur le système.
En Italie du Nord ils sont proches du point de rupture, d’où les mesures prises pour tenter d’étaler les cas. À noter que la courbe citée plus haut, ce n’est pas de la médecine, c’est de la gestion de crise, donc pas vraiment de source primaire à chercher là-dessus. Ce sont les résultats qu’il faudra analyser.
Et point inquiétant : le taux de mortalité en Italie serait deux fois supérieur à celui observé ailleurs. Soit leur système de santé est déjà dépassé, soit ils soignent moins bien (non), soit le nombre de malades « mild » est bien plus vaste que ce qu’ils comptent et leur population de référence est donc plus restreinte, et j’espère qu’il s’agit bien de ça.
Mon opinion c’est que nous allons aussi devoir en passer par là, et j’espère que la décision ne sera pas prise avec retard.
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Quand on voit des foules aux matchs de foot chez vous et chez nous c’est suspendu (toute manifestation de plus de 1’000 personnes) depuis plus d’une semaine, c’est clair qu’on se pose la question de la réactivité de la France.
Ça ne peut pas venir de leur démographie ? La population italienne est assez agée.
C’est une hypothèse qui se tient aussi. Mais la population chinoise est en mauvaise santé, et avoir une mortalité plus élevée à cause de l’âge qu’à cause de ce qu’on appelle les comorbidités (les autres maladies, en particulier chroniques) me paraît surprenant.
Bon je suis rassuré, le ministère est au taquet pour faire passer les messages essentiels.
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J’ai cru lire que c’est surtout dans le sud de l’Italie que la population est la plus âgée (et la plus pauvre). Leur priorité semble donc d’empêcher que le virus se répande là-bas.
Pareil niveau hôpitaux, il y a un retard dans le sud de l’Italie par rapport au nord en densité et qualité.
Désolé je ne savais pas que la vidéo était non dispo hors CH.
En résumé, le « documentaire » est un condensé de plusieurs vidéos de citoyens chinois, de whistleblowers et d’expat dépeignant la vie sous la quarantaine. C’est monté selon une logique chronologique. On commence début décembre avec les premiers cas et les échanges sur weechat entre les médecins chinois qui communiquent entre eux. Très vite le documentaire mets l’accent sur la censure imposé par le gouvernement chinois pour faire taire les médecins/citoyens.
Il y a aussi des images et vidéos que vous avez probablement déjà vu sur le net de Wuhan et Shanghai totalement déserte.
Le ton de la vidéo se veut assez anxiogène. Il y a quelques interviews d’épidémiologistes et de spécialistes de politique et géopolitique chinoise. Mais on voit bien que les passages des épidémio sont coupés pour garder les phrases les moins rassurantes…
Vidéo indisponible hors suisse.
Du coup, ça raconte quoi ?
Allez, pour pas poster inutile, une vidéo impressionnante:
On y voit des italiens par centaines qui se ruent sur le dernier intercité de nuit pour fuir Milan en direction de Rome avant la mise en quarantaine…
Comme on le disait plus haut, c’est un comportement irresponsable mais profondément humain.
Voilà voilà…
Vu l’apocalypse que ça semble être en Italie du Nord, je n’ose pas imaginer ce que ça donnera dans le sud…