Le lien entre le Covid et les hépatites aiguës actuellement observées se précise.
Il se créerait un réservoir digestif de SARS-CoV-2 dans le tube digestif (l’appendice) et en cas d’infection consécutive par l’adénovirus 41F il y aurait une activation anormale du système immunitaire qui entrainerait la destruction du foie.
Il y a une corrélation épidémiologique étant donné que les enfants atteints ont pour beaucoup un antécédent de Covid et sont tous positifs à l’adénovirus en question, et une piste physiopathologique vu que le mécanisme a déjà été observé chez la souris avec un adénovirus et un staphylocoque doré.
Je n’ai pas osé poster, j’avais commencé à ressortir les interventions de mon ministre qui disait à quel point ça ne circulait pas et ce n’était pas dangereux.
Du coup j’ai 2 questions.
Une vaccination contre la covid aurait un intéret contre ces hépatites ?
Une vaccination contre la Covid après une infection aurait un intéret ?
( je parle de bénéfice individuel surtout , pas collectif)
Aucune idée, rien n’étant démontré pour le moment. Tu peux juste faire des conjectures mais ça ne vaut pas grand chose (oui on peut supposer que la vaccination réduit le risque en diminuant la création ou la persistance de ces foyers latents que ce soit avant ou après infection, sachant quand même que les anticorps créés par la vaccination ne sont ceux qui agissent dans les muqueuses => dans quel sens ça penche, et est-ce la réflexion a ne serait-ce qu’un intérêt, aucune idée).
Ca a toujours été mon angoisse, le deuxième effet kisscool X années plus tard…
Le seul cas que je connaisse en appendicectomie préventive automatique, c’est uniquement pour les les médecins de sous-marins de la marine nationale. Après, si tu pars pour des missions humanitaires ou à l’étranger, ça doit être autorisé, mais pour le quidam je ne suis pas sûr.
De base retirer un appendice sain crée des problèmes intestinaux et des colites, je me rappelle d’une vieille étude que je ne retrouve pas qui montrait que ça augmentait aussi pas mal les risques de cancers intestinaux dans le temps, ce qui n’est pas non plus un truc fun à prendre en compte.
A peu près à l’époque du 3ème vaccin il avait été dit par le gouvernement que le pass sanitaire avait une durée de quelques mois (6 ? 7 ? je ne me souviens plus) et du coup je me demandais si on avait des news d’un éventuel 4ème vaccin obligatoire en dehors des personnes les plus fragiles ?
J’ai l’impression que ça a disparu des news et quand tu google du covid c’est la foire aux news à click de l’enfer… Quelqu’un sait ce qu’il en sera ? Mon passe date de fin décembre et je n’ai pas eu d’email ou de sms pour un 4ème.
Ou attendre une remontée des indices de saturation des hôpitaux probablement à la rentrée de l’hiver ?
Il n’y a pas que les élections, tout les pays d’Europe ont levé les restrictions. Les élections donnent peut-être un coup de pouce.
Une petite question, on parle 4e dose pour les immunodéprimés et personnes à risque, mais pour les autres de moins de 60 ans c’est impossible sans passer par une ordonnance ? Apparemment confirmé par cette entête d’article.
En attendant surveillons ce qui se passe du côté de l’hiver austral.
Oh je ne souhaitais pas glisser de politique là dessus, juste on nous avait dit que le pass avait une durée de validité et on est en train de l’atteindre pour le grand public qui a grosso modo démarré la 3ème vaccination en décembre.
Si c’était 6 mois il arrive en fin de validité le 20 juin par exemple, soit moins d’un mois.
Alors, sous réserve d’avoir bien compris l’articulation du processus, le pass sanitaire a une durée de validité qui est fonction de la validité du schéma vaccinal dont on bénéficie.
Ce schéma vaccinal dépend lui-meme des situations.
Pour les personnes de 18 à 59 ans qui ne sont pas immunodéprimé, et qui n’ont pas eu le covid, un rappel (3ème dose)est nécessaire 3 mois après la vaccination initiale (dose 1 et 2).
Donc, techniquement, plus de durée de validité pour le pass sanitaire pour ceux qui ont eu 3 (ou 4) doses… jusqu’à nouvel ordre.
Ça faisait longtemps, mais j’ai deux petites questions :
au vu de l’indéniable reprise épidémique, je me demande quel va être le réel bénéfice à se refaire vacciner, je lisais aujourd’hui un article qui semble pointer le fait que la réponse immunitaire induite par un rappel aujourd’hui est 3 fois moins efficace contre BA.4/5 que contre celui de la vague précédente. Est-ce que, selon son âge, les risques encourrus, etc… ça se justifie vraiment (j’imagine que c’est d’ailleurs dû en grande partie au fait que, comme vous l’aviez expliqué plus haut, le vaccin est toujours conçu pour la toute première souche).
mes collègues rassuristes, dans le déni, etc… paraissent convaincues de l’effet du vaccin sur le cycle menstruel, appuyées par le discours de leur gynécologue. J’ai tenté quelques recherches sur le sujet, mais je n’ai rien trouvé de très probant pour étayer ou contredire cette hypothèse.
Finalement c’est assez aligné avec la stratégie vaccinale adulte actuelle: pour les « jeunes » (= - de 60 ans non immunodéprimés), un rappel maintenant aurait peu d’effet et il vaut probablement mieux attendre la rentrée et la disponibilité attendue de doses de rappel mieux ciblées sur les lignées BA.x, cependant, pour les publics plus fragiles, le 2ème rappel se justifie par la décroissance immunitaire plus marquée qui fait que même si la protection contre BA.4-5 est moins forte, ça reste globalement plus bénéfique de faire un rappel maintenant quand même pour remonter leur niveau de protection sans se priver pour autant d’en faire un autre à l’automne mieux ciblé.
Il y aurait uniquement un effet minime sur les cycles menstruels (en se basant uniquement sur des sources sérieuses, on trouve des articles allant dans tous les sens dans des revues au système de review plus incertain):
