Curiosity

Je suis vraiment impressionné et admiratif, moi qui travaille a mi chemin entre les véhicules autonomes, l’IA et la robotique ca donne des envies ce genre d’événement :love:

Rhaaaa putain comment j’aurais kiffé de bosser dans la robotique… :stuck_out_tongue:

Histrion> De l’uranium appauvri. Tu t’enfonces, mec. Si tu connaissais seulement la radioactivité et l’impact sanitaire de l’uranium appauvri…

En plus tu en parles dans le cas d’un crash d’avion commercial dans un immeuble qui a fait 51 morts et un grand nombre de blessés. Et tu viens me ramener l’histoire d’uranium. Sérieusement. Sache pour ta gouverne qu’à Ramsar en Inde ils se prennent 200 fois la radiation naturelle moyenne et n’ont pas développés plus de cancers que la moyenne, moins en fait.

Je me demande si tu as lu correctement ton propre lien : Another study, performed by the Rijks Instituut voor Volksgezondheid en Milieuhygiene, concluded that although toxic products had been released at the time of the crash, the added risks of cancer were small, approximately one or two additional cases per ten thousand exposed persons.

Je te conseille l’IRSN ils ont un beau site très bien fait et pédagogique.

Sinon LordKevin tu arrêtes l’anglicisme direct et à la place tu me fais cinquante pompes-Robert. (;

PierrotLeFou: j’ai essayé cet après-midi avec les petits monstres, le but du logiciel est bien rempli: “entertaining” 5 minutes pour lâcher le robot, et après on passe un temps à regarder les documents et vidéos et à discuter. Je ne pense pas qu’il y ait eu une mise-à-jour mais les enfants l’ont lancé après le marsissage, donc peut-être ?

C’est la partie que j’aime le mon dans mon boulot :stuck_out_tongue: IA a base de MAS, ca c’est jouissif (si le coté robotique est bien fait ;))

Il est jamais trop tard, il se vend des kit de petit robot (tres basique) programmable pour 100-150€

Moi ce qui m’étonne dans toute cette épopée technologique, hormis la puissance des processeurs embarqués dérisoire (un smartphone fait largement mieux il me semble ?) mais surement justifié par les contraintes de consommation/résistance, c’est la faible résolution des objectifs caméras/photos et le peu de mémoire embarqué… (1600x1200 et vidéo en 720p et 2x 8Go de Flash si le Wiki dit vrai)

Ya une explication ? Autant, la faible puissance des processeurs peut être compensée par un traitement externe et le temps, autant la définition d’une image…

Peut être pour pas monopoliser la BP a des photos de vacances du rover :stuck_out_tongue:
La chose doit avoir plein de données a transmettre autre que de l’image
Ou alors des capteurs photo robuste comme le CPU mais pas forcement highez au vu des conditions d’environnements sur mars.

Info sur la BP du bordel:
http://www.presence-pc.com/actualite/internet-curiosity-48381/

y en a qui ont meme pas ca sur terre ^^

Steph___leto: c’est une question, comme tu le dis, de résistance, principalement aux radiations (non pas les radiations de la pile embarquée :slight_smile: ), radiations solaires et tutti quanti. Quand tu vois le coût du CPU, il en est du même acabit pour les autres composants - j’ose pas imaginer le prix du SSD.

Tout le système doit résister à des températures que nos PC ou smartphones n’imaginent même pas. Je crois entre le mini et le maxi, il y a une variation de 125°C. De mémoire, le matos que nous avons à la maison, supporte entre +10°C jusqu’à +40°C (en moyenne).

L’électronique embarquée sur Curiosity doit aussi, tout logiquement, supporter la condensation résultante des différences de températures.

Les électroniciens de la zone expliqueront cela mieux que moi (et corrigeront les conneries que j’aurai pu écrire :slight_smile: ).

Mais la puissance d’un CPU ne fait pas tout : l’OS est aussi important, et pour le cas de Curiosity, il faut un OS (et un système complet: hard + soft) temps réel.

Rolyat > Pourquoi un OS temps réel ? Avec un appareil qui avance a 4cm seconde et qui communique avec une latence de 30 minutes :stuck_out_tongue:
(Je déconne !)

Ok pour les capteurs CCD mais n’empêche que ça fait bizarre un appareil de cet acabit qui embarque un objectif qui a la résolution d’un APN d’il y a 12 ans.
Surtout que question résistance et résolution, j’imagine qu’on a des capteurs de tueurs sur n’importe quel satellite regardant la terre depuis son orbite (Et la c’est pas 125° petit degrés de différence entre jour nuit qu’ils prennent !!). Sans parler des télescopes spatiaux. (Les CPU par contre semblent être de la même catégorie cela dit en passant) Alors pourquoi une telle différence ? Parce qu’a 2,5 Milliard le machin…

Pour la condensation par contre, il faut pas de la vapeur d’eau pour que ça se condense ? On est sur Mars là non :smiley:

Des infos sur les caméras: http://www.nasa.gov/…sl20120803.html

et ici: http://www.wired.com…-rover-cameras/

Sinon pour la condensation: oops, petit détail que j’ai loupé :slight_smile:

Je ne sais plus où j’ai vu mais Curiosity est capable de voir une balle de golf à 25m.

La faible résolution des photos peut sûrement être compensée par le fait qu’il à l’occasion de faire des milliers de photos et qu’on les assemble pas la suite si on veut, non ?

Finalement, Curiosity n’est qu’un trépied géant motorisé :wink:

D’après ce que j’ai lu en diagonal ce matin, c’est ça : « faible » résolution de 2MP, mais tout de même grande résolution au pixel, de plus il y aura des panoramas qui une fois assemblés pourront être méchamment MP :slight_smile:

@rolyat

Je cite : “une résolution pouvant aller jusqu’à 13,9 microns par pixel”. Donc oui l’important c’est que le rover peut prendre des photos très fines sur des objets intéressants. Et comme dit plus haut pour les paysages l’assemblage des vues fera le boulot.
Source : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/08/08/la-premiere-photo-couleur-de-mars-envoyee-par-curiosity_1743543_1650684.html

Nasa gallery is here

Non mais franchement il faut lire ce que les gens disent avant de répondre à côté de la plaque et en plus de manière insultante. Maintenant si vraiment tu crois que jamais de la vie on aura un problème pour envoyer encore plus de plutonium dans l’espace via des fusées, alors que des accidents de nature beaucoup moins grave ont déjà eu lieu dans le civil qui ont fait qu’on a arrêté d’utiliser l’uranium appauvri dans l’aviation civile, bah… vas-y, et on rigole.

Pour info :

Source : http://fr.wikipedia…ranium_appauvri

PS : Accessoirement l’argument « un jour quelqu’un en a parlé sur Internet » sans source, c’est toujours un argument béton, donc tu as raison de ne pas citer l’IRSN avec un lien, ça nous forcerait à envisager de le lire, alors que là on doit te croire sur la puissance de ton verbe.

Un jolie fond d’ecrans :]

Histrion, tu n’avances aucun argument sérieux et tu t’emmêles les pinceaux.

Outre la grossière erreur de sens (je vais arrêter de les relever à partir de maintenant), en quoi est-ce différent de ceci, qui suit :

Passons la contradiction manifeste (je vais arrêter des les relever à partir de maintenant). Sache que si je te guidais vers le site de l’IRSN c’était pour que tu te fasses un avis éclairé sur la question de la radioactivité, source autrement plus fiable que la seule que tu as dégainé jusqu’à présent, Wikipedia.

Mais revenons sur le fond : l’accident d’avion dont tu parles n’a eu que marginalement un impact sur la santé comme cité dans l’article Wikipedia en donnant comme source (c’est bien ce qui compte, la source, pas Wikipedia) l’étude de l’université néerlandaise affirmant que seulement un ou deux cas seraient engendrés pour 10 000 personnes ce qui largement sous le radar des 40% de cancers que toute population de société avancée et riche observent en moyenne.

L’article Wikipedia que tu cites sur l’uranium appauvri est vide. La seule mention des impacts radiologiques prend seulement quelques lignes et sont déjà bourrées d’erreurs. Ainsi le site de l’IRSN te renseignera plus sûrement si tu as le courage de faire l’effort de rechercher et lire les rapports plutôt que de compter sur la puissance de Wikipedia (à défaut d’en avoir une sur le verbe contrairement à d’autres).

Plus grave l’article reprend un argument éculé comme quoi l’AEIA et l’OMS auraient signé un accord interdisant l’OMS de parler de la radioactivité seulement avec l’accord l’AEIA transformé en branche onusienne du lobby nucléaire à l’occasion. Ce type d’accord est courant dans les administrations onusiennes quand les compétences se recoupent sur certains sujets mais ça n’a en aucun cas interdit l’OMS de publier sur les conséquences de Tchernobyl via l’enquête UNSCEAR ou de réaliser des études épistémologiques sur la radioactivité (le moteur interne de l’OMS recense des milliers de papiers scientifiques sur le sujet).

Finalement (dernier clou dans le cercueil), on relève après ta leçon de morale :

Là encore aucune source ni preuve. Pourquoi ? Parce qu’elles n’existent pas. Aucune étude n’a pu montrer la dangerosité de l’uranium appauvri, même après ingestion de poussière. Là encore j’ai donné assez de matériel pour vérifier, tout est publique ! Pour l’arrêt de l’utilisation dans l’aviation civile ou la voile (Tabarly en avait utilisé pour sa quille d’un Pen Duick) c’est une mesure conservatrice, « au cas où » exactement comme les mesures sur les petits niveaux de radiation, la fameuse LNT.

Très ironiquement il s’avère qu’une des principales barrières au voyage des hommes (et femmes) vers Mars c’est les radiations… cosmiques qui sans protection naturelle de l’atmosphère viennent fortement endommager les tissus. Mais pas les quelques grammes de plutonium… Si au départ je me suis exclamé c’est simplement parce que même si le rover aurait explosé en plein vol pendant les premiers mètres du lancement la procédure oblige à l’explosion de la navette qui disperse la matière sur une telle surface que l’impact sanitaire est nul, sans compter que depuis Cap Canaveral, les débris ont toute chance même avec conditions de vent défavorable de se retrouver dans l’océan, le plutonium étant un élément lourd, il se retrouvera en plus au fond des eaux sans être balloté par l’océan.

Ah oui mais forcément tout ça demande un peu plus de connaissance qu’un lien Wikipedia et deux-trois souvenirs approximatifs.

Pour la condescendance j’assume totalement car avec un aplomb remarquable tu cites des informations sans sources et devant l’erreur tu balances des arguments spécieux. Alors ne t’offusque pas de te prendre des baffes, d’ailleurs dans ta tirade tu essayes d’en donner mais ça ne porte pas plus que ça.

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Revenons au sujet : pour les images, le mat a été déployé et des images de meilleure qualité vont arriver… Mais ce ne sont pas les premières ! Spirit et Opportunity en ont déjà envoyés des masses : on peut les voir dans l’excellent logiciel Microsoft Worldwide Telescope : http://www.worldwidetelescope.org/Home.aspx

Krkrkr, alors à mon tour de répondre :P. Il convient de nuancer tout de même cette partie. En effet, si comme tu le dis bien, il émerge un certain consensus pour dire que l’effet de la radioactivité de l’uranium appauvri sur l’organisme est quasi-négligeable, il n’en est pas de même pour l’élément chimique lui même qui s’avère du genre plutôt toxique comme le signale E.S. Craft et al. L’ingestion par une voie ou une autre à des effets sur le foie, les reins, la peau, etc. A noter que les auteurs cherchent avant tout avec ce papier à présenter l’état des connaissances et à inciter la poursuite des recherches.

Bon voilà, my 2 cents hein, il convenait d’être pointilleux je pense ^^.

Tiens, et je viens de tomber sur le site de Santé Canada sur le sujet, qui plutôt intéressant je pense mais manque très très clairement de citations pour étayer le propos.

[quote=“ghigis, post:57, topic: 53723”]
Là encore aucune source ni preuve. Pourquoi ? Parce qu’elles n’existent pas. Aucune étude n’a pu montrer la dangerosité de l’uranium appauvri, même après ingestion de poussière. [/quote]
Heu … Dans mon “guide pratique Radionucléides et radioprotection” (Delacroix, Guerre , Leblanc) , l’U-238 est classé " groupe de risque 1"( le pire), avec des doses non nulles associées à l’ingestion.

Je ne suis pas impliqué sur Curiosity (ni sur d’autre rover), donc je ne connais pas les spécificité et allocation du projet (et j’ai pas le temps de les chercher et lire), mais je peux vous donner quelques contraintes générales que tout projet spatial rencontre :

  1. le prix : c’est con, mais les agences spatiales et les gouvernements qui les financent alloue un budget à une mission, et vaux mieux rester dedans (enfin, pour Mars cela n’a jamais été le cas. C’est des spécialiste du doublement de facture, mais jusqu’à l’année dernière le congrès laissait faire)

  2. le poids : chaque kilo de masse utile (dans notre cas les instruments scientifiques) augmente le coût en Δv, et à donc un impact soit sur la durée de vie de la mission (à travers la quantité de carburant nécessaire) soit sur le poids des autres instruments. Cela à aussi une incidence sur le point 1), car un satellites lourds nécessite un lanceur plus gros, et une Ariane V c’est pas le même prix qu’une Soyouz

  3. la puissance électrique : dans l’espace, on a pas accès au réseau électrique, et fond donc limiter la consommation des instruments (et cela quelque soit le type d’alimentation). donc l’i7 à 140W on oublie (pour d’autres raisons aussi, mais je les aborderais plus tard)

  4. la température : ça peut paraître étrange, mais refroidir une électronique dans l’espace c’est un vrai problème (y’a pas de convection, et une grosse source radiative - le Soleil-). Il faut donc que l’électronique de l’instrument chauffe le moins possible, mais en même temps chauffe suffisamment pour être efficace. Ensuite en fonction du type de mission, l’instrument va peut-être être éteint pendant toute une période de croisière, il faut donc qu’il survive à des température très basse lorsqu’il est éteint, ou alors il faut prévoir un dispositif de chauffage extérieure avec l’impact sur les points 3), 2) et 1)

  5. les vibrations : être envoyé dans l’espace c’est pas l’expérience la plus douce, il faut donc que l’instrument supporte de fortes accélérations. Donc, le dernier APN compact avec autofocus, zoom 20 millions de pixels etc…, on oublie car il supportera pas le décollage (et dans le cas des landers et rover, l’atterrissage).

  6. les radiations : une fois quitté les basses couches de l’atmosphère, les instruments sont soumis à beaucoup de radiations, il faut donc que l’électronique puissent les supporter (ici encore, on oublie l’i7, car les faibles tailles de gravure les rendent très sensible aux particules énergétique)

  7. la télémétrie : le nombre d’antenne capable de recevoir les données d’une mission sont limité sur la Terre. Par conséquent, chaque mission se voit allouer une certaine télémétrie (pas toujours constante dans le temps), et faut faire avec. Il y a différent moyens de s’en sortir : en compressant les données, en les stockant, en sélectionnant à bord les données à transmettre, en limitant la résolution (spatiale, temporelle, spectral, ou les trois)… Mais tout cela à un coût sur les points 6, 5, 4, 3, 2 et 1

Et pour répondre à tous ces critères les éléments sélectionnés doivent également être certifiés spatial, ce qui limite grandement les endroits où l’on peut faire son marché (et accessoirement augmente grandement le coût).