Des parpaings ?
[quote=« fabiouchka, post:75, topic: 47854 »]Dans le sud-ouest, on dit aussi volontiers « monter à » ou « descendre à » pour dire « aller à ».
On peut utiliser l’un ou l’autre au choix, j’ai noté la règle suivante, qui est bien sûr sujette à beaucoup d’exceptions.
Je pars de la petite ville pour aller à la Grande Ville, je vais dire que j’y monte.
Ex : Je suis à Rodez et je vais voir Expérience en concert à Toulouse. Je dis donc « Je monte à Toulouse ».
Si on vient de la Grande Ville et qu’on va visiter ses cousins paysans de la petite ville, on emploie le verbe descendre.
Ex : Je suis à Toulouse et je vais voir ma mémé à Naucelle. Je dis donc « Je descend à Naucelle ».[/quote]
Sans vouloir casser ton joli post… ça on le dit à peu près partout
Ca me ait plaisir, depuis le temps que je l’emploie aussi et tout mes pote qui me prennent aussi pour un E.T. Par hasard tu ne viendrais pas de Vendée ?
Voilà
Mon levage de sourcil du jour (:)) sur un terme inconnu : “mouligasse”. Bon ok on devine que ça veut dire tout mou, mais voila voila.
Pougner vaut dire « tricher » en Suisse.
SE pougner veut bien dire emmener popol au cirque, par contre.
Alors pour mouligasse c’est provençal, plus precisement des bouches du rhone je pense. Ca veut bien dire « mou », mais en plus marqué. De manière général, dans la provence bucco-rhodanienne (celle que je connais), le suffixe « asse » (et non pas ass hein petits saloupiaux) s’applique pour renforcer le coté péjoratif de qq chose.
Exemples :
- Chagasse > terme poetique s’il en est pour designer une fille tres bien pourvue et/ou deluré. ou bien pour tout rassemblement de femelle. (ya de la chagasse ce soir !!)
- Mouligasse > très mou donc
- Estrasse > se dit d’un boudin (H ou F) ou de qqu’un de sale > tain ce mec, c’est une estrasse !
- Radasse > pour radin
et tant d’autres
Comme dans ça me gave, que je croyais typique de mon Sud natal.
Moi je connais plutôt « péter » comme « se faire voir ». " Il a rien voulu savoir, il m’a envoyé péter". Variation de paître, sans doute.
Avec un pote du Sud quand on est arrivé à Paris, on avait commencé à dire « c’est chips » pour qualifier un truc cool. Ça ne s’est pas si bien répandu…
Chez moi (PACA) pour qualifier les éléments que vous autres pourriez trouver « top », nous pouvons alternativement dire qu’ils envoient du bois, envoient les pieds voire envoient du bois d’arbre (là, c’est que l’élément en question poutre sévère, autrement dit, c’est de la balle ou de la bombe de balle)
S’engatser, c’est se quereller/s’énerver avec quelqu’un : « non mais oh, il m’a engatsé, c’est pas ma faute » - notez que ce n’est jamais la faute de celui qui se fait engatser, c’est que l’autre lui a trop pris le teston (la tête).
Quant on s’engatse trop avec quelqu’un, ça finit en filade (rixe) du verbe se filer. Celui qui gagne fume l’autre (derrière les cyprès, pour les deux qui suivent).
Tout ça, c’est généralement à cause d’une nana, que l’adversaire qui se sera fait mettre la misère (battu à plate couture) qualifiera de chagasse (plus ou moins l’équivalent de sal***) mais que le vainqueur déclarera sa femme, sans pour autant que ce soit celle avec laquelle il aura ses futurs minots (gamins).
Ah, et au lieu de se pougner, on peut se séguer (ne me remerciez pas).
Tiens dans le sud -du moins en ardèche- on dit 2 4 6.
Dans le Sud j’ai entendu 5-5 10-10, mais je croyais justement que ça venait d’ailleurs.
Toujours dans le Sud, ce sont des pitchouns.
Il y a aussi faire la chouille, que j’ai entendu aussi bien dans la bouche d’un Toulousain ou d’un Marseillais que dans celle d’une Dijonaise! Et qui signifie faire la fête.
moi moi ! j’ai suivi ! :crying:
Sinon dans le sud il y a aussi stoquefiche (désolé je ne connais pas l’orthographe ) pour quelqu’un de maigre, frêle.
Gari : à la base c’est un petit rat, mais on s’en sert pour désigner quelqu’un de manière affectueuse (ma grand mère m’appelle « mon gari » )
Par extension: estouffe gari , pour de la nourriture qui a du mal à passer, quelque chose de très compact/sec (les gateaux de ma grand mère par exemple,…non il n’y a pas de hasard )
sisi, mes deux parents sont vendéens, ça laisse des traces. et une partie de ma famille est toujours là bas.
Je connais aussi pellit mais je pense que c’est plus portugais qu’autre chose.
Quand au « il m’a envoyé péter » oui, je l’utilise comme ça aussi, à savoir « il m’a envoyé au loin » :crying:
Mon petit papa étant Bruxellois d’origine, le vrai patois de la noble capitale ne m’est pas inconnu
Architek la pire insulte à Bruxelles (pour les autochtones seulement), en « l’honneur » de Poeilart, qui flingua un quartier populaire entier de Bruxelles pour construire le palais de justice
Non peut-être « Oui, bien sur » (et non pas la traduction foireuse qui passe sur les ondes de la RTBF pour l’instant)
Le bollewinkel Le magasin au coin de la rue (litteralement « le magasin à boules »)
Les boules Les bonbons
La loque à reloqueter La serpillière
Du pain français De la baguette
Haa, la Pelchik!
-Un pistolet pour un petit pain.
-Des chiques (à Liège) ou, plus rare, des gougouilles (à Namur) pour des bonbons.
-Le torchon qui, en France est une serpillière.
Je m’assied jamais sur les cagoinces toilettes sans un Joystick à portée de main…
Toujours du Sud de la France (et peut être d’ailleurs) :
- caner pour mourir : « 'tain, vu ce qu’il tousse il va caner bientôt lui »
- de longue pour tout le temps : « il est de longue en train de parler, lourd… »
C’est quand même pas facile de déceler ces petites expressions qui parsèment votre quotidien en les pointant comme « régionalement spécifique ». Enfin étant plutôt récent dans mon coin, j’en étonne encore pas mal (« c’est quoi cette expression ? » « ça veut dire quoi ? ») et inversement…
[quote name=‹ ‹ fabiouchka › ›]Dans le sud-ouest, on dit aussi volontiers « monter à » ou « descendre à » pour dire « aller à ».
On peut utiliser l’un ou l’autre au choix, j’ai noté la règle suivante, qui est bien sûr sujette à beaucoup d’exceptions.
Je pars de la petite ville pour aller à la Grande Ville, je vais dire que j’y monte.
Ex : Je suis à Rodez et je vais voir Expérience en concert à Toulouse. Je dis donc « Je monte à Toulouse ».
Si on vient de la Grande Ville et qu’on va visiter ses cousins paysans de la petite ville, on emploie le verbe descendre.
Ex : Je suis à Toulouse et je vais voir ma mémé à Naucelle. Je dis donc « Je descend à Naucelle ».[/quote]
Effectivement utilisé partout, mais pas tout a fait de la meme maniere. A toulouse on dit plutot « monter » quelque part (je pense que c’est parce qu’il est rare d’aller au sud de toulouse quand on y habite), et « (re-)descendre » sur toulouse. Il me semble qu’en se qui concerne la capitale c’est le contraire (dites moi si je me trompe).
[quote=« Paincake, post:97, topic: 47854 »]Toujours du Sud de la France (et peut être d’ailleurs) :
- caner pour mourir : « 'tain, vu ce qu’il tousse il va caner bientôt lui »
- de longue pour tout le temps : « il est de longue en train de parler, lourd… »
C’est quand même pas facile de déceler ces petites expressions qui parsèment votre quotidien en les pointant comme « régionalement spécifique ». Enfin étant plutôt récent dans mon coin, j’en étonne encore pas mal (« c’est quoi cette expression ? » « ça veut dire quoi ? ») et inversement… [/quote]
Caner est aussi utilisé dans le sud ouest pour dire « avoir du mal » " 'tin tu cane le jeune ! "
Il y a une expression que j’ai l’habitude d’utiliser, mais qui ne s’emploie pas souvent, c’est le mot « Farou ».
Avec ca tu désigne a peu près ce que tu veux dans un certain contexte : ce mot signifie en occitan « con mais aps méchant ».
En gros tu utilise ce mot pour désigner des gens pas comme toi (mais du meme age, tu peux pas regarder un quadragénaire et lui dire « farou ! » si tu as 20 ans)
Il y a également l’expression « à la raspaille », qui signifie un peu n’importe comment. On l’utilise dès qu’il s’agit d’un lancé objet : par exemple a la pétanque, quand on lance « un peu comme ca », pas la rache mais presque, sans s’appliquer au plus haut point, on fait ca « à la raspaille ».
on utilise ca aussi pendant nos parties d’airsoft, lorsque l’on tire dans un fourré, sans vraiment trop savoir ou il est, on tire « à la raspaille », un peu au pif, au milieu du buisson et on arrose un peu autour.
(expression aussi utilisé a CoD4 :crying: )
Bon après dans mon bled, les jeunes utilisent vraiment un argot assez spécifique, utilisant un bon paquet d’expressions qui peuvent désigner plein de choses …
Je me demandais si l’emploi de “avec” en lieu et place de “aussi” était belgo-belge…
“Ma copine aime bien les chicons, et moi avec.”
Double hit combo avec chicon (une endive), et j’ajouterai ce que mes collègues ont mangé ce midi : un américain (un steak tartare).
(edit : en plus de ça, je me rends compte que mon exemple peut avoir deux interprétations)
passer la toile : passer la serpillère.
clancher une porte avant de la barrer : fermer une porte avant de la verrouiller.