Et vous, comment le voyez vous notre futur ?

Parce que j’ai envie d’avoir des gamins, parce que j’ai envie de voir la vie en rose et parce que finalement demain se décide un peu aujourd’hui, je vote que ce sera meilleur.

« Ce serait pas pire, peut-être même meilleur, on peut toujours rêver » :stuck_out_tongue:

PS : Non mais regardez moi ça, y a des geeks qui gardent l’espoir eux, hein CptFace : http://www.hiboox.com/image.php?img=ptoe8vn.jpg
(Encore félicitation à toi)

PS 2 : Oui je sais, ça rien à foutre ici…mais bon tant pis :P.

J’ai voté pire… Parce que tout comme Mordorion je suis particulierement péssimiste et que les tensions dans le monde et tous les problemes supra ne font que conforter ma pensée.

M'enfin je pense que ce pire n'est qu'a court/moyen terme et que quand "on" aura compris qu'il ne sera plus possible de continuer dans cette voie cela ne pourra que changer bénéfiquement  :P.

Ouaiss et Gratz wakh :stuck_out_tongue:

(ismar : 7-5 :P)

Terrassé par la sinistrose ambiante, j’avoue avoir voté “meilleur” sans l’ombre d’une hésitation.
Merci à Jeep et Glop d’insuffler un peu d’allant à toutes ces opinions moroses et m’éviter un isolement total.

Eh oui, il semblerait, à lire les posts précédents, que dans tous les domaines, le “can do” anglo-saxon risque longtemps de nous piquer les yeux, en France, avec ce pessimisme empreint d’un rationnalisme de façade.

Mes arguments en faveur de lendemains prometteurs sont encore influencés par la lecture récente du bouquin de Ray Kurzweil, The Singularity is Near :

  • Le futur à 40 ans sera TRES différent de ce que beaucoup l’imaginent. Pas simplement “plus ceci” ou “moins cela”, simplement qualitativement différent, parce que le mode de projection généralement utilisé pour se le représenter est souvent linéaire, alors que le progrès technique et la convergence des technologies (robotique, génétique, nanotechnologies) sont doublement exponentiels, de sorte que se produiront rapidement des sauts qualitatifs inattendus (travaux actuels de réparation des neurones par implants de puces, vision artificielle pour aveugles, cochlées artificielles, émergence d’une intelligence artificielle “forte”, multiplication des robots d’accompagnement…etc).

  • Je considère que l’une des caractéristiques de l’espèce humaine est l’esprit de frontière, pour reprendre l’expression américaine: nous cherchons à développer nos aptitudes au maximum, avec plus ou moins de bonheur. Ce qui m’agace singulièrement, c’est le procès permanent intenté au progrès scientifique, comme s’il était intrinsèquement bénéfique ou alors dangereux. Nous en faisons ce que nous en voulons, et il en a toujours été ainsi, de même que la main qui flatte peut se refermer en poing qui frappe.
    Ce qui est valable pour cet outil primordial l’est également pour le reste de nos créations. La dualité n’est pas dans la technologie, mais bien évidemment dans le dessein qui leui est réservé. Je n’insulterai pas les esprits avec ces évidences rabachées cent fois déjà.
    Donc, pour moi, le progrès continuera de résoudre les difficultés de notre espèce tant qu’il y aura des hommes inspirés pour le transformer en moyen de nous aider, plutôt que de nous détruire. N’avons-nous pas survécu coup sur coup à la cris des missiles de 1963, à celle des ICBM de 1982, au risque de prolifération nucléaire après la grande braderie de l’arsenal militaire russe en 1991? Savez-vous de combien de projets d’attentats éventés et autres catastrophes il est rendu compte chaque semaine au niveau du gouvernement français?

  • Je me garde de me représenter le futur à partir des seules impressions que m’inspirent la conjoncture française actuelle. Et encore la prendrais-je pour référence, que j’en tirerais des enseignement différents pour l’avenir. Car historiquement, notre pays a progressé par ruptures violentes et s’est refondé à l’occasion de crises. Nous avons expérimenté tous les régimes politiques depuis la Révolution. Le modèle de représentation politique actuel, le modèle social (Cf. Faut-il brûler le modèle social français? de Dominique Méda et Alain Lefebvre paru en mars), le lien social, l’identité nationale et la notion de l’autorité (Hannah Arendt déjà…) connaissent une crise ancienne qui arrive à son stade le plus aïgu ces dernières années. Ce qui en sortira, j’en suis convaincu, fera de la France un pays neuf, mais certainement très différent de l’image qu’il donne et se fait de lui aujourd’hui.
    Que nos élites viennent à connaître un recrutement différent de ce que Pierre Bourdieu stigmatisait il y a trente ans déjà comme étant une pure “reproduction sociale”, que nos minorités deviennent plus visibles à la faveur, notamment, de l’exposé tardif de la question noire et que nos régions continuent de s’affirmer, aidées en cela par la reconnaissance qu’elles ont obtenue de l’UE à travers le Comité des Régions, et c’est déjà une part importante de la physionomie nationale qui s’en trouvera modifiée.
    Que de grands groupes industriels européens continuent d’imposer leur marque sur la scène internationale (EADS, Areva, Thalès, Alcatel…), que de brillants écrivains, optimistes quant à eux, fassent la louange du rêve européen post-moderne face à un rêve américain sur le déclin (Cf. Jeremy Rifkin dans The european Dream, excusez du peu!) et c’est l’identité europpéenne qui s’en trouvera renforcée par la fierté que les citoyens en tirent.

  • Enfin j’aspire plus que tout à connaître le développement de la robotique et de la cybernétique, étant partisan du transhumanisme (congrès à Stanford en mai). Même l’UE est resté mesurée dans le rapport commandé en 2005 sur les implants électronques dans le corps humain. Tant que je serai libre de faire évoluer mon corps comme bon me semble, je suis ravi de voir apparaître les premiers signes concrets de la fusion homme-machine. Et puis il y a les progrès dans le domaine de l’intelligence artificielle, l’exploration spatiale, la recherche de la théorie M fédérant les 4 lois de l’univers, les ordinateurs quantiques, les expérimentations sur les trous de ver en mabo, le projet de magnéto-hydro dynamique américain Aurora, les hôtels en orbite, l’exploitation des ressources minières de la Lune à partir de 2010… etc

Voilà, j’ai dû saoûler tout le monde avec ce post fleuve. Vous l’aurez compris; ma vision du futur est celle d’un bouquin dont je suis pressé de connaître les chapitres et pages suivants. Certains passages sont décevants, d’autres surprenants, mais j’aime beaucoup la façon dont l’intrigue me tient en haleine et, surtout, je tiens à savoir dans quelle mesure nos prophéties technologiques auront la grâce de se révéler autoréalisatrices.

Je suis aussi très optimiste, même si je pense que des changements profonds doivent s’opérer.
Dans notre rapport au travail : l’humain s’evertue depuis des millénaires à le diminuer, il arrivera forcement un moment où on ne pourra plus en créer artificiellement (le tertiaire…).
Dans notre rapport matérialiste : on en veut toujours plus et toujours plus que son voisin. Notre pays est déjà TROP riche : il suffit de voir le nombre de piscines individuelle ou les bagnoles qui roulent.
Dans notre façon de ‘consommer’ : le cout du transport est supérieur au cout du produit, en particulier pour l’alimentaire.

Pour le moment, nous sommes trop peu à penser qu’une autre société est possible, mais un peu plus nombreux chaque jour. Il arrivera bien un point de basculement où le groupe repassera devant l’individu et où l’on cessera de penser à l’interet immédiat.

Bon je ne vais pas tout quoter, ça ferait un peu long :P.
Personnelement, en partie par conviction « idéologique », je suis très réticent quand à l’implant électronique dans le corps humain. Non pas pour des raisons éthiques, très brûlantes avec les RFID, mais simplement pour l’éternelle question : mesure-t-on réellement les conséquences ? Si je développe un peu plus, je dirais par exemple qu’encore aujourd’hui les études concernant l’impact d’un rayonnement électromagnétiques sont du genre contradictoires et il est réellement difficile de se faire un avis. D’autant plus que certaines études sont financées par des groupes type Nokia, ce qui est tout à fait normal notez bien, mais quid de l’intégrité scientifique au final ? (intégrité scientifique dont il est très bon de douter, prenez le scandale scientifique coréen avec le clonage) Bref, c’est quelque chose d’encore une fois fort complexe, tout à fait captivant, passionnant même.
Pour ce qui est de la théorie M, il faut avouer que c’est plus une profession de foi que quelque chose de concret. Pour ce que j’en sais, personne ne travaille réellement dessus, c’est aujourd’hui plus un amalgamme de plusieurs idées, plus ou moins obscures, dont on ne connait pas réellement le but.

Concernant le reste, bah ça prouve bien qu’on a encore 40 000 trucs à faire. Et il n’est d’ailleurs pas la peine de chercher bien loin souvent pour voir les domaines encore très très mal compris et en vaste friche. Des choses très simples sont encore non maîtrisées et bien plus complexes qu’on ne le pense. C’est amusant d’ailleurs, si je prends mon domaine de recherche (que j’arrondis au matériau) par exemple, on voit que les gens ont de plus en plus le mot nanomatériaux à la bouche. Super drôle, parce que ça veut tout dire et rien dire. Ca peut signifier (dans le désordre et de façon non exhaustive) : comportement d’un matériaux à l’échelle nanométrique (je vous rassure on est déjà pas foutu d’avoir une compréhension appronfondie à l’échelle supérieur, à savoir micro voire macro surtout dans le domaine des hautes températures), comportement d’un acier à grains nanométriques, études des composites à fibres genre nanotubes de carbones (je vous rassure là encore, on ne maîtrise pas encore tous les process de fab à l’échelle macro, ni l’influence des modes de tissage, etc.), nanopoudres…
Pis tiens tant qu’on y est, il est assez amusant de voir les préoccupations de certaines personnes concernant l’impact écologique et sur la santé de tels matériaux.

Bref, y’a de quoi faire. Ah pis tant que j’y suis : http://www.cnn.com/2006/TECH/02/22/brain.gate/index.html
Voilà un aspect fort encourageant concernant les implants électroniques. :stuck_out_tongue:

[quote=“zontrax, post:44, topic: 28553”]Je suis aussi très optimiste, même si je pense que des changements profonds doivent s’opérer.
Dans notre rapport au travail : l’humain s’evertue depuis des millénaires à le diminuer, il arrivera forcement un moment où on ne pourra plus en créer artificiellement (le tertiaire…).
Dans notre rapport matérialiste : on en veut toujours plus et toujours plus que son voisin. Notre pays est déjà TROP riche : il suffit de voir le nombre de piscines individuelle ou les bagnoles qui roulent.
Dans notre façon de ‘consommer’ : le cout du transport est supérieur au cout du produit, en particulier pour l’alimentaire.

Pour le moment, nous sommes trop peu à penser qu’une autre société est possible, mais un peu plus nombreux chaque jour. Il arrivera bien un point de basculement où le groupe repassera devant l’individu et où l’on cessera de penser à l’interet immédiat.[/quote]
ca peut imploser aussi .
Je pense au rythme effréné de consommation de la chine et des catastrophes ecologiques la bas.
Notre planete n’a pas assez de ressources. La seule solution c’est d’inventer la planete jetable et de coloniser d’autres planetes pour les jeter apres avoir pompé toute les ressources ou de se remettre en cause et de devenir raisonnable. Personnellement je pense que la solution 1 va prevaloir.

Bussiere

J’ai voté pire.
Parce que selon moi, il faut qu’on aille jusqu’au fond du trou pour rebondir :stuck_out_tongue:

[quote=“Bussiere, post:46, topic: 28553”]ca peut imploser aussi .
Je pense au rythme effréné de consommation de la chine et des catastrophes ecologiques la bas.
Notre planete n’a pas assez de ressources. La seule solution c’est d’inventer la planete jetable et de coloniser d’autres planetes pour les jeter apres avoir pompé toute les ressources ou de se remettre en cause et de devenir raisonnable. Personnellement je pense que la solution 1 va prevaloir.
Bussiere[/quote]

La chine est une chance ! Grace à elle le pétrole va bientot être à 200 $ le baril, ce qui va nous forcer à changer : fini les embouteillages parisiens, fini les importation à bas prix, fini les lignes de camions sur les autoroutes… Fini les trucs jetables en plastique (pour faire du plastique, il faut du pétrole). Le retour de la vengeance de la délocalisation massive arrive (remplacer des couts de main d’oeuvre par des couts de transport, n’est pas toujours un bon calcul)

Sinon, il reste une bonne pandemie mondiale qui ramène la population à un niveau plus gérable.

Pour le coup des humains-grillons, je n’y crois pas, on a déjà du mal à aller sur la lune, de là à rejoindre aldebaran…

je parle pas tout de suite bien sur, mais vu que le progres est exponentiel et que nos ressources sont tres limités ca va tres vite devenir une priorité. Comme je l’ai dit a un moment soit on reflechit soit on va pourrir une autre planete. Et a mon avis la solution 2 sera choisit et tout sera mis en oeuvre pour celle ci.

Bussiere

C’est marrant quand je lis ces messages et les descriptions de l’avenir que certains s’en font, je ne peux m’empécher de penser qu’on va vers un monde proche de 1984 (pour les guerres, globalisation etc…etc…) puis une fois que toute la planète sera bien morte, on se rapprochera d’un Fondation (exil sur d’autre planète etc…etc…). :stuck_out_tongue:
D’où une question : Est ce qu’on n’est pas un peu influencé par nos lectures/film/etc quand on essaye de répondre à ce genre de question ?

Qui de la poule ou de l’oeuf est arrivé en premier ?

Il serait aberrant de ne pas tenir compte de nos lectures, visionnage pour se construire une idée. Pourquoi réinventer la roue ? Dans un premier temps, il est bon de voir le panel d’idées différentes sur un sujet précis et partant de là, de se construire la sienne ou alors d’abonder vers une déjà avancée, en enrichissant son argumentation avec une synthèse des travaux postérieurs à sa première apparition.

Je ne suis peut être pas des plus clairs là m’enfin bon, grosso modo, tu prends un travail scientifique quelconque (et la philosophie aussi c’est scientifique dans l’approche) : on te forme, tu lis les travaux de divers personnes, tu échaffaudes ton idée qui peut tout à fait être un complément d’une étude déjà faite.

Donc oui on est influencé, l’important est simplement de le savoir et de savoir pourquoi on choisit tel ou tel modèle plutôt qu’un autre.

[quote=« zepostman, post:50, topic: 28553 »]C’est marrant quand je lis ces messages et les descriptions de l’avenir que certains s’en font, je ne peux m’empécher de penser qu’on va vers un monde proche de 1984 (pour les guerres, globalisation etc…etc…) puis une fois que toute la planète sera bien morte, on se rapprochera d’un Fondation (exil sur d’autre planète etc…etc…). :stuck_out_tongue:
D’où une question : Est ce qu’on n’est pas un peu influencé par nos lectures/film/etc quand on essaye de répondre à ce genre de question ?[/quote]
surtout que la novlangue est déja là :stuck_out_tongue:
Bussiere

Oui tiens d’ailleurs à propos de novlangue, j’ai lu ça ya pas longtemps :

http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2082…0023524-5265027

Un livre d’un monty python sur le thème “guerre en irak” qui se concentre sur le vocabulaire utilisé par les médias et la maison blanche. C’est pas un brulot écrit par un vieillard aigri (hein Gosciny?) et ça déborde pas trop du sujet - le vocabulaire et pas les considérations politiques. J’ai beaucoup aimé.

n’en deplaise à Glop pour moi ce sera pire, mon coté réaliste, no future qui ressort aussi :stuck_out_tongue: même si je dois avouer que le future que j’avias il y a 10 ans était bien meilleurs (on pouvais faire difficilement pire en même temps :stuck_out_tongue: )

C’est amusant, ce post. Il met en lumière l’essentiel à mon avis: la réalité n’est pas une donnée. Seule la perception que nous en avons l’est. Ensuite, notre projection du futur se fonde simplement sur la dialectique du verre à moitié plein ou vide.
Certains pensent qu’arrivés au fond, nous continuerons de creuser notre tombe, d’autres que nous rebondirons plus haut que notre point de départ.
Seuls les seconds font l’Histoire.

j’ai mis meilleur en ce qui me concerne…

je bosse dans le petrole aussi donc bon…je suis ptet pas representatif …plus ca monte plus je suis content …:stuck_out_tongue:

J’ai voté « pire », juste parce que, quand je fais le compte à la fin de la journée, j’ai assisté à plus de trucs qui vont dans le mauvais sens que dans le bon. Mais parallèlement, je vois mon propre avenir s’aiguiller vers le « meilleur ». Je suis pessimiste et naïf, et j’ai aucune envie de me soigner. :stuck_out_tongue:

Hop ! voté pire.
On me classifiera comme pessimiste ok. Je veux bosser dans un secteur qui oeuvre pour la paix et la stabilité internationale et je veux y croire mais force est de reconnaitre que les choses avancent pas très vite et semblent parfois dans une impasse.

Pour le futur en général, je vais rester très général et pas partir en post politique. force est d’admettre que l’avenir de l’humanité (pas de la plantèe car je pense que la planète nous survivra mais nous par contre c’est moins sur) passera par sa capacité à décroitre (économiquement) ou alors à croitre de façon radicalement différente.
Tout le monde court après la croissance de son PNB. Ca va poser des pb d’ecologie (une production qui croit à 3% implique que la production double en 23 ans avec tout ce qui l’accompagne : matières 1ères, déchets,…) et de conflits entre nations. Et pour le moment, allez parler à un ministre et une nation de “décroitre” .

Si on se base plus sur les technologies, y’a deux points de vue.
D’un côté, les avancées médicales, les communications plus rapides,…
D’un autre tous les problèmes d’éthique. On en est pas encore au clonage, loin de là… mais des problèmes comme ceux au sujet des nano technologies évoqués dans Deus Ex seront de plus en plus présent. En ce qui me concerne c’est des problèmes, pour d’autres, il n’y a pas de problèmes, libre à chacun de se forger son opinion.

Mais qu’il s’agisse d’écologie, d’économie, de politique, de technologie, je veux croire que les choses bougeront dans le bon sens et c’est à chacun d’en faire un peu.

J’ai voté pire.

Les discours gnan gnan du style “le futur est entre nos mains.” J’y crois pas une seconde.

Vaste sujet, je pourrait en parler des heures. Pour faire vite. Il n’y a pas un seul dirigeant de ce monde qui tente d’avoir une vision à long terme. Rien que l’exemple Français est particulièrement pathétique, mais je me rassure, nous ne sommes pas les pires.

Plus globalement je ne vois pas comment envisager l’avenir meilleur en observant cette fuite en avant “court termiste” aux mépris de la logique pure, de l’écologie et des hommes (quel bel exemple que la chine ou les états-unis !). On avance tête baissé dans un modèle économique instable : l’exemple des matières 1ères est effarant. On se fixe des objectifs avant de savoir comment obtenir les ressources pour l’atteindre voire, de savoir si seulement les ressources sont disponibles. Cela débouche sur des idées effarantes de conneries (si on faisait des centrales nucléaires pour extraires le pétroles des sables bitumeux ? je vous laisse le soin d’imaginer le rendement fabuleux et le gaspillage de ressource que ça représente).

Rajoutons à ça le cancer de l’humanité incarné par les religions.

Au final, une situation qui ne fait que se dégrader depuis 20 ans et qui ne pourra pas aller en s’améliorant. Non, moi je n’y crois pas et mon refus d’avoir des enfants est en parti motivé par ce constat.

Je suis d’accord avec ton constat Ash Barret : ce qui tue nos sociétés actuellement, c’est la vision du court terme, rentabilité max sur 1 an, etc etc.

Mais je crois que c’est en train de changer, que des voix s’élèvent contre ça. C’est lent, mais ça vient.
Et là où Jeep et Glop ont raison, c’est que si on part avec du défaitisme, alors y a aucune chance que ça change !

Comme je l’ai déjà dit, j’ai foi en l’humanité moi, je crois qu’on va évoluer vers autre chose. Le fait qu’on voit se rapprocher de plus en plus vite la crise pétrolière va accélérer les choses (je crois fondamentalement que je vivrais encore quand nous aurons dépassé l’ère du pétrole). Elle commence à les changer : les prix montent, on se rend compte qu’on ne peut pas continuer à gaspiller cette énergie, et des nouvelles recherches vont être faites.

C’est aujourd’hui que le futur se joue, et il faut que les dirigeants le comprennent.