passez le coté " on est les gentils , les meilleurs et la guerre c’est un passe temps qui claque " de la video.
edit : à priori la video est une emission tipiak mises sur youtube . donc z’etes grand pour trouver des infos tout seul avec le nom de l’appareil . j’ai supprimé le lien
[quote=“Swissgeek, post:40, topic: 52337”]
Un poil moins alarmant en Suisse : Tribune de Genève - 24 heures - Le Temps . Sauf pour ce torche cul et encore je pèse mes mots.
Mais pour les trois premiers on dirait du copier/coller.[/quote]
Petite paranthèse là-dessus : attention à la comparaison entre les journaux et leurs sites Internet, bien souvent ce sont deux rédactions et traitement de l’information différents. Je sais en tout cas que c’est comme ça pour Le Monde et Le Figaro. D’un côté c’est dommage qu’ils fassent ça car les articles sont de moins bonne facture et ça encourage pas les gens à acheter leur papier ; de l’autre c’est difficile de leur en vouloir : pourquoi acheter un journal si on peut avoir son contenu gratos avant même qu’il sorte. C’est le cas pour le New York Times depuis longtemps mais ça va changer très bientôt avec la mise en place d’un paywall.
Même si les pires scénarios sont envisagés, il y a au moins explications techniques. Et puis, il y a les comparaisons avec les 2 catastrophes nucléaires déjà connues : Three Mile Island et Tchernobly : on comprend mieux les risques, et les différences d’intervention, du coup.
Dans l’article que j’ai mis en lien dans un autre message, apparemment les ministres Japonais eux mêmes râlaient parce que l’entreprise TEPCO ne les mettait pas au courant… Alors la population…
Je ne regarde jamais la télé, pas plus la BBC que France 2 ou autre. Donc, je ne ferai pas l’expérience
Mais ensuite, il faut aussi comparer des reportages « égaux » : tu ne peux pas comparer un reportage de 2 minutes au 20h et un reportage d’Envoyé Spécial, par exemple.
J’imagine que sur la BBC, c’est la même chose.
Non. Mais pendant qu’on va cramer du charbon et du gaz, on va avoir le problème du changement climatique de l’autre côté. Se priver d’une source de production décarbonée, il va falloir assumer ce choix. A long terme, l’abandon du nucléaire ne paraît 100% pertinent.
Il faut oublier ce genre de raisonnement. Qu’est-ce que ça veut dire ? Que pendant 40 ans on continue à acheter du pétrole comme aujourd’hui et on s’inquiètera vers la fin ? Ces 40 ans ne veulent rien dire. Ce ne sera ni à demande, prix, qualité équivalentes. On a tapé pour l’instant dans les réserves les plus accessibles et faciles à convertir et la production atteint son pic maximum (ou son plateau maximum).
Jancovici explique ça bien mieux que moi (et avec des graphiques très clairs). Des infos plus générales sur les énergies fossiles sur le même site.
Effectivement, et même si la situation générale n’est pas comparable, sur ce point précis, des robots ont été utilisés à Tchernobyl et sont tous rapidement tombés en panne. Source : Wikipedia.
Thread très intéressant sur reddit. Apparemment le Premier ministre japonais a menacé de dissoudre la société si la situation ne s’améliorait pas. Un commentaire en particulier :
“La question qui va se poser est qu’après le tsunami il y avait peut-être un moment où ils [TEPCO] auraient pu inonder les réacteurs avec de l’eau borée, avec pour effet de les refroidir et de les mettre dans un état irrécupérable. Ont-ils eu l’occasion de faire ce choix, et ont-ils choisit plutôt d’essayer de préserver le fonctionnement des réacteurs à terme ? La deuxième option semble tout à fait raisonnable d’un point de vue commercial, étant donné les premières informations disponibles, mais de toute évidence quelque chose a très mal tourné.”
Encore une question dont on n’aura pas la réponse avant un moment (j’imagine qu’une enquête de l’Etat et de l’AIEA se fera de toute façon).
J’avais lu ça en début de crise. �?a apparemment marché pour Fukushima-1 dont tous les réacteurs nucléaires sont à l’arrêt et pourront être remis en service.
Plusieurs tranches au charbon sont HS, le tsunami a été dévastateur, l’entreprise va être financièrement sur les genoux.
Une question me taraude : seuls 50 employés du site de Fukushima travaillent encore, pourquoi n’a-t-on pas les témoignages des autres (travailleurs et ingénieurs) ? Avoir drastiquement réduit les équipes n’est certainement pas un signe de force : ils devaient en plus gérer 4 réacteurs…
Ca parait dingue qu’on puisse defendre l’info sensationaliste sans aucune substance en disant “mais c’est bon c’est de l’info!”. Bah non c’est pas de l’info, dire des choses sans aucun contexte, balancer des chiffres d’iradiation et des normes sans en expliquer les tenants et les aboutissant, c’est de la grande farce. Palme particuliere aux articles qui mixe allegrement les unites de mesures par heure et totalle, qui mixent allegrement millirems, sievert, milliverts, en annoncant les dose seuils sans expliquer du tout les effets reels sur la santee, le tout sur le ton du “OMG C’EST L’APOCALYPSE!”. Sans compter ceux qui parlent du “fusion du coeur” sans expliquer quelle conditions specifiques sont prevu dans les design des centrales, tres peu pour expliquer d’ou vient l’hydrogene et pourquoi c’est pas forcement tres grave de le laisser s’echaper meme si le process laisse s’echaper un peut de contenu radioactif, tres peu pour expliquer le processus de refroidissement autrement qu’avec un schema balance a l’arrache, tres peu pour faire un petit cour de thermodynamique avec PV=nRT et les consequence que ca a sur la temperature de relacher la pression, tres peu pour expliquer que toutes les radioactivite se valent pas et la notion de demi-vie des materiaux en jeu, sans compter ceux qui disent que le reacteur “explose” alors que c’est la batiement d’enceinte, etc, etc. C’est pas de l’information, c’est la starac. C’est avec ce genre de grand n’importe quoi qu’on transforme la science en une sorte de grand truc mysterieux ou les scientifique sont tous des grands apprentis sorciers qui jouent avec des trucs que de toute facon personne comprend… la preuve le journaliste il y pige rien lui meme a part “putain ca fait peur”. En vrai la radioactivite c’est super mieux compri que ce qu’on veut bien faire croire… Allez, va, ca m’enerve je prefere pas continuer.
[quote=“Patryn, post:36, topic: 52337”]
si tu sens un gout de metal ou de rouille dans ta bouche , c’est trop tard . C’est un bon indice pour savoir que ca sert plus à rien de se presser pour sortir et que tu peux tranquillement continuer ce que tu faisais et le finir . de toutes facons t’es mort .
[/quote]Je vais surement dire une connerie mais tu t’amuses souvent à sucer des clous rouillés pour voir le gout qu’ils ont ?? :blink:
A priori ils auraient réussi à balancer de la flotte en quantité sur les réacteurs cette nuit. Et l’électricité pourrait être rétabli.
Pour tous les réacteurs, pendant le séisme, les sécurités automatiques ont fonctionné, les barres de contrôle ont mis fin à la réaction en chaîne de fission nucléaire. Il faut encore qu�??il refroidisse. Il faut donc un refroidissement actif pour évacuer cette chaleur avec un apport d�??eau. Si ce refroidissement n�??est pas réalisé, l�??eau bouillante sous pression dans lequel le réacteur est plongé se vaporise. Ce qui est problématique, c’est que l’eau joue le rôle d’isolant entre l’air et le combustible. Si il n’y a plus d’eau, il risque d’y avoir une très forte et soudaine oxydation des gaines qui entourent les combustibles nucléaires ( un peu comme une allumette qu’on gratte).
Et juste la vérité, genre « Brèche dans un bâtiment suite à une explosion d’hydrogène »? Puis en sous titre: « Le confinement du réacteur reste toujours intact. » ?
C’est effrayant ce que tu dis. Moi mon raisonnement, c’est que je n’ai pas envie d’apprendre qu’ils ont pris des risques de ne pas pouvoir refroidir le coeur parce qu’il ont trop repoussé les méthodes plus radicales mais qui auraient eu pour conséquence de rendre inutilisable le matériel… Il ne faut pas oublier que pendant que ca traine, une valve de sécurité ejecte des gazs radioactifs des que la pression atteint un niveau dangereux.
Si j’apprends qu’ils auraient tres bien pu tout geler a l’azote liquide mais qu’ils ont trop attendu pour le faire parce qu’il fallait absolument sauver le matériel…
Ben a priori, si on a déjà plus la réponse : Coupure de toutes alimentations électriques (externes et internes de secours), donc difficulté à faire fonctionner les pompes.
Second point, le Tsunami a ravagé la station de pompage/dessalage. Donc plus de possibilités d’injecter de l’eau borée. �?ventuellement de l’eau de mer borée, ce qui a était fait à partir de dimanche sur le réacteur n°1. Le souci c’est que c’est une première et qu’on ne connait pas bien les conséquences de sel sur l’installation. L’eau de mer étant bien plus corrosive que l’eau (distillée !) aux additifs soigneusement choisis et utilisés habituellement.
Bah n’importe qui a déjà saigné de la bouche c’est quel goût ça a le métal. (Dû à la présence du fer dans le sang).
Vu les commentaires du dessus (celui de Energyzer notamment), ça m’étonnerait pas qu’ils aient essayé de garder leur matériel un maximum. Je veux pas lancer de troll sur le capitalisme (c’est pour ça que j’ai été assez doux dans mon précédent commentaire, mais je te remercie d’avoir lu entre les lignes :)), mais ça reste une entreprise. Après ça reste de la spéculation mais j’ai pas trop foi en l’humanité quand de l’argent est en jeu…
Même si le débat a encore B) un peu évolué, une petite explication sur la présence d’hydrogène et les explosions consécutives. L’hydrogène n’est pas produite par hydrolyse (dissociation de l’eau) mais par une réaction chimique entre le zirconium (utilisé dans les barres de combustibles, et qui sous sa forme métallique est souvent associé à de l’hydrogène) à haute température et en présence d’oxygène. En temps normal, il n’y a pas d’oxygène dans l’enceinte du réacteur, mais la vaporisation de l’eau libère l’oxygène dissout dans l’eau (qui permet au poisson de respirer sous l’eau) et accélère l’augmentation de température des combustibles (les gaz sont de moins bon échangeur thermique que les liquides, c’est ce qui permet à mes collègues et moi de plonger nos mains dans de l’azote liquide et de la ressortir sans qu’elles soient gelées devant des enfants ébahis).
Le problème supplémentaire c’est que hydrogène et oxygène ne font pas bon ménage, et dés que la concentration d’hydrogène atteint les 4%, il y a souvent une explosion. Par conséquent, il y a des circuits d’évacuation de l’hydrogène au niveau du c�?ur (qui malheureusement marchent à l’électricité). Dans le cas de Fukushima, ces circuit ne fonctionnent plus ainsi que les circuits de refroidissement, résultat la pression dans l’enceinte monte (vapeur d’eau plus hydrogène libéré). A partir de là, il n’y a pas 36 solutions : on ouvre les valves ce qui a trois conséquences principales. La première c’est que la pression et la température diminue dans l’enceinte, ce qui est une très bonne nouvelle. La deuxième, c’est que de l’hydrogène est libéré dans le batiment, qui lui contient de l’air, et ça explose (ce qui est pas une super nouvelle, car cela peut fragiliser le confinement). La troisième, c’est que l’on libère de la vapeur qui contient les éléments radioactifs volatiles qui sont produit dans le c�?ur (Iode et césium principalement), ce qui est grave, mais moins que la dispersion des combustibles dans la nature.
Si ce n’a pas déjà été posté, voici un lien qui donne les valeurs en temps réels mesuré de la radioactivité au Japon (à remettre donc en contexte avec les informations sur les taux en mSv)