Le travail full remote ? Et vous?

This ! Ce confinement, ça a été une des rares fois où j’ai regretté de pas être salarié, tiens.

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Je constate ça aussi, aussi bien chez moi que chez mes élèves.

Mes propres enfants (13 et 10 ans) sont moins dedans, et on sent que le confinement commence à leur peser (ils se chamaillent de plus en plus alors qu’on les a pas entendu pendant 5 semaines). On a la chance qu’ils soient totalement autonomes dans le boulot (ils regardent ce qu’il y a à faire le matin, et après ils se démerdent, et rendent ce qu’il faut le soir) donc on ne le suit pas trop, mais là c’est clair qu’ils ont ralenti le rythme.

Et mes élèves, comme je le disais, étaient bien présents et motivés avant les vacances sur Discord. J’avais pas mal de retour des exercices qu’ils faisaient, ils participaient sur Discord… Depuis la rentrée, c’est tout « mou ».

C’est clairement pas une situation tenable sur la durée.

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Chez un client en région Toulousain chez qui je suis responsable de test. Le télétravail n’était pas en place pour les externes, et les internes pouvaient en faire … 4-5 jours dans l’année. Donc gros changement, mais qui s’est très bien passé. Ils ont vite musclé le VPN quand ils ont senti qu’on aller tous devoir être chez nous, et à part quelques petits couac au début, ça fonctionne très bien. On avais déjà tous des pc portables, et ils nous ont laissé embarqué écrans & co si on en avais besoin. Teams est l’outil principal d’échange dans la boite, et ça fonctionne bien.
Après d’un point de vue perso, j’ai du mal à me motiver tout les jours pour le boulot en étant h24 chez moi. C’est fatiguant mentalement parce que j’ai l’impression de ne plus avoir cette coupure boulot/perso. Et puis étant seul, le contact humain manque beaucoup, donc j’ai hâte de pouvoir y retourner.

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Ça me rappelle les sombres jours de mon 1er boulot. C’était aussi une boite avec une partie R&D et une partie prod indus. La spécialité du patron c’était les réunions pizza le mardi à 21H et je me prenais des remarques si je n’étais pas là pour 9h pile.

Architecte IT, mon travail peut-être fait en full remote (je suis confiné dans mon bureau depuis la mi-mars). Ca m’arrange d’ailleurs d’être en full remote, vu que le trajet jusqu’au barbaresque me prend des plombes, et ça commençait à me souffler dans les bronches.

Par contre, comme d’autres, le côté « knowledge transfer » autour de la machine à café me manque, et j’ai donc l’impression de bosser plus. Je vis dans un coin bucolique, et si j’ai besoin de respirer un peu d’air pur, je vais au fond du jardin (aucune réception WiFi !) mais à part les canassons dans le champ du fond, et la famille directe, 0 contact social (oui, même pour un geek, ça reste important). Le working from home était déjà en place (1j max/semaine), donc pas de problème d’infra, on a pu passer en mode full remote du jour au lendemain.

Ma femme est prof, mes enfants ados, j’ai un bureau perso avec une porte, j’ai donc 0 soucis à bosser full time de chez moi. Indépendant, donc je taffe malgré tout sur d’autres trucs from home le soir, mais principalement sur une app Cloud-based, donc c’est remote de toute façon.

Dans une ancienne vie, j’étais membre d’une équipe IT avec le chef aux States, des collègues partout en Europe, Inde et USA, donc 6 ans environ de quasi 100% WFH (1j/2semaines au siège à Bruxelles). Là aussi, le rêve de pouvoir bosser en calbute (si les enfants sont pas dans les parages), mais horaires débiles pour pouvoir bosser avec les différents membres.

La famille « profite » du confinement et je dois dire que je les envie un poil. Mais en tant qu’indépendant, une journée off, ça coute cher :frowning: Donc, je taffe dans mon bureau fermé, et j’entends la vie dans la maison sans pouvoir y participer :frowning:

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Presta dans une boite qui refusait catégoriquement le télétravail aux externes (1 interne pour 5 externes, internes aux postes de management et externes aux postes techniques, ça vous donne une idée du type de client). Précipitation lors de l’annonce du confinement avec rien de prêt. Tout le monde a du attendre soit des laptops, soit le VPN ou des VM. Pour certains, dont moi, ce n’est jamais arrivé et je n’ai donc pas pu bosser depuis le 16 mars alors que j’avais déjà un laptop.

La blague c’est que tous ceux qui n’ont pas pu télétravailler doivent revenir sur site le 11 mai. Ceux qui pouvaient télétravailler n’ont à priori pas à revenir. En gros on sera toujours en mode de fonctionnement télétravail, mais nous les moins-désirés, ce sera depuis les locaux probablement pour faire des économies d’infra.

Edit : à ce sujet :

Occupant un poste d’ingénierie système (avec une composante validation), je ne faisais que du télétravail de manière très exceptionnelle (1j), essentiellement pour traiter par exemple des cas d’intervention à domicile (genre la livraison entre 8h et 13h :rofl: ) ou la voiture au garage pour intervention. Il suffit de prévenir le management et ça roule.

Le télétravail à la base est autorisé par la boite depuis 3-4 ans je dirais pour 1 à 2 jours par semaine . Chaque cas est étudié individuellement, mais globalement les demandes sont acceptées.

Je n’ai pas voulu en profiter, déjà parce que j’habite pas loin du boulot (5 mn en voiture, 15 mn en vélo) et que vivant par ailleurs seul, le boulot me permet quand même de croiser des gens. Sans compter le contact direct avec l’info (j’y reviendrais plus bas).

Avec le COVID, la boite nous a incité assez tôt à passer en télétravail (de mémoire au alentours du 10 mars, je sais plus trop ça me parait tellement loin)… La boite a même fermé pendant 1 semaine le temps de déployer des mesures de protection essentielles pour envisager une reprise de l’activité.

La plupart des personnes sur notre projet (et beaucoup dans la boite) sont équipés de portables permettant le travail à distance. On a donc pour ainsi dire accès quasiment à toutes nos données, outils à distance. Ça fait des années qu’on dispose de tels moyens dans la boite. Bon point donc.

Donc ça va faire 1 mois - 1 mois 1/2 que je suis en full télétravail. Le réseau a superbement tenu, vis à vis du groupe c’est assez impressionnant. J’ai la chance d’habiter dans un appartement où une pièce sert de bureau pour les PC de jeux. J’ai donc squatté un des deux bureaux pour installer le portable boulot et le brancher à l’écran (j’avais ramené mon clavier mécanique) le tout supporté par une connexion fibre à 400mbs. Une Markus (que j’avais acheté il y a 2 ans) et ça roule pleinement. Pas besoin de tout ranger le soir, pas d’enfant à charge (il vit avec sa mère). Bref conditions idéales d’un point de vue logistique et environnement (mon appart donne sur un square végétal assez tranquille donc quand il fait beau on entends les zoizeaux chanter les fenêtres ouvertes).

J’ai la possibilité si besoin (données indisponibles de l’extérieur) de retourner au bureau. Mais vu qu’on avait pas mal prévu le coup en faisant des exports sur des espaces accessibles, j’ai pas eu besoin de retourner au bureau.

Par contre là ou ça blesse c’est l’aspect communication. Notre projet était déjà bien complexe à gérer en présentiel (avec des soucis de comms / partage d’infos), c’est devenu pire à distance. Nos moyens de comms sont assez limités : Jabber (mais la partie vidéo a été déconseillé pour éviter de surcharger le réseau), Outlook, et un service d’audio conférence et c’est tout… Notre seul outil un peu partagé c’est JIRA et on s’en sert essentiellement pour le suivi des anomalies.

Les réunions se font donc par téléphone, avec échange préalable des documents. Sinon c’est des échanges de mails incessants. On est clairement assez léger de ce point de vue pour travailler collectivement à distance.

Il est encore plus difficile de récupérer de l’information, le télétravail a exacerbé les déviances du projet sur ce sujet. Nerveusement c’est assez épuisant (j’ai failli péter un câble les deux premières semaines de confinement… aujourd’hui j’essaie de relativiser mais c’est hard quand je vois certaines décisions…). Coté charge de travail, vu que les chefs de projets sont en mode « yolooo on y va comme si tout était nominal », c’est du délire. Maintenant reste à voir l’efficacité globale pour le projet qui a voulu maintenir un cap à 100% d’activité.

Aujourd’hui je ne sais toujours pas officiellement quand je retournerais au bureau. On est dans un gros open space, avec parfois du contact avec plein de matos, des ilots de 4 bureaux juxtaposés, bref pas des conditions forcément simples vis à vis de la distanciation et des précautions associées. Si on me demande de prolonger le télétravail ou s’il y a possibilité de faire une partie en télétravail, je pense que je dirais oui.

Est ce que je demanderai à passer en partie en télétravail une fois la crise sanitaire passée ou du moins vraiment endiguée ? Je ne suis pas sûr. Même si je suis un gros asocial fini, le contact humain me semble quand même important au travail sans compter la nature des projets que l’on mène qui nécessitent de garder un contact avec le « terrain ».

Pour ça il suffit de prendre un peu de terre dehors, la déposer dans une écuelle qu’on garde sur la table à côté de soi, et hop dès que le besoin s’en fait ressentir on passe la main dans l’humus et le contact est rétabli :ninja:

Désolé, c’est le confinement qui me détraque :crazy_face:

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Je me rends compte que je n’ai pas mentionné un des fléau du remote et que personne d’autre ne semble l’avoir évoqué : ceux qui respirent dans leur micros ou ne coupent pas le son quand ils ne parlent pas alors qu’on a TV/Enfants/Autres en fond. :axe:

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ah, moi j’ai eu l’espagnol, en visio depuis sa cuisine, qui nous présente ses enfants en début de réunion. :roll_eyes::roll_eyes::roll_eyes::roll_eyes:

Je vais faire mon petit bilan aussi.
Je bosse dans le département informatique d’une grande banque Française. Dans le département le télétravail est autorisé pour la majeure partie des employés depuis 3 4 ans maintenant, limité à 1j par semaine, 2 dans des cas exceptionnels.
Pour des raisons politiques je n’y avais pas droit avant la crise bien qu’ayant tout le matériel (laptop, accès VPN et softphonie).
Je n’avais donc pas d’endroit au départ pour travailler, et la table de la salle à manger ça a fonctionné 1 journée mais avec 2 enfants à la maison c’est pas très jouable. J’ai migré plus tard dans ma chambre avec une planche sur des tréteaux avant de me bricoler un bureau de fortune.

Le labo de recherche de ma femme étant fermé pour l’instant, ça me facilite grandement la vie puisqu’elle peut du coup s’occuper des enfants et leur faire l’école, sans ça je ne sais pas bien comment nous aurions pu gérer la situation.

D’un point de vue travail mis à part le contact avec les collègues qui me manque quand même (surtout la petite bière du midi, on ne va pas se mentir), je fais la même chose ici qu’au bureau. Comme les collègues étaient déjà en télétravail, nous avons l’habitude de communiquer à distance. La vraie différence c’est surtout la modification des priorités. Avec la crise, nous avons du nous réorganiser rapidement pour pouvoir répondre aux demandes de l’état afin de permettre à nos clients de profiter des report d’échéances de prêt ou encore des prêts garantis par l’état. Ca a mis un grand coup d’arrêt sur les projets et ça a pas mal impacté mon activité.

Pour la suite pour l’instant pas de nouvelles mais une choses est sûre nous ne reprendrons pas en présentiel le 11/05.

Je travaille dans les services IT (implémentation ERP dans des PME) donc avec un laptop je peux travailler de n’importe où.
Le télétravail est finalement bien plus productif. Je ne me fais plus interrompre pour des questions fonctionnelles toutes les 20 minutes, et les clients savent qu’on est souvent en call par Hangout ou autre, donc je n’ai quasi plus d’appel. La plupart des communications avec les clients se font par mail ce qui laisse au moins une trace (j’ai de nombreux clients qui sont réticents à avoir des traces écrites comme ca il peuvent se plaindre par après en disant « on a jamais dit ca » ou « vous nous avez rien communiquer à ce sujet »).

Le point positif est le Good Morning Call qu’on se fait sur Discord, ca permet de communiquer vite fait sur le travail de chacun (on est une quinzaine dans la boite).
Par contre avoir un enfant en bas âge à la maison, c’est pas facile tous les jours.

Dans quelques mois je commencerais un nouveau travail, j’espère pouvoir rencontrer mes nouveaux collègues car l’aspect social manque quand même.

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This… C’est exactement ce qui a fait que 50% de mes profs ont abandonné l’idée de faire des cours en ligne.

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Dans ma boite (une très grosse ESN française), on est déjà à 3j de télétravail possible par semaine et tout est fait pour que l’on fasse ce choix (genre il est très compliqué pour le manager de mettre son veto). Suite à ce petit épisode, je ne serai même pas surpris que l’option full télétravail apparaisse.

Maintenant, d’un point de vue perso, je n’ai pas la place pour m’installer un bureau fonctionnel (du moins dans la mission actuelle).

Full remote ici, très très proche de @Sherlock51 : patron de startup avec exactement le même package enfant et une épouse qui bosse mais pour laquelle la crise du transport aérien (son domaine) ventile un peu l’activité. Vous pouvez faire un copier/coller de son post sur l’impact des vacances, l’organisation quotidienne… à la seule exception que je suis en appartement et pas en maison. Et aussi : j’ai pas de chino, pas de mur en briques ni de babyfoot, si ça peut te conforter :wink:

Donc pour alimenter un peu d’autres aspects :
J’ai fait revenir tous les gens au bureau le 16 mars pour prendre leur matos et rentrer bosser de chez eux. Il est possible qu’avec le déconfinement, certains retournent plus fréquemment au studio - pour retrouver un peu de lien social mais aussi parce qu’on fait de la VR et que tester chez soi n’est pas toujours évident - mais c’est une simple option, les transports en communs que prennent certains rendent les choses plus difficiles (perso, je suis passé au vélo, exit le métro).

Dans l’intervalle, on est passés en mode call de 10’ tous les matins pour le point du jour de chacun et un recap vendredi soir. Du scrum, en gros. Le suivi projet passe par Trello et Slack, avec tout en GDrive - rien que du normal quoi. La R&D est arrêtée et reprendra quand on sera de nouveau ensemble.

La charge mentale de la boîte existe (mais j’ai un associé, donc c’est déjà un peu moins lourd) mais je dois dire que URSSAF, SIE etc. sont hyper réactifs et aidants. Je suis d’ailleurs assez épaté du suivi des instances publiques et de leur rapidité et souplesse.

J’ai l’impression qu’on est plus efficaces à distance avec le scrum (alors que la même méthode in situ ne donne pas du tout les mêmes résultats) mais la fatigue commence à atteindre tout le monde depuis la semaine dernière. J’ai aussi moins de visibilité sur les horaires et donc sur le crunch potentiel (c’est pas parce que les gens sont chez eux qu’ils ne peuvent pas se saborder) mais a priori, so far so good.

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Bah ici, grosse chatte sur toute la ligne. On a changé de vie et de pays en novembre 2019, et c’etait plus ou moins prevu que madame s’occuppe de la ptite de 3ans pendant les 12-24 prochains mois a la maison. Maison qu’on avait choisi avec un bout de jardin, a la bordure de la ville, au milieu de la foret, avec une chambre d’amis/bureau, au cas ou.

Premier jour au taff on m’explique qu’il faut que je configure le teletravail en cas de besoin et tout et tout.
3 mois plus tard, bim. Toute la boite passe en WFH. J’avais anticipé et commandé un ecran. Le gros PC est arrivé ya une semaine. on se fait livrer des paniers pour preparer les repas qui nous font un bon 80% des repas de la semaine.

Franchement, niveau taff, c’est un peu penible parce que j’aime bien le contact avec les gens. Ca offre un peu plus de reactivité, mais globalement, c’est un contexte de travail ou c’est pas le plus necessaire (les choses sont habituées a avoir de la latence ici, du fait qu’on travailles un peu avec des gens sur toute la planete). Le truc le plus relou au final, c’est la connection internet de merde que j’ai. Le reste, c’est :ok_hand:

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Par contre un des désavantages, dont on parle quasi jamais, c’est justement d’informer des disponibilités de travail. Tous les gens autour du moi qui font du full remote travaillent plus car en général on s’y met très tôt, et les collègues continuent à solliciter jusque la fin de la journée.
Dans mon, j’ai du chômage « corona » (spécifique à la Belgique) plusieurs jours semaines, mais il m’arrive souvent d’être sollicité pour des questions. Ce n’est pas comme lorsqu’on est au travail, où la personne se déplace pour voir si l’autre est à son bureau ou est au téléphone, ou bien tout simplement déjà partie.

C’est dur de se déconnecter, je suis même tenté d’aller voir mes mails plusieurs fois par jour, même en soirée et mes jours off.

Le pire c’est les clients qui appellent n’importe quand, mais ca ca n’a pas changé.

Éduquer les clients et les collègues reste un beau challenge.

Comme beaucoup je suis passé au full remote pour l’occasion. Ça s’est étonnamment bien passé pourtant on partait de loin puisque le télétravail a toujours été refusé dans ma boite. Pire, en début d’année ils avaient coupé les accès VPN de quasi tout le monde, pour des soit disant raisons de sécurité. On venait de passer à Office365, en fin d’année dernière et le passage à Teams était prévu. Du coup ça a été avancé, avec des licences achetées en urgence.
J’avoue que j’ai un peu de mal à me motiver parfois si ma tâche n’est pas bien spécifiée. Autrement ça va. Pas de gosse, donc c’est plutôt calme.
Même si j’habite pas loin du taf, c’est appréciable de pouvoir couper correctement à midi (à 12h00 j’arrête et à 12h01 je suis en train de manger)

Et je rejoins @Bernie. Comme j’utilise mon perso pour téléphoner, il n’est pas rare de recevoir des appels de collègues ou clients pendant tes heures off voire pendant tes congés. Tout le monde ne prend pas le temps de checker les calendriers de chacun.

Un des meilleurs conseils que j’ai recu quand j’ai commencé le télétravail, c’est « Mets des barrières ». Chez moi ca veut dire « Tu peux m’appeler quand tu veux entre 7h30 et 17h. En dehors de ca je ne reponds pas. ». Dans la pratique c’est un petit peu plus subtil, je vais répondre en cas d’urgence, mais c’est un equilibre a trouver.

Je bosse dans la même boite que @Mech (Coucou !) , l’IT d’une grosse assurance.

J’ai été en prestation chez eux pendant plusieurs années avant de passer salarié (interne qui disent, c’est dégueulasse !). ils sont passé au TLT, deux jours par semaine avant mon intégration et j’avais pu en profiter malgré mon status. C’est l’une des raison qui m’ont fait changer d’avis pour (re-)passer salarié, surtout que j’habite à plus de 80 bornes de mon lieu de travail.

Depuis le confinement, j’apprécie de ne plus avoir à me lever à pas d’heure et me taper les transports bondés; en revanche, c’est vrai qu’il manque le « changement » social par rapport à la vie de famille.

Le 100% TLT ne me conviendrait pas, je pense, surtout lorsque je présente mes outils ou que je forme des personnes. J’aime bien voir sur les visages si ce que je raconte déclenche l’incompréhension ou l’intérêt, ça me permets d’adapter mon discours en fonction des personnes que j’ai en face de moi.

Pour moi, le bon ratio présence/TLT serait 2-3.