Le travail full remote ? Et vous?

Jusqu’à maintenant j’ai pas eu le cas grâce à la magie du confinement, mais j’ai une très bonne tolérance à la vie tout seul. J’adore discuter avec des gens mais paradoxalement j’ai zéro problème pour vivre en ermite tant que j’atteins mon quota de communication hebdomadaire avec des vrais gens, en vocal ou IRL.

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Perso, j ai commencé mon boulot actuel, 1 semaine avant le second confinement, dans une organisation particulière je suis en région mais mon bureau officiel donc les collègues direct sont en région parisienne.

Si le télétravail était au programme normalement c était 1 a 2 jours/ semaine grand max et le présentiel dans une antenne locale + 1 a 2 fois par mois sur Paris, au final ça fait 6 mois que je suis en full télétravail et bizarrement je me sens pas seul du tout et la ou j avais un peu peur, l ambiance avec les collègues parisien est au top alors qu au final on c est vu 7/8 fois depuis mon début.

Y a pas les moyens moderne c est beau
A côté de ça dans mon ancienne vie je faisait du chantier seul quasi tout le temps en clientèle et des moments je me sentais plus seul qu actuellement…

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Pareil ou presque, je me suis déjà senti plus seul en présentiel dans certaines boîtes aux pratiques toxiques que maintenant dans mon entreprise actuelle en télétravail.

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Très intéressant tout ça. Merci pour ces retours d’expériences.

En fait je suis assez ermite, d’ailleurs avant d’avoir mon nouveau boulot qui a débuté il y a 3 ans (dév web R + un peu de Python) , j’ai eu un an et demi d’inactivité pour cause de refus de missions (SGBDR/BI) de ma part pour attendre/espérer avoir un boulot comme j’ai actuellement. Et je ne le vivais pas si mal…mais au bout d’un moment ça finissait par devenir pesant.

Mais en fait je suis devenu davantage ouvert qu’il y a plusieurs années et finalement j’ai quand même besoin de contacts sachant j’ai une vie sociale très limitée que je veux un peu agrandir.

Mais c’est clair le télétravail permet aussi d’éviter les situations toxiques, et qu’au boulot on peut être quelques fois davantage seul. Mais le télétravail à 100% du premier confinement m’a fait un peu peur, heureusement que j’ai été chez un couple d’amis à la campagne. Peut-être que je me fais une idée extrême du télétravail à cause du premier confinement où on ne pouvait voir personne.

Et j’ai vu un autre souci en télétravail : si la seule possibilité de faire avancer un dossier est de camper dans le bureau du responsable, sans spécifications écrites ni de user stories impossible à faire lire, les appels téléphoniques étant trop compliqué vu que le responsable en question est très occupé.

Et les espaces de co-working dans tout ça ? Il faut préférer un environnement avec des professions proches quand même ? En plus, même si je n’aime pas ce mot, ça augmente notre réseautage. Et puis que ça ne soit pas trop loin, ou alors si on veut être en ville alors que je suis juste au delà de la zone péri urbaine être en décalé…et / ou pas tout le temps ?

Pour l’instant j’en reste à mon impression sur le télétravail pour ce qui concerne mon cas personnel, mais les interventions que je viens de lire me font pas mal réfléchir positivement. Le télétravail via des clients étrangers me paraît compliqué mais en France ça me paraît davantage possible pour moi. Et j’ai tendance à éviter tout boulot où il faudrait que je ramène ma tronche à Paris, même quelques jours.

édit : Et à vous lire, l’occasion fait le larron, faut simplement savoir dire oui, (et pas non comme je fais actuellement), mais pas à reculons, tout en sachant que c’est un essai, si la proposition d’organisation du travail du client nous paraît jouable.

édit 2: mais j’ai davantage de propositions d’Europe du Nord. Et il faut faire la part des choses avec les brokers en IT qui font feu de tout bois alors qu’en fait c’ est quelques fois appuyé sur du non prospecté, du vide en fait.

Je suis en full-remote depuis 2013 (quand j’ai quitté Paris).
Le bureau ne le manque pas. Par contre je suis en couple et on a un enfant à la maison, je n’ai aucune idée de ce que ça donnerait si je vivais seul.
Le simple fait de devoir amener ses enfants à l’école rythme la journée.

Mon conseil dans tous les cas c’est de prévoir des moments dans la semaine à l’extérieur : club de sport, association, etc… histoire de garder une vie sociale.

Côté boulot je suis dans l’informatique ça aide. Dans une petite boîte et c’est moi le manager. Depuis que je suis parti les autres ont fait pareil petit à petit. On a rendu les bureaux à Paris après le premier confinement…

Le Covid pour moi ça n’a changé qu’une chose au niveau boulot : plus d’aller retour à Paris, même les clients les plus récalcitrants sont passés à la visio.

J’ai eu deux échecs avec des salariés pour le télétravail. Des jeunes qui débutaient. Pour le reste de l’équipe aucun soucis (on a tous la quarantaine ou presque et avec enfants je pense que ça aide). On est tous plus ou moins passés par des openspace à La Défense, au début de notre carrière du coup on sais savourer le travail à la maison :slight_smile:

Je pense que c’est l’avenir. Le télétravail ou le coworking près de chez soi pour ceux qui ne supportent pas. Écologiquement c’est positif. Financièrement aussi.

Le seul truc que je dois changer c’est de proposer des moments ou l’équipe se rencontre. Il y a un membre de l’équipe qui est salarié depuis 12 ans et que j’ai vu physiquement pour la dernière fois il y a 4 ans. J’avais pris une bonne résolution : rdv à Paris en janvier 2020 pour un déjeuner avec toute l’équipe, mais entre temps il y a eu les grèves et le Covid :frowning:

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Tous remote, et bien ! Que vendez vous ?

L’open space c’est une des plus belles conneries d’entreprise…

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D’ailleurs c’est ahurissant de voir comment tu exploses ta productivité quand tu es en télétravail dans de bonnes conditions et que tu arrives à te focus totalement sur ton boulot pendant plusieurs jours (et pour peu que tu cumul avec un élargissement des horaires lié à un pic d’activité).

Perso, il m’est arrivé de faire plus d’un mois de taf « habituel » en à peine 2-3 jours dans ces conditions.

Ca en dit long sur la productivité sur le lieu de travail…

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Des saas. Autour de l’email marketing et du sms principalement. Un peu de dev web aussi quand ça rentre dans notre scope.
A la base on était une boite de dev qui a trouvé un créneau et on s’est étoffé au fur et à mesure avec les postes nécessaires : account manager, support, etc…

Je suis dans le même cas que toi (en gros) et pour rien au monde je ne reviendrai en arrière. Mais on ne le répète pas assez, travailler seul chez soi, ça s’apprend. Et je peux aisément comprendre qu’un débutant n’ait pas les clefs pour s’organiser et être indépendant. Ça fait réfléchir sur l’idée du « tous en télétravail » et de la formation des gens en interne, surtout les jeunes.

Dans une boite comme la tienne, comment faire rentrer du sang frais en ayant une structure en distancielle ? On ne peut pas recruter que des « anciens »… Vous avez réfléchi à la question ?
C’est une question sans jugement, je me la pose aussi. On a un stagiaire dans les locaux, je ne l’ai jamais vu, on se parle que sur Slack quand c’est nécessaire et pourtant je suis sûr que je pourrais l’aider de temps en temps si on se croisait dans les couloirs. Et je me mets à sa place, je ne suis pas sûr que j’aurais autant appris dans certains postes si j’avais pondu mon code de chez moi…

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Ben depuis que je suis parti en 2013 on a pas réussi un seul recrutement en CDI. Plus précisément aucun CDI n’a fini sa période d’essai et aucun contrat de qualif n’a été embauché à la fin. Après, on parle de 1 personne par an ce n’est peut être pas représentatif. Les juniors n’aimaient pas l’ambiance (ce que je peux comprendre, Slack c’est limité pour se sociabiliser). Et en plus on est sur une niche un peu spéciale. Un peu technique. Même les mecs qui sortent d’une école de marketing digital n’ont fait que survoler ce qu’on fait.

Du coup au niveau des solutions que j’ai mis en place :

  • sous traiter absolument tout ce qui est externalisable. Par exemple on a pas de « vrais » commerciaux, la détection de projet est faite à l’extérieur. Idem pour la compta alors qu’on a quand même du volume de factures.

  • constituer une équipe de freelances ou de prestataires pour tout ce qui n’est pas notre cœur de métier, même si un poste se justifierait financièrement : infographie, dev pour certains projets non critiques, saisie, secrétariat, admin sys, etc… en travaillant en full remote depuis longtemps j’ai pu constituer un petit réseau qui marche bien. Certains interviennent quelques jours par mois et d’autres beaucoup plus. Au global on doit avoir une cinquantaine de jours homme par mois sur ce principe.
    La relation n’est pas la même qu’avec un salarié surtout un junior, c’est plus facile je trouve. Et surtout cela permet d’avoir accès à des profils que l’on ne pourrait pas attirer. Pour exemple mon presta qui fait l’admin sys bosse aussi pour un gros hébergeur, il ira jamais chez nous en cdi :slight_smile:

Pour que ça fonctionne, on a dû tout mettre en procédures. On a des process pour tout et on fait très attention à bien tout documenter. On fait attention à avoir toujours le savoir faire (ou savoir faire faire :slight_smile: ) en interne.

Et enfin je passe beaucoup de temps à automatiser des choses. Dès qu’un truc est automatisable, j’investis le temps qu’il faut dessus.

Tiens il y a un livre qui m’a beaucoup inspiré pour l’organisation de la boîte. C’est rework. ReWork: Change the Way You Work Forever https://www.amazon.fr/dp/0091929784/ref=cm_sw_r_cp_api_glt_i_XR7G9AJB0B4KXWWSTPTK

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Surtout dans la version flex office…

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Ça me fait penser aux questions suivantes.

En espace de co-working ça se passe comment l’attribution du mobilier mais aussi des écrans ?

Si on va en espace de co-working, c’est pour voir du monde mais pas pour autant être les uns sur les autres: c’est à dire qu’il ne faudrait pas que ça soit un open space.

J’imagine que ça dépend de notre taux de présence ? Est-ce qu’on peut venir à l’improviste ? On s’engage sur un nombre de jours par mois, mais on peut venir moins ?

Pour le coworking, la plupart du temps il y a deux types d’offres :

  • non résident : tu t’installes là où il y a de la place. Tu t’engages pour x jours par mois.

  • résident : tu as ton bureau attribué, et là tu peux laisser éventuellement un écran, un clavier, etc… Là c’est du plein temps (enfin tu paye pour du plein temps et tu fais ce que tu veux :slight_smile: )

En général en open space, mais pas forcément ça dépend de la configuration du lieu.
Un bureau individuel fermé est souvent en option payante (bien plus chère).

Ma boite est passée en flex office pendant le confinement et ça ne me motive pas des masses pour retourner dans les bureaux. Je n’aime pas spécialement bosser de chez moi (je vis seul, d’autres ont bien résumé cette contrainte) mais la perspective de ne plus pouvoir régler correctement mes écrans et ma chaise combinée à la possibilité de ne pas avoir de place en arrivant au boulot me fatigue.

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Je suis dans le même cas. Bureau personnel avant le covid, je passe en flex quand on reviendra sur site (quand ? mystère). Idem, je ne suis pas pour le télétravail car la distinction pro/perso est importante pour moi. Mais effectivement, je suis face à un dilemme.

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Tu peux préciser, parce que tel quel, j’ai l’impression de lire « je ne suis pas pour le vent » :slight_smile:

Tu ne souhaite pas pratiquer le TTV toi-même ? tu ne souhaites pas qu’il soit mis en place au sein de ta société ? tu souhaites que le TTV n’existe pas pour personne ?

Tu penses qu’il est néfaste pour l’employé ? pour la société ? pour la productivité ? Ou simplement tu ne trouves pas ça agréable et tu trouves que ça n’apporte rien ?

C’est le télétravail à 100% qui te déplait ou même 20% de TTV te semblent trop ? (encore une fois: pour qui ? ton cas à toi ou l’ensemble des salariés du monde ? :slight_smile: )

Je suis en télétravail depuis 1 an et demi dans une entreprise où tout le monde l’est, nous sommes 120 personnes réparties sur 53 départements (et 3 pays). Je pense que le fait que tout le monde soit en remote facilite les choses, il n’y a pas de décalage entre ceux qui sont sur site et les autres. On met en place beaucoup de choses pour essayer de faire vivre un lien social :

  • On a énormément de canaux « perso » sur slack (bouffe,pop culture, jardinage, JV, etc.)
  • On fait régulièrement des call à la con le matin, pour papoter de tout et de rien, histoire de remplacer la machine à café.
  • On fait régulièrement des ateliers partages de connaissance (pro et perso)
  • On se rencontre physiquement (en théorie, en période covid c’est compliqué) 2 fois par an, plus des rencontres régionales (tout est optionnel, si tu préfères faire l’ours, pas de prob).
  • L’entreprise, quand j’ai été recruté m’a posé pas mal de question sur ma vie sociale/associative en précisant qu’ils préféraient embaucher en full remote des gens pas déjà isolés.
  • Enfin, la boite lésigne pas sur le matos pour qu’on soit bien installé chez nous, et paie même un espace de coworking si besoin.

J’ai vraiment l’impression que selon comment une boite aborde le remote, l’expérience peut être complètement différente.

Et enfin niveau perso, une pièce dédiée me parait nécessaire, même si je sais qu’on a malheureusement pas tous le luxe de se le permettre. Déjà pour se mettre au calme, mais aussi pour faire la distinction pro/perso, comme ça a déjà été évoqué.

Donc à titre personnel, je n’ai plus DU TOUT envie de refoutre les pied dans un putain d’open space. En plus je suis cadre, donc j’organise mes journées comme je veux, à la maison, je n’ai pas de transport et mes contacts sociaux ne sont plus subis mais choisis :slight_smile:.

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En aucun cas, je ne me substituerai a la parole de qui que ce soit. Donc oui, c’est mon point vue personnel à moi pour moi et me concernant. Et donc pour moi la séparation pro/perso est un fondamental pour moi, me concernant personnellement. Donc même 1% de télétravail, c’est déjà trop pour moi.
Ce qui me manque, c’est la transition, la frontière.

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En fait je suis pas du tout demandeur de bureau individuel, sauf nécessité temporaire style réunion, mais d’un bureau à 4.

J’ai l’impression qu’il y a plusieurs forme d’open space. Si c’est un espace ouvert, avec des différences de niveaux, avec des décorations separatives, j’en ai déjà connu, et si on reste dans les 4 (ou 6 max) par modules, et qu’on est éloigné des autres modules ça me va. Surtout que si on est en co-working à moins de payer plein pot et être là 100% du temps on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

Par contre les open space à 50 sans séparations et les uns sur les autres (même 12 d’ailleurs) , je tourne les talons direct: j’ai vu cela dans un ex siège à Saint Étienne, ou dans un autre siège à Lyon, même pas la peine, ou un pote me parle de son siège à Paris, idem à fuir en ce qui me concerne.

Tout est aussi un question d’organisation et de respect des gens, dans un ex siège de la banlieue lyonnaise ce n’était pas un open space, mais c’était comme des rangées de couloirs avec des placards jusqu’au plafond avec une fenêtre au bout de chaque rangée, presque un poulailler, pire qu’un open space.

Donc effectivement en co-working tout dépend comment c’est organisé.

À ce point là ? Si effectivement j’aurais du mal avec le télétravail à 100%, en revanche je réfléchi de plus en plus à une solution mixte. C’est d’ailleurs pour cela que j’ai relancé ce topic.

Et puis c’est aussi lié avec les gens avec lesquels on travaille, si l’avancée des dossiers ne peut se faire que si on campe dans le bureau ça va être compliqué sauf la maintenance évolutive itérative, en revanche avec un processus bien défini, sans être bureaucratique, ça peut le faire quand je te lis @lolo92.

édit : ajout «d’un bureau à 4»