D’autant que le marché des télécoms représentent un CA bien plus important que ces marchands de tapis de la RIAA :P. Enfin je reprends un peu « l’argument » coup de gueule de D. Birch, cité dans l’article d’Ars Technica là. Drôle de monde effectivement
pas si debile que ca, du temps ou j’achetais encore des skeud, a la fnac, je me suis souvent rabbattu vers un disque en prix vert d’un artiste que je connaissais un peu moins, tout simplement parce que celui la etait a 10 euros, alors que l’autre, artiste super connu, etait à 20. ok ct pas un euros, a un euros j’aurais pas fait gaffe.
mais c’est quand meme,la preuve que l’art a un prix et que c’est beaucoup trop cher…
Le P2P est totalement libre mais scanner les ports relève pour moi de l’atteinte à la vie privée et ne résouds pas pour autant les problèmes du secteur musicale. C’est comme le courrier postale ou mon téléphone, en cas de soucis avec la justice il y a investigation policière mais sinon normalement mon courrier ni mon téléphone ne sont pas sous écoute.
Le P2P et les portails d’achats sont des moyens techniques. Mais à mon avis il faut d’abord trouver des solutions commerciales, économiques et culturelles. Arrêter ce quasi monopole qui gèle toute créativité et virer tout ce qui est DRM et Zone pour les DVD et laisser aux gens le choix d’acheter ce qu’ils veulent, et non un CD où une chanson sur 10 va nous interesser. En fait il faut rendre la vente plus facile et rapide que le piratage.
Un des moyens techniques pour résoudre cela serait peut être un logiciel type P2P MAIS avec un suivi et enregistrement volontaire comme un portail d’achat mais simplifié, et non pas un scan des ports qui est une atteinte à la vie privée.
Et sinon le terme globale, c’est-à-dire sans suivi, dans la license globale est pour moi un non sens. Faire payer un forfait n’a aucun sens. Genre je rentre dans un magasin de légume et quelque soit ce que j’achète je paye la même chose chaque mois. Y’a bien de l’ADSL forfaitisé ou de la maintenance de véhicule forfaitisé mais c’est pour un service donné et un fournisseur donné, pour la musique il y aurait un problème de redistribution aux intervenants.
On parle des soucis du capitalisme mais le monopole des maisons de disque n’a rien à voir avec le capitalisme. Si effectivement on veut promouvoir la culture, avec raison, il y a déjà les subventions ou autres montages avec les chaines de télévision en ce qui concerne le cinéma. Il faudrait l’étendre à la musique si besoin.
Moi ce qui me tue le plus c’est l’étalage sur 4 pages en grande pub, alors que la loi DADVSI j’en ai entendu parler nulle part ailleurs que sur le net.
Money rules…
ce qui est pas mal inquietant est que cet entente entre operateur avais pour l’un des ces derniers un patron qui est aujourd’hui ministre dans le gouvernement…qui n’a jamais ete inquiété …mais qui ne peut pas dire qu’il n’etait pas au courant …ou bien qu’il est incompetent …
ca augure mal pour l’honnetete et l’objectivité gouvernemental dans ce genre d’affaires …
Bien sur qu’il ya concurrence entre artistes. Tout simplement par le fait que le consommateur/audiophile/whatever n’a pas une credit card illimité et qu’il ne peut pas tout acheter. Il achètera ce dont il est le plus fan. Et si le choix est difficile entre deux artistes, le prix pourra le décider.
C’est une réalité. Des gens qui hésitent entre deux albums (qui n’ont rien à voir en terme de contenu), ça arrive. Même si dans l’absolu ils voudraient les deux. C’est de la concurrence (OMG j’ai dit le mot).
La licence globale c’est n’imp mais GloP l’a bien expliqué en première page.
Pour tuer la RIAA, il faut acheter des skeuds d’occaz. Ou ne rien acheter neuf à plus de 15 euros histoire de leur faire comprendre que des skeuds à 25 euros, désolé mais non quoi.
Quand aux artistes (qui aujourd’hui s’auto produisent, donc le coup du producteur c’est un peu fini) désolé mais il va falloir lâcher le doux rêve des royalties et vraiment dire FUCK au système dans son ensemble… C’est, dans le monde numérique d’aujourd’hui et demain, im-po-ssi-ble ce système. On a beau tourner le problème dans tout les sens…
La loi pour les faire tomber ? Non… MS est toujours MS et la loi ne pliera pas plus un monopole encore plus vieux que celui des gens de Redmond.
(pour rappel du volume d’échange de musique numérique: 1milliard de titres en trois ans d’Itunes, 3 milliards de titres sur le P2P chaque mois… Et moi et moi :P)
Quand à l’underground il se porte très bien, ça grouille sur le net, ça bouge de partout. Et il ya des gens qui en vivent, et sans avoir de compte à rendre à personne. C’est cool.
Continuons comme ça, ils vont bien finir par s’essoufler, les boulets. Pendant ce temps en tant que consommateur, je me régale bien.
[quote=“Staz, post:59, topic: 27794”]Juste pour enfoncer le clou, je vais confirmer ce que Tzim à dit : C’est pas possible.
Pas que ce soit théoriquement impossible, bien sur en y mettant des moyens énormes, en surveillant tout les téléchargement (et en violant le doit à la vie privée) il doit y avoir moyen de comptabiliser tout ça.
Le problème c’est que ce sera trop facile à déjouer. Premier petit exemple qui me vient à l’esprit : Un simple virus qui effectue des téléchargements sur les ordinateurs qu’il infecte, la fonctionnalité qui prend 5 minutes à rajouter sur un virus déjà existant, avec ça il est très facile de bousiller tout les contages et de récuper l’argent de la taxe. Et crois moi avec le fric a se faire il y a plein de gens qui se lanceront dans l’aventure.[/quote]
C’est tout à fait possible techniquement, sans rien violer du tout. Mais cela necessite :
- des moyens enormes
- Un consentement de tous les protagonistes
Personnelement, je crois aux DRM, mais pas avec le système actuel. Le système de DRM ideal doit être public (dans son fonctionnement); seules les clefs doivent être secretes. En fait le système existe déjà sur le modèle des cartes à puce. Mais cela revient à rendre obsolète tout le parc d’outils de musiques (baladeurs, chaines). Et ça ni le consomateur ne le veux, ni le fabricant (on voit déjà que sony music et sony hardware ont du mal à se synchroniser).
Donc dans les faits, c’est impossible aujourd’hui.
Pour les DRM, je suis pour à condition que ça aide la fluidité de l’oeuvre, pas pour la figer (ce que l’on veut faire aujourd’hui). Ce doit être un outil d’audit, pas de controle.
[quote=« Bassah0lic, post:66, topic: 27794 »]Bien sur qu’il ya concurrence entre artistes. Tout simplement par le fait que le consommateur/audiophile/whatever n’a pas une credit card illimité et qu’il ne peut pas tout acheter. Il achètera ce dont il est le plus fan. Et si le choix est difficile entre deux artistes, le prix pourra le décider.
C’est une réalité. Des gens qui hésitent entre deux albums (qui n’ont rien à voir en terme de contenu), ça arrive. Même si dans l’absolu ils voudraient les deux. C’est de la concurrence (OMG j’ai dit le mot).[/quote]
Concurrence sans aucun profit pour le consommateur, en tout cas question prix mais avec une forte chance de tout perdre, voire de ne rien avoir pour l’auteur/interprète. Perso, je dis « géniaaaaaal les gars. Oui oui oui, vous avez bien raison de nous faire une pétition de 4 pages en faveur des DRMs & Co, gardons le système actuel en place ». Les meilleurs (entre : les plus rentables) survivent certes, mais veux-t-on vraiment une culture abaissée au rang de simple produit de consommation ?
On ne cherche pas à détruire MS, on cherche à réguler certaines pratiques présumées non légales. Et je pense que la loi a encore son mot à dire là dessus. Sinon ma foi, nos gouvernements seraient devenus bien obsolètes.
Héhé, j’ai failli le préciser mais j’étais sûr que quelqu’un finirait par mettre le doigt sur le truc. Oui, il y a une « concurrence » entre artistes. Mais pas entre les majors. Les thunes finissent d’une manière ou d’une autre dans les poches des majors. Et comme le dit bien Khin, au final, cette pseudo-concurrence ne profite absolument pas au consommateur.
Sauf que ca peux pas marcher, ton truc. Si le systeme de DRM est public, tu ne peux pas empecher une personne ayant le droit de lire le fichier d’en faire une copie dénuée de cryptage et DRM. Il suffit de modifier le logiciel de lecture, s’il est open source, ou de recréer un logiciel adéquoit (relativement aisé vu que le systeme est public).
Ca s’appelle déjà l’industrie du disque.
Sauf que télecharger de la musique, ca a rien à voir avec acheter des legumes ou autre objet disponible en quantité limitée. Quand tu achetes un legume chez ton marchand, personne d’autre peut l’avoir. Quand tu télecharges un fichier, tu télecharges une copie, et ca n’empeche personne d’avoir le meme. Le cout de reproduction est quasiment nul, donc que tu vendes ta musique 10 ou 50 000 fois, c’est le meme coup de production. C’est pour ca qu’une license globale a un sens. Après il reste à definir la facon de répartir les revenus entre les artistes, et c’est surtout la que ca se complique.
Question :
-
License globale : mettons qu’elle soit en place. Comment mettre en place le calcul de la redistribution ? Il me semble que toute solution technique amène fatalement des risques de grande truanderie
-
Quel est exactement le nerf de la guerre du DAVDSI pour les majors ? Une traçabilité et un arsenal juridique accru ? Dans quelle mesure est ce incompatible réellement avec le droit à la copie privée ?
Je m’excuse pour ces questions un peu générales mais ça fait plusieurs jours que j’essaye de cerner le problème sans vraiment y parvenir.
Bon, je n’avais rien contre la licence globale avant de lire ce thread, ça me paraissait une solution inadaptée mais meilleure de toute façon que tout ce que pouvaient proposer les Majors. Maintenant :
perso, ça me fait penser à la carte UGC illimitée. Je connais des gens qui vont au ciné presque une fois par jour avec cette carte. Si ça marchait aussi pour la musique… Ok, ça n’est pas tout à fait pareil, puisqu’on ne peut voir le film que pendant qu’il est à l’affiche… Mais bon,
&
En fait, après avoir lu les trois pages de thread, ça m’a l’air d’être, sinon l’unique problème, le plus important de ce concept de licence global. Avec une répartition parfaite, ça pourrait marcher… Parfaite…
Le fait de ne pas rendre le système opensource ne modifie que le détail du boulôt du gars qui va le casser. En terme de modèle, le problème est le même et a déjà été résumé en une phrase lapidaire dans les compte-rendu publics des confs sur la crypto qui ont fait des sessions sur les DRMs : celui qui a le droit de décrypter et celui qui veut pirater sont la même personne, donc il a la clef. Les systèmes de cryptage symétriques ou asymétriques qu’on utilise permettent de protéger le contenu contre un malveillant qui écoute entre les deux interlocuteurs, pas contre le destinataire du messsage.
Juste pour rajouter un avis contre à la license globale:
Je pense, à la lecture de vos posts, qu’il n’y a pas de solution simple à la gestion des droits d’auteur. Le système actuel n’est pas bon et est basé sur un capitalisme ehonté et revendiqué. La solution proposée, basée sur la licence globale, est, par faute de meilleure qualificatif, une belle enculade (oops, sorry ) pour tout les consommateurs et ne changera strictement rien à la rémunération des artistes (Majors : faut pas déconner, on va pas pomper PLUS d’argent aux consommateurs pour en redonner aux pecnos qui pondent des chansons pour nous…).
Comme le dit si bien Faskil, le problème du monopole de la RIAA devrait être soumis à la justice comme peut l’etre celui de Microsoft ou comme l’a été celui d’EDF… mais bon, tant qu’il n’y a pas prise de conscience des consommateurs, la RIAA ne sera pas inquiétée. Et qui dit « prise de conscience », dit « communication eclairée » à l’ensemble de la population… et ça vu que c’est les majors qui controlent les médias, c’est pas pour demain.
je sais, c’est un point de vue un peu pessimiste, si quelqu’un a l’idée du siècle, je veux bien l’entendre (la lire, plutot )
S.
mode naif on
Et pourquoi ne pas mettre en place une licence globale, autorisant à télécharger sur quelques serveurs légaux genre itunes en mettan en ligne le catalogue musical. Qui dit un nombre restraint et déclaré de serveur dit possibilité de savoir combien de fois un fichier à été téléchargé et donc savoir combien il faut rémunérer chaque auteur.
mode naif off
Nan mais snas blague, ce que je raconte est complètement à coté de la plaque ? Je sais pas j’ai pas assez dormi cette nuit, je dors à moitié devant mon écran.
[quote=“Cobra, post:77, topic: 27794”]mode naif on
Et pourquoi ne pas mettre en place une licence globale, autorisant à télécharger sur quelques serveurs légaux genre itunes en mettan en ligne le catalogue musical. Qui dit un nombre restraint et déclaré de serveur dit possibilité de savoir combien de fois un fichier à été téléchargé et donc savoir combien il faut rémunérer chaque auteur.
mode naif off[/quote]
Ca existe déjà, c’est Rhapsody par exemple. Mais c’est privé, ce qui me paraît normal, et si tu vas vers ce genre de solution, ce n’est absolument pas le rôle d’un gouvernement de légiférer sur un tel truc. Si une boîte veut mettre en place une solution du genre en France, ok, pas de soucis, qu’elle se débrouille toute seule, sans coup de pouce à 2 balles complétement déplacé de notre ministre de la culture en pleine discussion sur la loi DADVSI. Sisi, rappelez vous, c’est son crédeau : développez les espaces de téléchargements légaux en France.
Ca ne règle en rien le prob du téléchargement dit illégal, ni des DRMs, ni de l’interopérabilité.
Et si c’était pas plutôt aux artistes de se réveiller et de se rassembler pour créer eux même ces méthodes de distributions alternatives ? Pas forcément besoin d’une boite privée (avec des interets propres), il existe plein de structures juridiques qui pourraient permettre ce rassemblement dans le seul interet des artistes…
C’est pour ca que personnellement je ne pense pas que la commercialisation de la musique puisse se faire de la même facon que n’importe quoi d’autre. Je pense qu’il faut une toute approche pour pouvoir avoir un système fiable et juste, parce que l’artiste qui recoit encore des milliers de dollars par mois 10 ans après avoir vendu un single parce que celui ci est utilisé dans une pub franchement
Bien évidemment, ceci n’est que mon point de vue.