Le problème du GPS c’est que ce sont des ondes radio pas excessivement puissantes. La moindre perturbation (nuage, canopée un peu dense, intempéries) va énormément atténuer le signal. Les smartphones ont assez de puissance pour compenser, et ils peuvent aussi s’aider des antennes 3/4/5G à proximité pour améliorer leur précision (on appelle ça le Assisted GPS). Et enfin ils peuvent booster la puissance de leur récepteur au prix de la consommation électrique. Mais vu qu’ils ont une grosse batterie (comparativement à une montre), c’est rarement un problème.
Ce que certaines montres Garmin vont rajouter cependant c’est le support du Glonas (l’équivalent Russe du GPS) et Gallileo (Européen). Ca augmente la précision car tu as plus de signaux, mais ça bouffe plus de batterie.
Cela dit je pense que ces caractéristiques ne sont un problème dans deux cas : si tu te fie au GPS pour mesurer ton allure, et si tu utilise la montre pour t’orienter.
Dans le premier cas, la montre mesure régulièrement ton déplacement horizontal et vertical en se fiant au signal GPS, puis calcule rapidement ta vitesse (tu as avancé de N mètres en T secondes sur une élévation de P hauteur, ça te donne une vitesse). Mais comme dit plus haut, si le signal est pas top, la mesure n’est pas fiable.
Le second cas est le pire. Quand charge un parcours dans la montre et que ça te dit de tourner à droite, mais que y’a pas de chemin à droite, parce qu’en fait la montre s’est plantée sur ta position à 30m près, c’est super pénible. Ca peut se régler « facilement » en prenant les modèles « Pro » des Fénix où tu as des cartes intégrées. C’est tout de suite plus facile de se repérer avec une carte que juste un écran vide où ton parcours est indiqué.
Disons que la carte permet de vérifier qu’on est bien recalé ou au contraire qu’il se plante complètement. Mais le recalibrage que je fais n’est a priori pas dépendant de la carte: je met en tâche de fond l’application de suivi de course et je lance un widget de localisation, ça le force à recalculer sa position, quand je reviens dans l’application de suivi je vois que je suis bien recalibré.
J’ai craqué sur la Fenix 6 car dans beaucoup d’articles ils mettaient en avant, non pas l’ajout de fonctionnalités par rapport à la 5, mais l’optimisation des fonctions existantes notamment en changeant certains chipsets importants, notamment la puce du GPS (précision et consommation) si je me souviens bien.
Je comprends qu’une montre n’ai pas les mêmes contraintes qu’un smartphone.
Mais de ce que j’ai pu lire sur le net, d’autres marques s’en tirent bien mieux que Garmin sur ce point.
Après c’est peut être bidon …
En tout cas, d’expérience, mon Edge 520 est bien plus précis alors qu’il est pas bien plus gros.
Par contre c’est vrai qu’il est plus « stable » et bien exposé (vers le ciel) du fait de son usage.
J’ai pas poussé la comparaison à l’extrême (courir avec l’Edge à la main par ex) c’est juste un constat de ma part.
J’avais fait quelques comparatif GPS vs. GPS/glonass et GPS/Galliléo et je n’avais rien vu de bien différent.
Glonass ne sert presque à rien en Europe de l’ouest. Par contre galileo apporte une grosse précision.
Après c’est pas magique. La montre reçoit un tic toute les secondes et doit se débrouiller avec (y a plein de très bons algo). Donc forcément avec ton edge les traces seront plus lisses (si tu vas plus vite).
Pareil, la montre est rarement face au ciel ce qui la rend très sensible au multitrajet ( mais pareil, y a de très très bon algo pour filtrer).
C’est déjà presque exceptionnel d’avoir autant de précision sur des parcours urbains. Pour exemple en conduite autonome on est obligé de sortir un gps rtk (GPS RTK, tout ce que vous devez savoir sur GPS-Update) pour avoir une bonne précision).
Quant aux coût énergétique pour appliquer ces « bon algo », j’en ai aucune idée.
J’ai activé GPS + Galliléo pour voir si il y avait une différence et, si il y en a une, c’est très limité.
J’ai fait pour course (trail de 10km) hier pour la première fois depuis Janvier 2020 et ma montre affichait 9,8km au final ( ). Bon c’est pas dramatique mais c’est le genre de chose ou j’attends une amélioration sur les générations de montre à venir (sachant que ma Fenix 5 a déjà quelques années).
Idem ce matin, je vais faire un peu de natation en mer et je me suis rappelé de la galère (mais bon c’est normal j’imagine) pour que la montre capte un signal. Surtout que je fais essentiellement de la brasse (on ne se moque pas ) et qu’il suffit de 1mm d’eau pour que la montre ne capte plus rien.
Tiens hier je me suis baladé à pied en ville puis je m’en suis éloigné pour un grand parc attenant. Si la Fénix 6 est très précise dès qu’on s’éloigne du centre ville, en revanche j’ai vu une erreur à la louche d’environ 25 m maxi et en moyenne 1 à 5m dans le centre.
Après ça ne me choque pas plus que cela en ville quand il y a pas mal de grands bâtiments.
C’est vraiment pile mon rythme habituel, un peu moins quand il fait chaud, et je n’ai pas l’impression de forcer. Mais au delà d’1h30 quand il ne fait pas trop chaud, ou 1h quand il fait chaud, j’ai des difficultés à dépasser cette durée.
Je n’ai pas des objectifs de performance ni de courrir des trails mais j’aimerais comprendre cet obstacle virtuel.
Au delà de cette durée la combustion d’énergie est différente (ce que j’avais cru lire ici)?
ou alors mon rythme de 10 km/h, s’il va bien pour une heure, n’est pas tenable au delà d’une heure (1h30 l’hiver) et il faut que ralentisse un peu ?
Je précise que j’oscille entre la zone 3 et 4 et que je veux pas, n’aime pas aller en zone 5 de fréquence cardiaque.
Ce n’est pas que lié à l’endurance ? Mais si les fractionnés, que je fais rarement pour les raisons du paragraphe précédent, permettent peut-être d’augmenter mon endurance ça n’explique pas complètement cette limite entre 1h et 1h30.
Bon après cette durée je ne suis pas au bout du rouleau mais j’ai l’impression de forcer.
Je pense que pour avoir l’impression de moins forcer à rythme équivalent il y a deux paramètres à travailler.
. L’endurance en effet, donc des volumes réguliers à un rythme très confortable.
. Mais aussi la capacité à pousser la machine un peu plus haut. Sans aller travailler la force en montant en zone 5 tu peux travailler le seuil en zone 4 (je ne travaille pas en zones, les spécialistes me corrigeront si besoin). 1 sortie par semaine ou tu fais de l’endurance fondamentale et ou tu cales des répétitions de seuil (par exemple 4x4minutes pour commencer puis 4x6 / 4x8) c’est excellent. Le coeur reste dans des zones acceptables mais ça travaille beaucoup et ce ne sont pas des séances faciles (du tout)
En vue d’un éventuel maintien du semi-marathon de Reims le 10 octobre prochain, j’ai attaqué sérieusement un pré-entraînement avant de mettre en place mon plan de 8 semaines fin août. Pour l’instant, je suis juste sur la réduction d’allure une sortie sur deux avec visée 12, voire 14 kilomètres (allure cible 8,4 km/h, soit 7’08" min/km).
Première sortie de 10 km la semaine dernière à l’allure cible, ça a été plutôt compliqué, car il a fallu appuyer sur le frein tout le long.
Deuxième sortie ce matin, 12 km, et là ça a été beaucoup mieux. J’ai quasiment réussi à maintenir l’allure et surtout j’ai été agréablement surpris du résultat sur le cardio :
(il manque 10-12 minutes au début de la course, j’ai oublié de déclencher ma montre )
Clairement, je sens la différence, j’ai pu respirer par le nez quasiment tout le long de la course, j’aurais même pu continuer après les 12 km tellement je ne ressentais pas de fatigue physique (mais le podcast des Clairvoyants était terminé donc il fallait bien s’arrêter ).
Je vais continuer comme ça en alternant avec une deuxième sortie en fractionné en partant sur la même allure de base, mais si ça se passe bien l’idée du semi en 2 h 30 me parait vraiment enviseagle
Ça correspond à ces deux articles ce que tu dis ?
Y’a pas de miracle ? : je veux dire on peut courir pendant des siècles à un bon rythme mais on ne peut pas dépasser les 1h ou 1h30 sans ces exercices (ou à la marge avec un pourcentage de progression faible)?
Non, y a pas de miracle (sauf prédisposition génétique comme un Jornet ou un D’Haene).
Pour gagner en endurance, faut courir longtemps, pour gagner en vitesse faut courir à vo2max.
Pour gagner en puissance faut augmenter la charge sur les cuisses
Après y a de l’optimisation qui entre en compte (comme le fractionner pour le vo2max)… mais ça reste de l’optimisation. Courir à allure libre peut très bien faire l’affaire tout en étant moins prise de tête.
C’est en partie contradictoire avec le message de @Gr3e et des articles que je lie avec, non ? Visiblement, et ma question initiale c’était comment pouvoir courir plus longtemps (et non pas comment gagner de l’endurance en courant plus longtemps), la seule solution serait d’alterner certaines sorties avec seuil, avec des sorties en fractionnés, en tout cas si j’en crois la réponse de @Gr3e et des articles.
Courir plus longtemps, c’est gagner en endurance pour ça, rien de plus simple : augmenter la durée des sorties. Pour que ce soit « facile », tu peux te baser sur ton rythme cardiaque.
Entre 50 et 70% de la FCMax, la course ne génère pas trop de fatigue et tes muscles produisent des déchets en quantité limitée. Si tu bois bien et manges bien, tu peux courir des heures et des heures.
Alors tu courra plus longtemps mais qu’est-ce que tu te ferra chier . Du coup → allures libre tout en raisonnable sur le haut cardio.
Disons que à mon sens en effet comme el dit @Ewi si tu cours plus longtemps tu vas mécaniquement gagner en endurance.
Après le fait de travailler d’autres allures fera en sorte que tu seras plus confort plus longtemps. Et donc aussi de travailler ton endurance ;D
En gros la tu as une limite, si tu bosse un peu le seuil tu devrait la repousser… ce qui te permettra de t’entraîner en endurance plus longtemps mais en maintenant la vitesse que tu as aujourd’hui.
Alors que si tu veux dépasser ta limite de temps aujourd’hui il te faudrait baisser ta vitesse de course (avec le risque de t’ennuyer, de te dire que tu régresses, de te démotiver etc)
C’est propre à chacun après les ressentis.
Mais perso si je cours une sortie à 5 minutes au kilomètre 1h30 sur du valloné si je veux pouvoir passer à 2h00 mon objectif serait de les courir à la même allure idéalement (sur parcours comparable bien sur)
Effectivement pour gagner de la durée de baisser la vitesse serait une solution… ennuyante comme toi et @Ewi disent, sauf si vraiment je devais tenir une durée incompressible (cas des trails que je ne fais pas).
Et donc faire du fractionné sans pour autant aller en dernière zone augmente l’endurance, ou alors on est condamné à ne pas progresser.
Je me disais, je peux aussi faire du « fractionné inverse » , peut-être ? C’est-à-dire en milieu de course pousser la machine un peu (donc fractionné normal) mais en fin de course baisser le rythme de temps à autre ?
J’ai remarqué que lorsqu’on est fatigué en voiture, il y a une énorme différence entre 130 et 110 km/h. Et quand je compare avec la course 8km/h (10 km/h -20%) c’est vraiment plus bas sans pour autant se transformer en escargot (bon pas loin).
Bon par contre il faut gérer le cheval qui sent l’écurie au retour, qui a envie d’accélérer.
Après il faut peut-être faire des petites séances de fractionné en dehors de courses normales de 1h, 1h30 comme toi et les articles disent. Mais si je fais moins de 40 minutes j’ai vraiment l’impression de n’avoir rien fait… mais effectivement si je pousse la machine j’aurais moins cette impression, après faut trouver des créneaux et ne pas changer d’avis pour se faire une longue course . En fait faire cela à un autre moment que ma course plus longue.
Clairement en 40 minutes si tu fais 3x10 minutes de seuil avec 1’30 de repos entre chaque série pas de souci t’auras pas l’impression d’avoir rien fait
C’est exactement ce que je suis en train d’expérimenter, et c’est vrai que la baisse sur la fatigue est incroyable. Je vais voir au fil des semaines si la conjugaison de cette baisse de vitesse avec une séance de fractionné va avoir un effet sur ma capacité à courir plus longtemps ET plus vite à terme (plus vite que la vitesse cible sur semi, pas sur 10 km/h).
Je pense avoir un niveau assez similaire au tiens, et je peux te faire un retour sur ce qui m’a permis de progresser (en endurance, entre autre, mais finalement les deux sont étroitement liés).
Comme l’a dit @Gr3e : je variais entre des séances d’endurance assez longue sur lesquels je maintiens un rythme auquel je suis à l’aise et auquel j’ai l’impression que « I could do this all night long » si tu vois ce que je veux dire … ou comme dit @Ewi
Littéralement. Alors c’est chiant…mais pas tant que ça, perso c’est typiquement le genre de séance qui me permet d’atteindre un genre de stade méditatif qui génère aussi pas mal d’endorphine et me permet souvent de ressentir l’euphorie du coureur et donc de chercher à courir encore plus longtemps.
Et puis d’un autre coté, des séances de pure torture mais qui vont permettre de réellement faire progresser ton rythme (à toutes les allures): et là généralement c’est 15-20 minutes d’échauffement (donc course « détente » comme sur l’endurance) puis le coeur de la séance: la partie fractionnée qui prend généralement 15 à 20 minutes également (mais parfois un peu plus selon le programme) et qui théoriquement devrait te faire vomir ou t’achever totalement (mais pas avant la fin si possible). Et enfin une dizaine de minutes pour récupérer et rentrer en mode retour au calme avant de s’effondrer sous la douche… Si c’est bien fait, en 40 à 50 minutes, tu as ton compte
Et finalement, on progresse à la fois sur la durée soutenable à un rythme donné mais également sur le rythme que l’on peut soutenir à durée équivalente…
PS: et peu importe si les premières séance d’endurance se font à une vitesse proche de la marche: le rythme viendra petit à petit: l’important c’est de sortir.
Si ton but est de courir plus longtemps, te prend pas la tete. Allonge les sorties petit a petit. En baissant la vitesse, en marchant de temps en temps… en faisant un break gouté…
Si ton but est de gagner en vitesse, ajoute de l’intensité. Soit dans une sortie dédiées, soit au milieux d’une sortie classique.
Intensité, ca ne veut pas dire « cracher ses tripes », ca veut juste dire qu’il faut aller chercher la zone 4 et/ou 5. Ca peut etre 30s, 1min, 5min… pas de prise de tête.
Si tu veux qqch de plus cadré :
L’intensité va te vider. Tu ne peux pas faire que ca… sinon c’est la blessure. Partons sur 3 séances semaine:
1h tranquillou
1h30 tranquillou (sortie longue)
1h avec 30min tranquillou + 4x(4min en Zone 4 / 2min en Z2) + 20min tranquillou
Au fil des semaines, tu augmentes la sortie longue de 5min en 5min et le temps en Z4 de 5s en 5s
Tiens ça me fait un peu penser, quand je faisais de l’équitation, aux exercices avant reprise qui servent à mettre à la main le cheval, mais aussi à mettre en ordre physique de marche le cheval !
Ha, bonne nouvelle. Ça veut dire qu’on peut progresser en y mettant du sien, mais sans pour autant vouloir être marathonien ni aller trop haut en FC.
Oui oui. Effectivement, intéressant et tout à fait faisable
J’ai remarqué un petit truc sur la Fenix 6 sur sa recharge.
Comme s’il manquait un clapet anti retour : si je laisse ma montre se charger toute la nuit au lieu de la récupérer une fois qu’elle est chargée ben elle est à 20% voire moins le lendemain.
C’est peut-être du à un mauvais contact mais je doute car ça ne se produit pas quand on récupère la montre pas trop tardivement.