[Sport] Course à pied

Je sais que ça existe, j’ai pas tenté, justement parce que ce serait du faux « grand air » :smile:

Dites moi, traillers de l’extrême, je me lance dans le trail également sur impulsion de ma moitié et on prépare actuellement un petit 12k (il faut bien commencer).
Je veux donc m’acheter une montre de sport et j’hésite entre deux modèles :
Amazon.fr

Et

https://www.decathlon.fr/p/montre-gps-cardio-au-poignet-de-running-kiprun-gps-550-blanche/_/R-p-305161?mc=8527651&c=BLANC

J’ai regardé les références données plus haut aussi. Après, j’aime bien Garmin, mais si la montre décathlon fait l’équivalent pour moins cher…

Peut être avez vous des avis ou des points d’attention sur lesquels je dois être vigilant?

Merci!

Comme ca, en regardant vite :

  • Est ce que tu vas suivre ton entrainement dans le temps ? Regarder les stats, les progressions ?
    Si oui, je partirais sur la garmin a cause de la plateforme garmin connect qui est tres complète (bien plus que strava).

  • Il y a des chances pour que la Garmin soit plus précise puisqu’elle utilise GPS+GALILEO (contre GPS+GLONASS pour la décath). C’est une histoire de 10% max d’erreur

  • Sur la Garmin, tu as l’ « IQ » stores pour les watchface, apps, widget,etc.

Pour le reste, c’est une histoire de look et de feeling :slight_smile: les deux feront l’affaire pour commencer.

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En fait j’avais un doute sur la Garmin car un commentaire sur un site disait qu’elle n’était pas suffisante pour du trail car sans altimètre…
Ce qui m’intéresse (entre autre) c’est de voir le dénivelé parcouru.
Après, si c’est à posteriori et pas en direct sur la montre, ce n’est pas un problème. Je ne suis pas sûr de ce qu’il en est…

Les montres à altimètre barométries sont bien plus onéreuses (faut aller chercher dans la gamme outdoor comme fenix).

Le calcul du D+ au gps est très satisfaisant, surtout en nature. Il y aura un peu d’erreur mais rien de gênant. Les erreurs viendront des petites bosses (le gps c’est une mesure par seconde) et des erreurs de précision du GPS (pas grand chose donc).

Si en plus tu utilises garmin connect ou/et Strava, tu as une correction à posteriori.

Pour te donner une idée, sur les grands ultra de montagne, on te demande d’avoir un gps mais rarement un altimètre.

Dans mon utilisation quotidienne, hors aventure hors-piste en montagne, je n’ai jamais vu la limite de l’altimètre « gps ».

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Ok tu me rassures sur ce point. Ça sent le craquage ça maintenant ^^

Reste à trouver le meilleur tarif. Merci encore :+1:

Qu’est-ce tu appelles l’altimetre GPS ?

Sur ma Fenix 6S Pro, quand je me balade dans les monts du lyonnais, en dépit de l’étalonnage quand je monte mon altitude ne correspond pas aux affichettes. Normal car c’est sans doute l’altimètre barométrique qui est en fonction et que la pression atmosphérique a évoluée.

Ah oui quand on regarde la doc on a les options dont tu parles. Ah je vois gps mais aussi Mnt : qu’est-ce que ce dernier ? Par contre si on utilise cet option il ne tient plus compte de l’étalonnage manuel, ou alors c’est un point de départ pour l’altimètrie gps ?

Et donc tu dis que l’altimètrie gps est correcte et ne varie pas de 20m comme sur le barométrique sur une balade d’un dénivelé sur l’aller de 300 m ?

https://www8.garmin.com/manuals/webhelp/fenix6-6ssport/FR-FR/GUID-BC734846-01A7-4F33-86D4-DFBDBC06CDB4.html

L’altitude est donnée par le gps.

C’est sûrement « modèle numérique de terrain » car ta fenix embarque une cartographie. La montre se base sur tes coordonnées gps et sur la topographie de la carto.

Si si, il y aura des erreurs aussi mais à mon sens très acceptable

Ah Ok :slight_smile:

Mais toi tu utilises quelle option ? Le Mnt ou le gps pur ? : j’imagine que la 2e option c’est de la
« simple » triangulation satellitaire de l’altitude, tandis que le MNT est plus précis mais dépend de la cartographie embarquée ?

Sans doute que dans un endroit avec une cartographie moins précise, ou plus compliquée, le gps « simple » est préférable dans ces cas là ?

Bon, en tout cas j’ai commandé hier la forerunner 45 sur Amazon.de (plus qu’à trouver dans les options en allemand comment annuler mon essai qui ne m’a pas fait bénéficier de la livraison gratuite… :scream::sweat_smile:).

Je ferai un retour d’expérience quand je l’aurai testé!

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Oui j’ai trouvé l’option en zigzagant entre la version de et fr :grinning_face_with_smiling_eyes:

Sur téléphone ça ne se présente pas comme ça et ce n’est pas aussi explicite (pas de petit drapeau)

Je n’ai « qu’une » fenix 5X, pas de MNT donc :slight_smile: . J’utilise le GPS pour calibrer le baromètre. Apres, en carto, j’ai la topo v5 garmin a 1:25 000. J’ai les courbes de niveaux qui me donnent aussi l’info quand je suis « perdu ».

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Ah je vois, oui. En général j’utilise l’app où c’est bien visible.
Sur la version mobile le drapeau c’est juste pour le choix du site. J’ai vu que tu avais réussi à switcher, mais au cas où, si jamais tu cherches à nouveau comment changer la langue c’est l’option au-dessus du drapeau:

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Amis coureurs, n’ayant pas pu concrétiser mon objectif de faire mon premier trail l’année passée à cause des annulations dues au covid, je vais retenter ma chance cette année.

Pour garder la motivation, je me fixe des petits objectifs, et le dernier c’était de pouvoir faire 12kms en 1h (sans dénivelé), que j’ai finalement réussi à faire le 20 décembre dernier, et en plus c’est passé tranquille.
Depuis, entre les conditions climatiques et pas mal de taff je suis passé de 3 séances à 2 par semaines. Maintenant que ça se calme, je peux repartir sur 3.
Ce qui ne doit pas aider c’est que je suis en télétravail, et la petite heure de marche quotidienne que je ne fais plus pour aller bosser doit manquer.

Le problème étant que je n’arrive plus à refaire 1h. La dernière sortie, j’ai bien souffert en faisant 9km en 50 minutes, ce qui n’est pas ouf par rapport à fin décembre.

Le papa noël m’ayant apporté une forerunner, ça me permet d’avoir un peu plus de stats et d’essayer de voir ce qui ne va pas et c’est là que les questions arrivent.

A chaque sortie je suis en moyenne en FC à 170 - 175bpm, pour le coup je ne sais pas si je suis dans la bonne fourchette, ne sachant pas comment mesurer ma FC max, vous auriez la procédure pour voir ça ? Sur plusieurs sortie, j’ai essayé d’aller moins vite pour baisser la FC, mais j’ai pas réussi la valeur restait la même.
Sur le training effect je ne sais pas comment lire cet indicateurs, quasi tout le temps je suis à 5 en aérobie (j’ai l’impression que c’est trop haut), et entre 3 et 4 en anaérobie.
Et enfin, la montre conseil un temps de récupération mais je ne sais pas dans quel mesure il est pertinent, il m’annonce souvent 72h de récupération donc en gros ça veut dire que je devrais me limiter à 2 sorties par semaine.

Malgré tout la motivation est toujours là :slight_smile:

Pour calculer ta FCmax la méthode la plus simple est la moins précise c’est de faire 220 moins ton âge.

Je vais parler de mon cas.
Ma FC max est de 186 (220 - 34).
Ma montre considère que je suis en zone « rouge », ton niveau 5, lorsque ma FC dépasse 168 (soit 90% de ma FC max).
Concernant la récupération et le training effect, il t’affiche 72h de récup en permanence car si tu cours à 170-175 tu fais ta séance complète en zone rouge ce qui est trop élevé et n’a pas forcément un effet si bénéfique pour ton corps. Mon appli indique un entraînement de niveau 5 comme étant excessif.

Si je prends ma dernière sortie : 10km, 160bpm de moyenne, effet d’entrainement de 4,4, durée de récupération totale : 45h. L’appli m’indique également que je peux reprendre un entraînement normal au bout de 10h.

Toutes ces infos sont tirées de l’appli Huawei Health qui va avec mon bracelet.

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Petite question étant en début d’entraînement de trail aussi (12k pour 400mD+) et je viens d’acheter une forerunner (qui est en route). Ta FC tu l’as à partir de ta montre ou d’une ceinture pectorale?

J’ai cru comprendre que la mesure au bracelet n’était pas toujours très fiable…

Merci pour la technique. Je ne connaissais pas, j’y serai attentif aussi du coup.

Personnellement je me base uniquement sur le bracelet, qui est « assez vrai » selon les nums. Mais la ceinture pectorale est plus précise.
Après, étant donné que l’idée n’est pas de devenir sportif de haut niveau, la mesure poignet me convient.

Pas de souci.
A vrai dire, j’avais un peu oublié la règle, je l’ai retrouvée ici : Fréquence cardiaque maximale : comment la calculer ?

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Je vais te faire une réponse typique GZ et ne pas expliquer comment mesurer la fréquence maximale, mais comment mesurer tes fréquences de seuils aérobique et anaérobique. Ces seuils sont AMHA plus intéressantes pour s’entraîner que la FCmax.

Notre métabolisme peut être décrit comme l’outil permettant de transformer la nourriture ingérée en molécules utilisées par nos cellules pour fonctionner. Ces molécules fondamentales portent le joli nom d’Adénosine Triphosphate, ou plus couramment ATP.

Les chaînes de production d’adénosine triphosphate sont des organites nommées mitochondries. Ces cellules produisent de l’ATP à partir d’oxygène et des nutriments provenant du système digestif (lipides, glucides, protéines). Elles peuvent également produire de l’ATP à partir des restes rejetés par les cellules. Notre corps ne dispose pas d’un grand réservoir d’ATP et la production est quasiment à flux tendu. Cela n’est pas une mauvaise nouvelle en soi puisque le taux de recyclage est très important. En revanche, plus vite notre organisme est capable de générer de l’ATP, plus vite seront alimentés les muscles, avec comme conséquence une augmentation de la performance.

La production d’ATP est possible selon soit un processus anaérobique, soit aérobique. Lorsque notre métabolisme fonctionne en anaérobie, les ATP sont produites à partir de glucose, dérivé des glucides provenant du système digestif. Lorsque le processus est aérobique, les ATP sont produites à partir d’oxygène et des lipides, glucides (sucres) et protéines post digestion.

Tant que la consommation des muscles en ATP est basse, notre métabolisme privilégie le schéma de production aérobique. Le gros avantage de ce dernier est qu’il peut fonctionner à partir des graisses stockées par notre corps, avec une source quasiment infinie de carburant (> 100 000 kcal). Le processus aérobique est néanmoins limité en vitesse de production. Lorsque la consommation des muscles dépasse la production aérobique maximale, notre métabolisme doit répondre à la demande avec l’aide du processus anaérobique, dont la vitesse de production en ATP est bien plus importante. Mais c’est au prix de plusieurs inconvénients.

Tout d’abord, la production anaérobique d’ATP produit également du lactate, proportionnel à l’intensité de l’effort. Avec ce lactate viennent des ions d’hydrogènes acidifiant le sang. Lorsque l’effort est trop grand, nous passons un seuil d’accumulation en lactate dans le sang et notre organisme nous force à ralentir à travers la fatigue afin de retrouver un équilibre. Cette fatigue, qui survient au bout de quelques minutes, est la conséquence d’une chute de la production en ATP. Ensuite, la quantité de glucose disponible est limitée à ce qu’est capable de fournir le système digestif, et c’est bien en deçà du stock exploitable aérobiquement.

La très bonne nouvelle est que le lactate est la source préférée du processus aérobique pour former de l’ATP, et donc poursuivre son effort. Cette capacité de recyclage est entraînable, puisque les centres de traitement sont un certain type de fibres musculaires, dites à contractions lentes. Si je force le trait, plus nous avons de fibres musculaires à contractions lentes, et plus nous sommes endurants. Il ne reste plus qu’à faire des efforts doux pendant longtemps, très longtemps, afin d’augmenter la quantité de ce type de fibres.

Mais revenons aux fréquences aérobique et anaérobique. La fréquence de seuil aérobique, AeT, en dessous de laquelle l’organisme fonctionne en suivant la chaîne aérobique. Elle correspond également au seuil à partir duquel la fréquence cardiaque n’est plus une image linéaire de l’effort. La fréquence de seuil anaérobique, notée AnT, est la fréquence au-dessus de laquelle la chaîne anaérobique est privilégiée. AnT est le seuil à partir duquel la différence entre production et d’absorption de l’acide lactique est soutenable durant une heure. Au-delà de AnT, l’effort est tel que la production de lactate dépasse les capacités d’absorption, et on se voit forcer de ralentir.

À noter que AeT et AnT sont modifiables avec l’entraînement, le but étant de les augmenter au maximum.

Ton entraînement doit se passer à 80% du volume annuel sous AeT, le reste servant à entraîner ton organisme à se donner un coup de pied au cul en prévision du sprint final.

Pour déterminer ton AeT : si tu ne la connais pas du tout, tu peux prendre comme référence 180 – ton âge. Il te faut une piste, une montre GPS et un cardio (de préférence une ceinture, les capteurs optiques, c’est vraiment de la merde). Le protocole de test est le suivant :

  1. Débuter le test après plusieurs jours de repos.
  2. S’échauffer durant le premier quart d’heure, en augmentant petit à petit sa vitesse jusqu’à atteindre un niveau d’effort soutenable proche de votre estimation d’AeT. Une fois que l’on y est, la fréquence cardiaque doit être stable, on doit pouvoir respirer par le nez uniquement et l’effort doit paraître facile.
  3. Démarrer l’enregistrement de la fréquence cardiaque et courir pendant une heure de sorte à conserver toujours la même valeur de fréquence cardiaque.
  4. Analyser l’allure à postériori et comparer l’allure moyenne de la première demi-heure avec la seconde. Si la différence est comprise entre 3.5 et 5 %, la fréquence cardiaque moyenne est AeT. Sinon la fréquence utilisée durant le test est trop haute si > 5 %, ou trop basse si < 3.5 %

Pour déterminer AnT : la seule manière de mesurer correctement AnT est en courant sur une pente forte et longue, à défaut un tapis dans l’inclinaison est d’au moins 15 %. Toujours avec un GPS et un cardio, le protocole de test est le suivant :

  1. Débuter le test après plusieurs jours de repos. Penser à arriver plein en énergie, avec un repas adapté dans les 2 heures avant le test, et une barre de céréales 45 minutes avant le test.
  2. S’échauffer durant le premier quart d’heure, en augmentant petit à petit sa vitesse jusqu’à atteindre un niveau d’effort proche d’AeT.
  3. Démarrer l’enregistrement de votre fréquence cardiaque et courez à un niveau tel que l’on ne tient pas plus d’une demi-heure (45 à 60 minutes pour les athlètes ayant déjà un passif d’entraînement important).
  4. Si vous ne vous êtes pas effondré avant la fin du test, la fréquence cardiaque moyenne de la phase « à fond » est votre AnT. Si vous n’avez pas pu finir le test, c’est que vous étiez au-dessus de AnT.

En regardant le ratio AnT/AeT, on peut déterminer quel doit être la priorité de notre futur entraînement. Si AnT/AeT > 1,10, on peut encore maximiser sa capacité aérobique. Si < 1,10, il va falloir commencer à ajouter des phases de fractionné dans son entraînement.

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N’empêche que la règle des 220-age est quand même pratique faute de mieux. Après c’est comme l’IMC c’est pour avoir une idée à la louche.

Sur ma montre en permanence il me rappelle l’intérêt des efforts en aérobie faible : mais en fait pour économiser mes batteries je ne mets en fonction mon capteur FC que pendant les footing normaux d’ 1h à 1h30, mais peu de fois lors de mes marches nombreuses et jamais toute la journée.

Elle me met aussi à raison que je ne fais pas assez d’anaerobie mais j’ai vraiment du mal à sortir de mon rythme normal : que ce soit un rythme plus faible pour courir plus longtemps, ou un rythme plus élevé ou fractionné car je n’aime pas avoir une FC trop élevée ni changer de rythme.

Sur la Forunner 35 le capteur optique était très très aléatoire, en revanche sur la Fenix 6 il déconne beaucoup moins voire il me paraît assez correct. Après en étalonnage pour connaître sa vraie FC max ou en trail je comprend l’intérêt d’une ceinture.

Sans doute qu’il faut que tu expires davantage : j’ai fait pas mal de progrès et acquis plus de confort depuis que j’ai compris cela. Il faut davantage expirer qu’inspirer.