En regardant les menus on dirait que l’étalonnage quelqu’il soit (GPS, MNT, manuel) n’a pas d’impact sur l’altimètrie automatique qui semble être alimentée (pendant ou hors activité) uniquement par l’altitude barométrique, autrement dit sujet aux changements de pression atmosphérique. À moins de forcer l’étalonnage (de la même façon qu’on force le point GPS quand on subodore qu’il cafouille).
Après ça ne me choque pas plus que cela : ce sont des impératifs de temps réel, qui plus est lors d’un déplacement, et de consommation pour un objet déjà hyper miniaturisé.
Tiens en cherchant en regardant la doc j’ai découvert les possibilités de paramétrer les raccourcis.
Avec ma forerunner 245, quand je l’ai eu j’ai fait quelques tests pour voir si la mesure de la montre coïncidait avec une prise de pouls à la main et les résultats correspondaient. Maintenant il est clair que la ceinture est bien plus précise, mais pour ce que je cherche la montre me suffit.
Et c’est bien pour ça que j’aime ce forum ! Merci, comme beaucoup ici, j’aime bien comprendre ce qu’il se passe plutôt que d’appliquer des formules toutes faites bêtement.
Ayant 41 balais, dans l’idée, ça donne 139 ce qui correspond à la borne haute de zone 3 (sur les 5) de l’indicateur que j’ai sur la montre pour la capacité aérobique
Ha ça, en y réfléchissant, c’est fort probable que je n’expire pas assez. Je vais me concentrer là dessus dès la prochaine sortie
Alors pour une reprise ou un démarrage, ne te prend pas la tête sinon tu vas te décourager.
Mets tes baskets et sors. Multiplie les sorties. Une sortie quotidienne de 3km (6j/7) vaut mieux que une hebdomadaire de 15km. Adopte une allure cool, plaisir, détente.
Augmente la charge tranquillement à l’approche de ta course.
Quand tu aura trouvé ton rythme, tu pourras commencer le travail « qualité » avec du fractionné et du travail de foulée.
Tu minimisera le risque de blessure.
Si tu en ressens le besoin prend 1 séance par semaine pour faire de la technique (mais au début, c’est pas obligatoire) :
Et du renfo:
Et surtout « plaisir » car la course à pied est très ingrate.
Intéressant. Effectivement quand on y pense ça doit aussi aider au repos ou pour se relaxer. Je n’y avais pas pensé/oublié que la relaxation est basée là dessus.
D’ailleurs je vois en cette fin d’après-midi que je suis passé trop vite de la respiration de course à la respiration « symétrique » juste après avoir arrêté de courir (pour pouvoir être dans les clous de certaines obligations horaires nationales on va dire).
Je ne connaissais pas cette formule. Si on croit cet article à la fin de mon message qui détaille le concept dont tu parles, ils parlent de « ideal maximum aerobic heart rate ».
Donc pour revenir à la FC max 220-50=170 je ne l’atteins jamais, mais il m’arrive quelques fois d’aller à 155 pour un sprint ou un gros effort. Je comprends cette formule sur moi même.
Par contre 180-50=130 je ne comprends pas cette valeur de seuil anaérobie sur moi même. Je suis en moyenne entre 135 et 145 sur mon 10km en 1h et je n’ai vraiment pas l’impression d’être en anaérobie, mon ressenti, si ma montre ne déconne pas, serait que mon seuil anaérobie commence à 145, c’est-à-dire la FC où je commence à être essoufflé.
Ou alors j’ai mal compris. Peut-être que cette formule indique le début de l’utilisation de l’anaerobie même minime. Mon ressenti me dit que je peux courrir entre 135 et 145 mais je commence à fatiguer au delà de 1h30, par contre effectivement si je me forçais à rester à 130 ça voudrait dire que je pourrais courir plus longtemps et de façon plus confortable, mais avec une vitesse inférieure ? Et que cette valeur idéale en question est d’environ 180-50=130 ?
Après mes questions sont théoriques : pour l’instant je préfère courir en moyenne à 10 km pendant 1h entre 135 et 145 bpm et je ne cherche pas à courir plus longtemps que 1h30 et encore moins faire de trail.
Mes chiffres d’hier sur un parcours dénivelé de ±100m.
Pour moi oui, théoriquement, tant que tu restes en aérobie, tu peux courir à l’infini, in fine, c’est ton système nerveux qui va te forcer à t’arrêter. Au-delà de ton seuil aérobique (prenons 130), le métabolisme utilise les chemins aérobiques et anaérobiques pour fonctionner avant que l’anaérobique prenne le dessus. Donc si on part du principe que 145 est ton AnT, entre 130 et 145, tu devrais ressentir que c’est du fun hard, et qu’à la fin de ta séance, t’as l’impression d’avoir fais une bonne suée.
Au passage, si vraiment AeT = 130 et AnT = 145, tu te retrouves avec 11% d’écart, ce qui veut dire que tu aurais un déficit aérobique et qu’effectivement, si tu veux devenir plus endurant, il faudrait que tu passes plus de temps à courir entre 120 et 130 bpm.
Ca me semble étrange. C’est vraiment très bas. Mon hypothèse, c’est que tu n’arrives pas a te « rentrer dedans » .
Tu peux faire un exo simple pour savoir si c’est bien ca:
apres 20min d’effectivement vraiment tranquille, tu pars a 8Km/h et tu augmentes de 0.5 tout les Km. Quand tu n’arrives plus a accélérer, tu peux regarder ta courbe de FC et déterminer ta FCMax.
A l’occase, je vous publierai mon cardio, car je suis LOIN de vos chiffres. Certes, je suis pas un sportif de haut niveau, mais je tape régulièrement les 180 lors de mes footings.
(Pouls au poignet par ma garmin)
Plus l’on est entraîné (toujours dans une vision endurance), plus l’écart entre tes seuils aéro et anaéro doivent être proches. On considère que tu as maximisé ton aéro quand l’écart est de 7% et dans ce cas, il est plus intéressant de faire monter ton seuil anaérobique, puis de refaire monter ton seuil aérobique. Entre 10 et 20%, on parle de déficience aérobique (au-delà de 20%, on parle de poireaux )
Je pense qu’il faut éviter de comparer les valeurs. Je suis plutôt dans le cas de @Phil avec un AeT à 142 et un AnT à 157 (avec un ratio de 10% donc). Quand je cours à 157, je tiens à peine une demie-heure. Quand je rentre dedans, je monte à 215, mais là, je tiens pas longtemps
Ca ne me surprend pas, je connais pas mal de coureurs qui montent aussi haut. L’important pour juger, c’est de connaître ses seuils AeT et AnT.
Au passage, si vous utilisez des valeurs provenant de capteurs optiques, ça ne sert à rien, surtout à ces niveaux, ils sont complétement out. Y a que les POLAR OH1 et Verity Sense qui seraient pas mal et encore…
Bon, je suis clairement hors sujet, mais voici par exemple une des dernières sorties que j’ai faite.
Précision : depuis novembre, je suis plus aussi régulier sur mes sorties. Et je suis clairement à la lutte pour maintenir un certain rythme (mon idéal tant 3 sorties par semaine)
Pour ma morpho : 1m86 pour 70kg
Jamais été un grand sportif.
Et je me souciais pas jusqu’à présent des chiffres, car oui, je prends mes mesures au poignet avec ma garmin.
Autre note perso : En janvier 2020, je faisais aisément des sorties de 7 à 10km. est passé par là le confinement Covid, la canicule, et je ne sais quoi d’autres (des kilos en plus?) mais j’ai perdu facilement 1km/h en vitesse et de l’endurance.
Petite précision sur la FC, un des indicateur de « forme » qui peu etre interessant a regarder est la « dette d’oxygène » et/ou « l’Accroche cardiaque ». Plus ton « l’Accroche cardiaque » est rapide, plus tu es en forme. De même, plus tu rembourses ta dette vite, plus tu es en forme.
Je ne comprends pas bien ton graphe. Ça voudrait dire qu’au repos post séance, tu consommes plus d’oxygène qu’à la normal? C’est pour soigner les micros lésions ou permettre le développement musculaire?
Au cours de l’entraînement l’oxygène est utilisée pour fournir de l’énergie. Lors d’effort intense l’apport d’oxygène devient insuffisant pour produire de l’énergie par la voie aérobie, donc l’organisme utilise l’énergie anaérobie, sans apport oxygène, ce qui provoque un déficit d’oxygène (la dette).
La dette, il faut la rembourser et donc on consomme plus d’oxygène qu’au repos pour ces deux choses (mais pas que):
régénération : réparation cellulaire, stockage d’énergie, destruction et élimination de déchets métaboliques…, retour a la normal (homéostasie)
adaptation : le corps se « reconstruit » de façon à pouvoir effectuer le même exercice plus facilement.
Plus tu rembourses vite, plus tu peux « repartir ».
La phase inverse au début de la séance est l’accroche cardiaque. Plus tu vas vite a ta VO2max, moins ta dette est grande, plus tu récupérera vite.
Je ne suis pas trop d’accord et j’aimerais voir des sources si tu en as.
La dette en oxygène est réelle, elle survient pendant l’effort : au début on se « lance » en anaérobie parce que c’est une voie métabolique rapide et immédiatement disponible, ça consomme de l’ATP qui est la molécule qui stocke l’énergie et pour reconstituer cet ATP et donc l’énergie, on a besoin d’oxygène, ce qui met en jeu une voie métabolique plus longue (dans le sens « lente à mettre en œuvre »).
Illustration de la vie de tous les jours : je vais rater mon bus, je le vois, je tape un sprint de 50 mètres à fond les ballons, je n’ai même pas besoin de respirer. J’ai une dette en oxygène. Une fois dans le bus (ou comme un con en train de le voir partir, au choix), je suis plié en deux et essoufflé : j’hyperventile pour récupérer de l’oxygène et rembourser ma dette, c’est à dire apporter le carburant nécessaire pour reconstituer les stocks d’ATP que je viens de dépenser.
En effort d’endurance, ça ne tient pas, si on sollicite le métabolisme au-delà de la capacité à régénérer ses réserves d’ATP, on réalise l’effort partiellement en métabolisme anaérobie, ce qui génère des lactates, ce qui va finir par imposer l’arrêt de l’effort via des crampes.
Tout l’enjeu de la bonne gestion d’un effort au seuil est justement là : savoir recourir à l’anaérobie pour avoir un boost de puissance et créer une dette en oxygène, sans y aller trop fort et rendre impossible le remboursement de cette dette sans devoir arrêter complètement l’effort (le gars cramé, qui marche à mi-hauteur de la côte qu’il a abordée trop vite).
Mais tout ça c’est pendant l’effort, ou dans les minutes qui suivent. Tous les processus de réparation cellulaire et développement musculaire/tissulaire, ça se produit dans les heures ou les 2/3 nuits qui suivent, donc bien après avoir remboursé sa dette en oxygène. Et ce sont des processus consommateurs de protéines, mais modérément consommateurs d’énergie, comme en témoigne le fait qu’on n’est pas essoufflé dans cette phase-là.
Donc pour moi, ton graphe il lui manque l’échelle de temps, et la période de comblement de la dette en oxygène (et j’insiste sur « comblement » de la dette ; pas dette seule, qui est synonyme de déficit d’oxygène) elle se compte en minutes.
Also, la cohérence cardiaque, c’est au mieux une méthode de relaxation sans effet propre.