@Cafeine en a parlé très rapidement dans le dernier torré (pour faire du teasing ) et personnellement, je suivais de près l’évolution du jeu, sachant que j’ai poncé Street of Rage 2 à l’époque, celui ci faisant partie de mes beat them up (Il n’y a qu’en France qu’on dit Beat them all, suite a l’incompétence de traduction française…
) préférés avec Guardian Heroes.
Apres un parcours rapide des différents tests, quasiment tous dithyrambique, je l’ai acheté quasi day one et j’ai pas été déçu, même s’il y a quelques points un peu frustrant.
- Histoire
Est ce que c’est vraiment nécessaire de détailler l’histoire d’un beat them up?
Il y a des méchants, et faut les taper. Voila.
Pour ceux qui connaissent la série, c’est bourré de clin d’œil plus ou moins appuyé et c’est vraiment caricatural, drôle, et fait exprès. Le nom des jumeaux méchants, les Y, fait directement référence au méchant de SOR 2, Monsieur X.
- Gameplay
Même si c’est un beat them up directement inspiré des années 90, il ajoute pas mal de subtilités et il n’est pas possible de jouer en mode bourrin. Il y a une gestion de la distance et des timings a respecter - assez proche d’un jeu type VS Fighting - et si on les respectent pas, ça peut faire très mal. Je n’ai fini le jeu (en mode facile et il est pas facile, je pense que ca va être bien relevé en mode Normal) qu’avec Blaze ( ) et c’est peut être pas le perso le plus facile pour débuter - elle est rapide mais pas très puissante - et surtout j’avais tellement de réflexes conditionnées par SOR2 que j’ai pas réussi a utiliser toutes ses capacités.
C’est d’ailleurs un des pièges (bien frustrant) du jeu: La prise en main, les ennemis, sont très similaires a SOR2 alors que celui ci n’est qu’une base a SOR4. Ce dernier est beaucoup plus riche et parfois frustrant car les méthodes SOR2 ne fonctionnent pas. Mentions spéciales aux nombreux ennemis souvent invincibles alors que c’était réservé aux BOSS (très rarement mid boss) dans SOR2.
- Conclusion
J’ai plus vraiment l’age pour les beat them up et pourtant, malgré des moments de frustration, j’apprécie vraiment cet opus. Il y a une vrai réflexion de prendre un jeu des années 90 et de tenter de le remettre au gout du jour, tout en gardant l’esprit. Rien que le fait de garder sa progression (tu peux arrêter le jeu au début du niveau 7, tu peux reprendre le jeu plus tard) marque une évolution du 21eme siècle, là ou éteindre la console t’imposait de recommencer au niveau 1.
J’avais adoré me replongé dans The Dragon Trap développé par Lizard Cube et j’étais impatient de voir ce qu’ils pouvaient faire de la série Street of Rage.
Vivement Guardian Heroes 2