Les comics sans spandex

Article publié sur : http://www.geekzone.fr/2015/10/09/les-comics-sans-spandex/
Vous l’avez surement déjà remarqué, mais sur Geekzone, on est plutôt pas mal fournis niveau expertise en comics Marvel et DC (même si on a surtout tendance à parler des versions vidéo). Mais ça n’est là que la partie la plus visible — et surtout plus lucrative — de l’iceberg. Les comics, c’est aussi tout…

Pour ma part, j’ai beaucoup de mal avec les mecs en spandex justement (pas taper). Je ne lis donc que des comics garantis sans spandex (“The boys” mis à part).

Les règles de ton post font que je ne vais pas pouvoir faire ça depuis le boulot, mais je vais tenter de vous faire partager quelques comics.

Bisous.

Très bonne idée ce thread (pas fan de super héros non plus).
Je vais dépoussiérer mon post sur Transmetropolitan et le reposter ici.

« I don’t have a TV now but that’s okay. The shows in my mind there are almost always better. »

Lisez The Maxx de Sam Kieth (ne vous fiez pas au Spandex) :

The series follows the adventures of the titular hero in the real world and in an alternate reality, referred to as the Outback. In the real world, the Maxx is a vagrant, a « homeless man living in a box », while in the Outback, he is the powerful protector of the Jungle Queen. The Jungle Queen exists in the real world as Julie Winters, a freelance social worker who often bails the Maxx out of jail. While the Maxx is aware of the Outback, Julie is not, though it is integral to both of their stories.

http://vignette2.wikia.nocookie.net/psychoandy/images/3/31/Maxx.jpg

Et si c’est trop ardu de trouver la BD papier on peut se rabattre sur l’excellente adaptation TV:

« Damn. I was talking out loud again. »

1 « J'aime »

Un des mes préférés, vu que j’ai 5 minutes au boulot à attendre que ma synchro se termine:

The Goon, c’est comme son titre l’indique l’histoire du Goon et de Francky, son associé / meilleur pote. Goon est l’homme de main et la figure publique du mafieux Labrazio, chargé de récupérer ses dettes et de faire tourner ses opérations.
Sauf que Labrazio est mort depuis longtemps, Goon s’étant contenté de récupérer sur son corps son livre de compte répertoriant ses amis, ennemi et tributeurs.
Oh, et il y a aussi des zombies, un prêtre sorcier, et tout un tas de personnages plus barrés les uns que les autres.

Bref, the Goon c’est un comic complètement barré, parfois sans queue ni tête, rappelant parfois Sam & Max (le comic aussi, moins connu que le jeu vidéo mais qui vaut le détour), et graphiquement c’est magnifique.

Et aussi il y a eu un kickstarter l’année dernière pour une version animée:

3 « J'aime »

Alors comme ça, a chaud, je dirais grease monkey
http://www.greasemonkeybook.com/

Plutot que de faire un resumé mal ecrit, je vous propose le pitch original:

Early in the 21st Century (2:55 AM, in fact), the history of Planet Earth took a left turn into oncoming traffic. ALIEN traffic. A million, zillion hostile spaceships descended on mankind and blasted his cities into chili powder. Then they left.

Shocked by the impoliteness of this alien horde, an alliance of Galactic powers sent emissaries to Earth in order to repair the damage as best they could. This alliance (Known as Galactic Alliance Against the Alien Horde, or GAAAH), needed allies in their ongoing space war, and helped mankind back to its feet.

When mankind stood up, however, it found a leg missing: over 60% of all the humans on Earth had been killed in the attack. Since GAAAH scientists had the ability to bestow high intelligence onto lesser species, it was decided to use some of Earth’s other inhabitants to restore the number of humans lost. The dolphins wanted nothing to do with this, but were glad to learn there would now be 60% less pollution in their water.

The gorillas, on the other hand, were more than happy to bask in a higher I.Q. pool in exchange for their services.

Ca, c’est l’univers.
Concernant l’histoire en tant que tel, c’est celle d’un mécanicien rookie, human, qui arrive dans la grosse station spatiale qui entraîne l’humanité aux combats spatiaux pour le cas ou les méchants aliens reviendrait. Il débarque alors dans une team de pilotes 100% féminine (les barbarians, tout un programme) et doit travailler avec un gorille, spécialiste de la mécanique mais avec une sociabilité particulière.

C’est drôle, bien écrit et c’est quasi gratuit (sauf si comme moi, vous preferez le papier), donc aucune excuse :smile:

Un exemple en basse resolution, allez sur le site, c’est gratuit!

Le livre 1 est disponible en papier ici ( http://www.amazon.fr/Grease-Monkey-Tim-Eldred/dp/0765313251/ref=sr_1_4?s=english-books&ie=UTF8&qid=1444384229&sr=1-4&keywords=grease+monkey ) mais l’integralité de l’histoire est dispo sur le web (a tester ce soir avec la tablette tiens).

Je regarde dans ma bibliothèque ce week end pour voir ce que je peux vous trouver en comics sans cape :smile:

Les super heros dans les comics, c’est pas automatique!!

Pour info, le topic original est de @lordabdul mais le plugin qui transfère les news en home depuis WP n’a pas l’air de faire le lien.

J’en ai 2 :

Saga

Première page :

Le comics est écrit par Brian K. Vaughan (le mec derrière Runaways et plein d’autres trucs) et dessiné par Fiona Staples, l’histoire est celle de deux soldats d’une guerre à n’en plus finir entre une planète et sa lune qui tombe amoureux et ont un enfant, j’en dis pas plus par peur de spoiler. J’aime énormement ce comics pour son univers assez ouf qui par dans tout les sens, mélange de fantasy et de science fiction, ses dialogues digne d’un Brian en pleine forme et puis c’est tellement bien dessiné :smile:. Je n’ai vraiment aucun reproche à faire à ce comics, à part que je suis devenu accro et qu’il n’y a que 5 volumes, NEED MOAAARE.

Mon deuxième choix à l’air moins connu et c’est dommage :

Wasteland

L’un des premières pages :

Comics du duo Anthony Johnston et Christopher Mitten (éviter de cliquer sur la partie wasteland ca spoil) qui prend place dans une univers post-apocalyptique de cause inconnu du nom de Big Wet où ont suit la quête personnael de Michael, un scavenger du désert, mais comme d’habitude je peux pas trop en dire sans spoiler et ça me frustre :smiley: . Première chose qui m’a plu avec ce comics, la direction artistique, j’adore le style de Mitten noir et blanc avec ses traits si particuliers qui rendent les environnements encore plus désertique qu’ils ne le sont, ce n’est pas sans reproche et comme chaque fois c’est subjective mais moi j’adore et j’en redemande. L’histoire est de bonne facture, mais c’est surtout pour son univers riche que j’ai un amour fou pour ce comics, l’inventivité de Johnston que ce soit dans les dialogues où dans son monde est a salué (le book 4 est un chef d’oeuvre à se niveau là). Mes reproches car j’en ai, Le style de Mitten est particulier et a pour défaut de rendre certains personnages très dure à différencier, t’obligeant à connaitre le comics dans les moindres détails pour pas être automatiquement perdu dans l’action. Malheureusement pour moi Mitten a été absent sur plusieur book et la relève n’étantt pas autant à mon goût, j’ai été « moins dedans » sur certain tome, donc vous êtes prevenu (mais il est de retour sur le dernier book visiblement youpiii).

PS : Je suis pas fort avec les mots et c’est d’autant plus dure de parler d’un comics sans spoiler donc je ne dirais qu’une chose, testez les.

PS2 : Je les lis en anglais donc je ne peux pas témoigner de la qualité de la version française.

4 « J'aime »

J’aime ce thread d’amour vrai <3

Daytripper par Fabio Moon et Gabriel Ba

Je l’ai recommandé plusieurs fois mais apparemment j’en parle assez mal donc je préfère coller le synopsis officiel : “Les mille et une vies d’un aspirant écrivain… et ses mille et une morts. Brás de Oliva Domingos, fils du célèbre écrivain brésilien, passe ses journées à chroniquer les morts de ses contemporains pour le grand quotidien de Sao Paulo… et ses nuits à rêver que sa vie commence enfin. Mais remarque-t-on seulement le jour où notre vie commence vraiment ? Cela commence-t-il à 21 ans, lorsque l’on rencontre la fille de ses rêves ? Ou au crépuscule de sa vie…”

Ca ne met pas autant d’oignon dans les yeux que I Kill Giants mais elle m’a laissé un souvenir très fort. Je suis resté le regard dans le vide dix bonnes minutes après avoir tourné la dernière page. Et puis c’est BEAU !

1 « J'aime »

Comme promis, un petit mot sur Transmetropolitan.

C’est de la SF d’anticipation qui, atour d’une intrigue politique « fil rouge », aborde énormément de sujets sociaux, technologiques etc. Le tout sur fond de journalisme gonzo mené par le personnage principal, Spider Jersusalem, un écrivain/reporter misanthrope boosté aux amphétamines (entre autres substances).

Transmetropolitan est aussi un violent et joyeux foutoir d’une inventivité rare. Sa manière de décrire une société du futur (pas si lointain) à coup de petites touches me fait un peu penser au Tous à Zanzibar de John Brunner (à lire aussi).

Je vais me permettre aussi de reproduire ici quelques extrait de l’excellente critique trouvée sur Fractale Framboise il y a presque 10 ans (le comics a été réédité depuis, en français, et se trouve donc très facilement).

Après cinq année d’exil volontaire, le journaliste Spider Jerusalem
se voit contraint de revenir à La Ville. Nous sommes en quelque part
dans le futur (même les personnages ne savent plus trop à quelle date),
mais La Ville sera immédiatement familière aux férus de cyberpunk:
Calquée sur New York (y compris le Chrysler Building et le détail
Kafkaïen d’une Statue de la Liberté brandissant l’épée), La Ville
représente l’aboutissement de la démesure urbaine, allant des
gratte-ciels cossus aux bas-fonds pitoyables. Sitôt arrivé sur place,
Spider se voit happé par une histoire de machination politique qui
l’amènera à se confronter aux gens riches et puissants.

Précisons que les cinq ans de Transmetropolitan étaient
planifiés d’avance: Dès le premier épisode, on voit les détails qui
allaient enrichir le soixantième. Le scénariste Warren Ellis sait
pertinemment ce qu’il fait: l’écriture est délicieuse et parfois
phénoménalement efficace

3 « J'aime »

Je deteste les superhéros également (mis à part The Boys comme ca a été mentionné plus haut. D’ailleurs on ne peut pas citer The Boys sans linker LOVE SAUSAGE ), mais j’ai pas mal écumé les comics ‹ alternatifs › et certains m’ont marqué.

Je laisse le soin à Twin de poster Transmetropolitan qui est clairement dans mon top 5.

Une perle à lire absolument :

DMZ

http://www.superherostuff.com/blog/wp-content/uploads/2010/01/dmz-a-cover.jpg

Une série d’anticiation, par Brian Wood, qui est bouclée en 72 épisodes
Brian Wood était designer chez Rockstar Games, et a également publié des comics comme Global Frequency, Northlanders (a mentionner dans ce thread je pense) et d’autres que je connais moins bien.

L’histoire : Dans un futur proche, une guerre civile a éclaté aux USA, et la pays est de nouveau séparé en deux. Manhattan devient une zone tampon complètement bloquée, une zone démilitarisée (DMZ), complètement défoncée et presque inhabitée puisqu’il n’y reste plus que ceux qui n’ont pas pu être évacués ou qui ont refusé l’évacuation.
La BD suit un personnage Matthew Roth, un journaliste stagiaire qui perd le reste de son équipe et se retrouve seul journaliste sur place à pouvoir documenter l’impact de la guerre sur les habitants de Manhattan

Le set-up permet d’aborder pas mal de sujets autour de la guerre moderne : le traitement par les médias, la vie des réfugiés, les organisations parallèles qui se mettent en place dans une zone de guerre, l’influence des politiques etc…

Niveau design c’est superbe, ca se lit comme on regarde un bon film :

Bref, que du bon, je regrette presque que ca soit fini :smile:

Northlanders

Chez Vertigo, du même Brian Wood que celui de DMZ. Avec des illustrateurs différents pour chaque histoire.

Ici on est dans le comics presque historique, puisque l’on va suivre plusieurs arcs indépendants qui s’étalent tout au long de l’ère viking.
Si vous êtes fans de la série TV, cette BD est pour vous :smile:

Et une page au hasard :

http://farm4.static.flickr.com/3607/3632913552_9aaf1a8937_o.jpg

2 « J'aime »

J’ai du lire 1 comic de ma vie mais il était top. Du coup je le partage

Début du XXe siècle. Sur les routes d’une Amérique à l’aube de sa modernisation, le Mal rôde à la recherche de sa prochaine victime. Son apparence et son origine importent peu. Il est. Il est celui qui entraînera l’enfant hors des sentiers, hors d’atteinte de la civilisation, hors de portée de tout secours. Ce mal, le jeune Jack Garron l’a rencontré.

Severed, destins mutilés

C’est en 7 volumes mais il existe une version intégrale. Et puis 52review en parle mieux que moi:

1 « J'aime »

Fear Agent

Parce que c’est (pour moi) la meilleur série du meilleur scénariste, Rick Reminder, de comics de ces dernières années.

Une ambiance de pulp fiction (pas le film de Tarantino) qui sert l’histoire d’un homme qui n’est pas un héros mais qui fait au mieux, quitte à assumer ses erreurs toute sa vie.

Ça retourne la tête tant il y a de twist et ca se tient de bout en bout.

Heath Huston est le dernier des Fear Agents, cette unité d’élite texane formée il y a cinquante ans pour défendre la Terre contre les menaces extra-terrestres. La fonction a depuis perdu de son lustre et en ce qui concerne l’homme, ce n’est guère plus reluisant. Le soldat émérite s’est fait mercenaire imbibé, exterminateur d’aliens sur commande, assisté de la charmante I.A. de sa fusée de transport et d’une bouteille de Jack Daniels. Le soiffard de combat n’est pas loin de sombrer lorsqu’il se trouve projeté au cœur d’une conspiration ourdie par des amibes tueuses visant évidemment à anéantir l’humanité… Une bonne biture et ça repart !

Existe en français en 2 méga tomes de très bonne qualité

2 « J'aime »

Alors bravo tout le monde, je pensais pas que ce thread allait demarrer aussi vite, je croyais que j’etais le seul a lire une minorite de titres avec super-heros :blush: Par contre va falloir creuser un peu plus profond, y’a que 2 titres pour l’instant que j’ai pas encore lu :smiley: (bon ca va je me la pete SI JE VEUX).

Je recommende particulierement Transmetropolitan (of course), Saga, Northlanders, et DMZ.

1 « J'aime »

Bon, je vais essayer de poster un titre par jour, on va voir si je tiens la cadence.

Aujourd’hui, je vous presente un titre que j’adore vraiment, meme si la qualite est un peu inegale parfois, mais c’est toujours tres fun a lire: Atomic Robo.

Atomic Robo est un robot créé a l’origine par Nikola Tesla dans les annees 20, et qui a depuis sa mort pris la direction de Tesladyne, une sorte de corporation a la Stark Enterprises, mais en plus gentil. En fait, imaginez un Iron Man sans humain a l’interieur (et donc sans alcoolisme ou megalomanie non plus :slight_smile: ), melangez avec du Hellboy (il est plus ou moins le seul dans son genre dans le monde, il est ne entre les 2 guerres, et on a droit a des histoires a différentes époques des annees 30 a nos jours, etc.), et saupoudrez le tout avec beaucoup d’humour (Dr. Dinosaur est l’un des personnages les plus rigolos que j’ai jamais lus) et vous avez la formule de la serie.

Y’a de quoi faire, puisque les createurs, Brian Clevinger et Scott Wegener, en sont a leur quinzieme volume des aventures d’Atomic Robo, plus des spin-offs avec, dans le genre, les aventures de Nikola Tesla qui fait des team-ups avec Houdini, Charles Fort, H.P.L, et d’autres figures des annees 20/30. C’est du grand n’importe quoi. Vous pouvez meme visiter le site officiel pour plein de goodies, et meme un JdR papier! Et le manifesto des auteurs sur la serie vaut aussi le detour.

C’est diponible en vrai et en faux a plusieurs endroits.

1 « J'aime »

Beh alors ca y est, y’a plus personne ici?

Allez hop, la serie du jour c’est Lazarus, en cours de publication chez Image Comics. Generalement je vais essayer de favoriser les one-shots ou les series avec des arcs independants (parce que c’est plus facile à essayer, où à mettre en évidence sur une étagère dans le salon pour se la péter avec les invités), mais Lazarus c’est un de mes chouchous du moment. Et c’est pas etonnant vu l’equipe derriere: Greg Rucka et Michael Lark.

Si vous reconnaissez cette combinaison de noms, c’est que vous avez sans doute lu l’excellent Gotham Central chez DC, cette sorte de NYPD Blues en comics dans l’univers de Batman. Parce que Rucka, c’est un peu son truc de faire des histoires plutôt policières, qui tirent vers le film noir d’investigation, meme quand il fait du super-héros. Si vous le confondez avec le non moins talentueux Ed Brubaker, c’est simple: si le personnage principal est une femme, c’est surement du Rucka :smiley: (ses autres BDs a recommender sont par exemple Whiteout, Queen & Country, et Stumptown… cherchez le point commun…). Il a d’ailleurs collaboré quelques fois avec Brubaker, notamment sur le run de Daredevil de ce dernier (très bon) qui était illustré par… Lark (le monde est petit, mais ils avaient aussi fait ensemble Scene of the Crime, un one-shot policier plutot sympa)… leur run avait suivi le (très bon aussi) run de Bendis (qu’on retrouve comme inspirations pour la série de Netflix derrière le run de Miller), mais bon, je commence a me perdre, là…

Dans l’univers dystopien de la BD, le monde est divisé entre une poignée de « familles » toutes puissantes. Les « serfs », qui habitent et travaillent dans le territoire de chaque famille, doivent subir la gouvernance parfois « particulière » de la famille a laquelle ils appartiennent. Le « waste » (littéralement « les déchets ») constitue le reste de la population: ils n’ont aucun droit, et survivent tant bien que mal dans une société qui ne cherche certainement pas à les aider.

Chaque famille possède un « Lazarus », une sorte d’ange gardien « amélioré » par la technologie propriétaire de leur famille – cybernétique, chimique, biologique, etc. (et bien souvent une combinaison d’un peu tout). Forever, de la famille Carlyle, doit donc défendre les intérêts politiques et économiques de son père contre les ennemis externes ou internes… tout en gérant ses doutes grandissants sur son humanité, sa moralité, et son identité.

L’univers est plutôt fascinant, surtout qu’on le voit a travers les yeux de plusieurs personnages (et pas seulement Forever), l’intrigue devient raisonnablement complexe mais, surtout, part dans des directions souvent inattendues, et les dessins sont savoureux, à la fois crus et extrêmement détaillés.

Lazarus est dipo en vrai chez Amazon, et en faux (sans DRM) chez Comixology.

1 « J'aime »

J’ai beau avoir lu un certain nombre de comics (la plupart spandex-free, comme déjà dit, je goûte peu les héro(ine)s en collant), j’ai du mal à en trouver que j’ai suffisamment apprécié pour avoir envie de les conseiller.

Des lectures agréables, il y en a pleins. Mais des trucs qui secouent, qui touchent ou qui marquent, à part Transmetropolitan et Calvin & Hobbes, je n’arrive pas à en retrouver dans mes souvenirs.

Alors je n’ai peut-être pas lu les bons comics (j’attends beaucoup de ce thread du coup), et il y a une histoire de gout personnel bien sûr, mais je trouve la BD européenne beaucoup plus riche en œuvres fortes.
Les comics me paraissent souvent (:warning: attention, généralités) moins travaillés graphiquement et plus confus, avec un rythme saccadé au niveau du scénario (probablement du aux contraintes de parution). Je ne parle même pas des séries où dessinateurs et scénaristes changent régulièrement…

Mais je suis prêt à changer d’avis, continue à poster. :wink:

Ouais alors dépêche toi de lire I Kill Giants et Daytripper, conseil d’ami :smiley:

Déjà lu, mais il a déjà été présenté plus haut, je n’avais rien à ajouter.
Effectivement c’est une bonne BD qui n’a pas les défauts que je trouve souvent aux comics.